samedi 30 mai 2015

Nigeria: Boko Haram attaque Maiduguri

Au Nigeria, le groupe Boko Haram fait de nouveau parler de lui, avec des attaques lancées à Maiduguri, principale ville de l’Etat de Borno, dans le nord-est du pays.

Une attaque, perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi, a fait au moins 26 morts ; un attentat-suicide perpétré samedi dans une mosquée de Maiduguri a fait au moins neuf morts, selon des témoins. Ces nouvelles violences surviennent au moment où le nouveau président, Muhammadu Buhari, qui a prêté serment vendredi, réaffirme sa volonté de lutter contre ce groupe et de le déloger du nord du pays.

Une attaque s’est produite dans la nuit de vendredi à samedi 30 mai, dans le sud de la ville. Selon des témoins cités par l’AFP, des insurgés de Boko Haram auraient lancé des tirs de roquettes sur des habitations. Des attaques que l’armée assure avoir repoussées dans la matinée. Cependant, dans la journée de samedi, un kamikaze s’est fait exploser dans une mosquée de la ville de Maiduguri, un attentat-suicide qui a tué au moins 26 personnes et en a blessé 28 autres, selon la police.

Des attaques symboliques, puisqu’elles interviennent au moment où le nouveau président, Muhammadu Buhari, annonce le transfert du centre de commandement des opérations militaires d’Abuja à Maiduguri.

« C’est une décision tactique », explique un membre du comité de transition, chargé des questions de sécurité. « Maiduguri est une ville forteresse », ajoute pour sa part, un ancien général à la retraite. « Déplacer l’armée là-bas, permettra de rendre les offensives contre Boko Haram plus efficaces », affirme ce responsable.

Sur place, en attendant, la situation reste précaire, avec des attaques régulières ces dernières semaines. En marge de son investiture, Kashim Shettima, le gouverneur de l’Etat de Borno, a renouvelé le couvre-feu dans la ville.

Affaire Nkandla: controverse autour du rapport qui blanchit Zuma

En Afrique du Sud, les réactions atterrées se multiplient après le rapport du ministre de la Police qui a totalement blanchi le président Jacob Zuma dans l’affaire Nkandla, jeudi 28 mai.

Et cela alors que la médiatrice de la République avait estimé que Jacob Zuma avait bénéficié illégalement des aménagements réalisés aux frais du contribuable dans sa résidence de Nkandla et qu’il devait rembourser une partie des 18 millions d’euros investis.

La conclusion du ministre de la Police est claire : le président ne doit pas un centime aux Sud-Africains. Une analyse en contradiction avec celle de la médiatrice de la République, qui a aussitôt réagi.

Car si son rapport sur Nkandla n’a que valeur de recommandation, « il ne peut pas être tout simplement rejeté », a-t-elle rappelé. Dans un communiqué, la médiatrice de la République relève « les inexactitudes » contenues dans le rapport du ministre de la Police.

La médiatrice, Thuli Madonsela, rappelle notamment que celui-ci avait pour mission de déterminer quelle somme exactement Jacob Zuma doit rembourser, mais qu’il ne pouvait pas remettre en cause l’intégralité de ses conclusions comme il l’a fait.

« Seule autorité de surveillance compétente pour conseiller le président sur les questions éthiques », la médiatrice de la République en appelle à la Constitution. Et elle annonce qu’elle va écrire à Jacob Zuma dans les prochains jours, pour pointer « les limites du rapport du ministre ».

 La médiatrice de la République a d’ailleurs reçu un soutien de poids par la voix de Desmond Tutu. L’ancien archevêque du Cap est sorti de son silence pour dénoncer le rapport du ministre de la Police, qui « humilie l’Afrique du Sud », selon lui. « Cette semaine, Jacob Zuma a ri au nez des contribuables sud-africains », a même estimé Desmond Tutu. Il y a néanmoins peu de chance pourtant que ces critiques soient entendues par le président sud-africain.

Nigeria: Boko Haram attaque Maiduguri

Au Nigeria, le groupe Boko Haram fait de nouveau parler de lui, avec des attaques lancées à Maiduguri, principale ville de l’Etat de Borno, dans le nord-est du pays.

Une attaque, perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi, a fait au moins 26 morts ; un attentat-suicide perpétré samedi dans une mosquée de Maiduguri a fait au moins neuf morts, selon des témoins. Ces nouvelles violences surviennent au moment où le nouveau président, Muhammadu Buhari, qui a prêté serment vendredi, réaffirme sa volonté de lutter contre ce groupe et de le déloger du nord du pays.

Une attaque s’est produite dans la nuit de vendredi à samedi 30 mai, dans le sud de la ville. Selon des témoins cités par l’AFP, des insurgés de Boko Haram auraient lancé des tirs de roquettes sur des habitations. Des attaques que l’armée assure avoir repoussées dans la matinée. Cependant, dans la journée de samedi, un kamikaze s’est fait exploser dans une mosquée de la ville de Maiduguri, un attentat-suicide qui a tué au moins 26 personnes et en a blessé 28 autres, selon la police.

Des attaques symboliques, puisqu’elles interviennent au moment où le nouveau président, Muhammadu Buhari, annonce le transfert du centre de commandement des opérations militaires d’Abuja à Maiduguri.

« C’est une décision tactique », explique un membre du comité de transition, chargé des questions de sécurité. « Maiduguri est une ville forteresse », ajoute pour sa part, un ancien général à la retraite. « Déplacer l’armée là-bas, permettra de rendre les offensives contre Boko Haram plus efficaces », affirme ce responsable.

Sur place, en attendant, la situation reste précaire, avec des attaques régulières ces dernières semaines. En marge de son investiture, Kashim Shettima, le gouverneur de l’Etat de Borno, a renouvelé le couvre-feu dans la ville.

Affaire Nkandla: controverse autour du rapport qui blanchit Zuma

En Afrique du Sud, les réactions atterrées se multiplient après le rapport du ministre de la Police qui a totalement blanchi le président Jacob Zuma dans l’affaire Nkandla, jeudi 28 mai.

Et cela alors que la médiatrice de la République avait estimé que Jacob Zuma avait bénéficié illégalement des aménagements réalisés aux frais du contribuable dans sa résidence de Nkandla et qu’il devait rembourser une partie des 18 millions d’euros investis.

La conclusion du ministre de la Police est claire : le président ne doit pas un centime aux Sud-Africains. Une analyse en contradiction avec celle de la médiatrice de la République, qui a aussitôt réagi.

Car si son rapport sur Nkandla n’a que valeur de recommandation, « il ne peut pas être tout simplement rejeté », a-t-elle rappelé. Dans un communiqué, la médiatrice de la République relève « les inexactitudes » contenues dans le rapport du ministre de la Police.

La médiatrice, Thuli Madonsela, rappelle notamment que celui-ci avait pour mission de déterminer quelle somme exactement Jacob Zuma doit rembourser, mais qu’il ne pouvait pas remettre en cause l’intégralité de ses conclusions comme il l’a fait.

« Seule autorité de surveillance compétente pour conseiller le président sur les questions éthiques », la médiatrice de la République en appelle à la Constitution. Et elle annonce qu’elle va écrire à Jacob Zuma dans les prochains jours, pour pointer « les limites du rapport du ministre ».

 La médiatrice de la République a d’ailleurs reçu un soutien de poids par la voix de Desmond Tutu. L’ancien archevêque du Cap est sorti de son silence pour dénoncer le rapport du ministre de la Police, qui « humilie l’Afrique du Sud », selon lui. « Cette semaine, Jacob Zuma a ri au nez des contribuables sud-africains », a même estimé Desmond Tutu. Il y a néanmoins peu de chance pourtant que ces critiques soient entendues par le président sud-africain.

Mondial U20 : Qu’ont-ils fait de leurs vingt ans ?

L’édition 2015 du Mondial U20 s’ouvre ce samedi. L’occasion de se demander ce que sont devenus les révélations de l’édition 2013 de la compétition, qui s’était déroulée en Turquie et avait vu le sacre du Ghanéen Ebenezer Assifuah comme meilleur buteur.

- Ils ont brillé en Turquie mais se sont perdus depuis : les déceptions

Ebenezer Assifuah (Ghana/FC Sion) : Sacré meilleur buteur du Mondial U20, le Ghanéen s’est engagé dans la foulée au FC Sion, en Suisse. Malgré une première saison encourageante (7 buts et 4 passes décisives), il a vécu un deuxième exercice compliqué. Entre blessures et matches débutés sur le banc, l’ancien joueur des Liberty Professionals a subi l’explosion de Moussa Konaté et n’a pas inscrit le moindre but cette saison, même s’il a fêté sa première convocation avec le Ghana en mars.

Moses Odjer (Ghana/Catane) : Âgé de 16 ans seulement en 2013, le milieu de terrain de poche s’était imposé comme le leader technique des Black Satellites. Alors qu’il était promis à un avenir des plus radieux, il tarde à confirmer. Recruté par Catane l’été dernier, Odjer n’a disputé que 11 matches de Serie B et il n’a tout simplement pas été convoqué pour cette édition du Mondial U20 alors qu’il était encore éligible.

Clifford Abogaye (Ghana/Grenade) : Auteur de plusieurs passes décisives en Turquie, le milieu offensif a été recruté à l’Udinese puis prêté à Grenade dans la foulée. Malgré une première apparition avec les professionnels en Coupe du Roi en janvier (1-2 contre le FC Séville), le Ghanéen est cantonné à la réserve du club andalou. A nouveau convoqué pour cette édition du Mondial, il aura l’occasion de briller en Nouvelle-Zélande.

Hors du continent : Yaya Sanogo (4 buts en 2013 ; France/Crystal Palace), Bruma (5 buts en 2013 ; Portugal/Galatsaray), Tiago Ilori (Portugal/Bordeaux)

- A leur avantage en Turquie, ils n’ont pas su franchir un cap depuis : mention peut mieux faire

Richmond Boakye (Ghana/Atalanta) : Pas toujours titulaire en 2013 malgré une entrée décisive en huitième de finale, l’attaquant a alterné le bon et le moins bon. Prometteur avec Elche en 2013/14 (6 buts), il a moins brillé cette saison avec l’Atalanta (3 réalisations) et a perdu sa place de titulaire depuis l’automne. Il est néanmoins parfois appelé en sélection A et a marqué contre le Sénégal en mars.

Prolifique en Turquie, le duo nigérian composé d’Abdul Ajagun et d’Umar Aminu tarde à confirmer au plus haut niveau. Capitaine des Flying Eagles en 2013, le premier ne s’est pas pleinement imposé au Panathinaïkos. Umar Aminu a quant à lui dû passer par la deuxième division turque mais il vient de gagner l’accession avec Osmanlispor au terme d’une saison ponctuée de 5 buts et 6 passes décisives.

Hors du continent : Florian Thauvin (France/OM), Lucas Digne (France/PSG), Jesé (Espange/Real Madrid), Nico Lopez (Uruguay/Hellas Vérone), Ross Barkley (Angleterre/Everton)

- Ils n’avaient pas crevé l’écran en Turquie, mais leur carrière a ensuite subi un coup d’accélérateur : Les bonnes surprises

Simples joueurs parmi d’autres lors du Mondial U20, les Ghanéens Abdul Baba Rahman (Augsbourg), Frank Acheampong (Anderlecht) et Alfred Duncan (Sampdoria de Gênes) ont explosé depuis et sont indiscutables au sein de leurs clubs respectifs.

Germain Berthé (Mali/Onze Créateurs) : Le dernier rempart malien avait encaissé 5 buts en 3 matches en 2013, ne marquant pas forcément les esprits. S’il joue toujours au pays (dans les rangs des Onze Créateurs), il a depuis eu sa chance avec la sélection A et a disputé deux matches à la CAN 2015 après la blessure de Soumaila Diakité.

Samuel Eduok (Nigeria/Espérance de Tunis) : Simple remplaçant avec les Flying Eagles, le Nigérian a rejoint l’Espérance de Tunis en janvier dernier. Avec 6 buts et 2 passes décisives au compteur, sa première demi-saison avec les Sang et Or est un succès. Idem pour son compatriote Simon Moses. Alors qu’il n’avait pas eu droit à une seule minute de jeu en Turquie, il a inscrit sept buts depuis son arrivée à la Gantoise en janvier, et va avoir l’occasion de prendre sa revanche sur le Mondial puisqu’il est à nouveau dans la sélection nigériane cette année.

Hors du continent : Harry Kane (un seul but en 2013, Angleterre/Tottenham), Juan Bernat (Espagne/Bayern Munich), Paco Alcacer (Espagne/Valence), Diego Rolan (Uruguay/Bordeaux)

- Ils ont brillé en Turquie et enchaînent depuis : Les confirmations

Ahmed Hassan ’Maghoub’ (Egypte/Rio Ave) : En 2013, il avait inscrit deux buts en trois matches malgré une décevante élimination en phase de poules. Depuis, l’attaquant de 22 ans a confirmé ses bonnes dispositions en club. Après une année d’adaptation, il a inscrit 12 buts avec Rio Ave dans le championnat portugais cette saison.

Hors du continent : Paul Pogba (sacré meilleur joueur du Mondial U20 2013 ; France/Juventus de Turin), Geoffrey Kondogbia (France/AS Monaco), José Gimenez (Uruguay/Atlético Madrid)

Mondial U20 : Qu’ont-ils fait de leurs vingt ans ?

L’édition 2015 du Mondial U20 s’ouvre ce samedi. L’occasion de se demander ce que sont devenus les révélations de l’édition 2013 de la compétition, qui s’était déroulée en Turquie et avait vu le sacre du Ghanéen Ebenezer Assifuah comme meilleur buteur.

- Ils ont brillé en Turquie mais se sont perdus depuis : les déceptions

Ebenezer Assifuah (Ghana/FC Sion) : Sacré meilleur buteur du Mondial U20, le Ghanéen s’est engagé dans la foulée au FC Sion, en Suisse. Malgré une première saison encourageante (7 buts et 4 passes décisives), il a vécu un deuxième exercice compliqué. Entre blessures et matches débutés sur le banc, l’ancien joueur des Liberty Professionals a subi l’explosion de Moussa Konaté et n’a pas inscrit le moindre but cette saison, même s’il a fêté sa première convocation avec le Ghana en mars.

Moses Odjer (Ghana/Catane) : Âgé de 16 ans seulement en 2013, le milieu de terrain de poche s’était imposé comme le leader technique des Black Satellites. Alors qu’il était promis à un avenir des plus radieux, il tarde à confirmer. Recruté par Catane l’été dernier, Odjer n’a disputé que 11 matches de Serie B et il n’a tout simplement pas été convoqué pour cette édition du Mondial U20 alors qu’il était encore éligible.

Clifford Abogaye (Ghana/Grenade) : Auteur de plusieurs passes décisives en Turquie, le milieu offensif a été recruté à l’Udinese puis prêté à Grenade dans la foulée. Malgré une première apparition avec les professionnels en Coupe du Roi en janvier (1-2 contre le FC Séville), le Ghanéen est cantonné à la réserve du club andalou. A nouveau convoqué pour cette édition du Mondial, il aura l’occasion de briller en Nouvelle-Zélande.

Hors du continent : Yaya Sanogo (4 buts en 2013 ; France/Crystal Palace), Bruma (5 buts en 2013 ; Portugal/Galatsaray), Tiago Ilori (Portugal/Bordeaux)

- A leur avantage en Turquie, ils n’ont pas su franchir un cap depuis : mention peut mieux faire

Richmond Boakye (Ghana/Atalanta) : Pas toujours titulaire en 2013 malgré une entrée décisive en huitième de finale, l’attaquant a alterné le bon et le moins bon. Prometteur avec Elche en 2013/14 (6 buts), il a moins brillé cette saison avec l’Atalanta (3 réalisations) et a perdu sa place de titulaire depuis l’automne. Il est néanmoins parfois appelé en sélection A et a marqué contre le Sénégal en mars.

Prolifique en Turquie, le duo nigérian composé d’Abdul Ajagun et d’Umar Aminu tarde à confirmer au plus haut niveau. Capitaine des Flying Eagles en 2013, le premier ne s’est pas pleinement imposé au Panathinaïkos. Umar Aminu a quant à lui dû passer par la deuxième division turque mais il vient de gagner l’accession avec Osmanlispor au terme d’une saison ponctuée de 5 buts et 6 passes décisives.

Hors du continent : Florian Thauvin (France/OM), Lucas Digne (France/PSG), Jesé (Espange/Real Madrid), Nico Lopez (Uruguay/Hellas Vérone), Ross Barkley (Angleterre/Everton)

- Ils n’avaient pas crevé l’écran en Turquie, mais leur carrière a ensuite subi un coup d’accélérateur : Les bonnes surprises

Simples joueurs parmi d’autres lors du Mondial U20, les Ghanéens Abdul Baba Rahman (Augsbourg), Frank Acheampong (Anderlecht) et Alfred Duncan (Sampdoria de Gênes) ont explosé depuis et sont indiscutables au sein de leurs clubs respectifs.

Germain Berthé (Mali/Onze Créateurs) : Le dernier rempart malien avait encaissé 5 buts en 3 matches en 2013, ne marquant pas forcément les esprits. S’il joue toujours au pays (dans les rangs des Onze Créateurs), il a depuis eu sa chance avec la sélection A et a disputé deux matches à la CAN 2015 après la blessure de Soumaila Diakité.

Samuel Eduok (Nigeria/Espérance de Tunis) : Simple remplaçant avec les Flying Eagles, le Nigérian a rejoint l’Espérance de Tunis en janvier dernier. Avec 6 buts et 2 passes décisives au compteur, sa première demi-saison avec les Sang et Or est un succès. Idem pour son compatriote Simon Moses. Alors qu’il n’avait pas eu droit à une seule minute de jeu en Turquie, il a inscrit sept buts depuis son arrivée à la Gantoise en janvier, et va avoir l’occasion de prendre sa revanche sur le Mondial puisqu’il est à nouveau dans la sélection nigériane cette année.

Hors du continent : Harry Kane (un seul but en 2013, Angleterre/Tottenham), Juan Bernat (Espagne/Bayern Munich), Paco Alcacer (Espagne/Valence), Diego Rolan (Uruguay/Bordeaux)

- Ils ont brillé en Turquie et enchaînent depuis : Les confirmations

Ahmed Hassan ’Maghoub’ (Egypte/Rio Ave) : En 2013, il avait inscrit deux buts en trois matches malgré une décevante élimination en phase de poules. Depuis, l’attaquant de 22 ans a confirmé ses bonnes dispositions en club. Après une année d’adaptation, il a inscrit 12 buts avec Rio Ave dans le championnat portugais cette saison.

Hors du continent : Paul Pogba (sacré meilleur joueur du Mondial U20 2013 ; France/Juventus de Turin), Geoffrey Kondogbia (France/AS Monaco), José Gimenez (Uruguay/Atlético Madrid)

Quels objectifs pour le nouveau président de la BAD ?

Après la confortable élection du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque Africaine pour le Développement (BAD), avec le score de 58,10%, les chantiers sont nombreux pour le nouveau président de l’institution.

Les priorités pour le nouveau président telles que libellées dans sa vision, lors de sa campagne, consistent à construire et consolider les atouts de l’institution afin de transformer l’Afrique au niveau quantitatif et qualitatif. A travers une mobilisation des ressources à l’échelle planétaire, la Banque africaine pour le développement (BAD) doit compter sur ses partenaires stratégiques, pour impulser l’Afrique vers un développement socio-économique.

L’autre chantier qui attend, M. Akinwumi Adesina, est aussi, la réduction de la pauvreté, le poids de la dette qui pèse sur les Etats africains, la création d’emploi afin d’éradiquer le chômage endémique, l’alphabétisation, l’implication de la femme dans le processus de développement social, économique et politique. La tragédie de la migration d’une une jeunesse africaine tentée par l’eldorado européen et la lutte contre la corruption qui gangrène l’Afrique devra aussi trouver des réponses urgentes.

L’industrialisation

L’industrialisation, la mécanisation de l’agriculture, les voies de communications et de télécommunications constituent des véritables leviers essentiels qui doivent, selon Akinwumi Adesina, contribuer à sortir le continent du seuil actuel de sous-développement.

La stabilité politique et la paix sont aussi des facteurs non négligeables, auxquels, le nouveau président doit s’atteler, jouer sa partition dans les régalements des crises et conflits politiques récurrents. Il s’agit d’encourager les investissements économiques étrangers vers le continent et garantirait un essor économique durable.

FIFA: Réélu Sepp Blatter règle ses comptes, ce matin, avec Michel Platini et les américains

Samedi 30 mai – 10h12:  I nterrogé sur Michel Platini, président de l’UEFA qui avait appelé à sa démission, Blatter répond: «je pardonne à tout le monde, mais je n’oublie pas». Blatter s’est en outre dit «choqué» par les accusations de la justice américaine.

«Il y a des signes qui ne trompent pas: les Américains étaient candidats à la Coupe du monde de 2022 et ils ont perdu…

Si les Américains ont à faire avec des délits d’argent ou de droit commun qui concernent des citoyens nord ou sud-américains, qu’ils les arrêtent là-bas, mais pas à Zurich alors qu’il y a un congrès».

Et Joseph Blatter de lancer:

«N’oublions pas que les Etats-Unis sont le sponsor numéro un du Royaume hachémite, donc de mon adversaire (battu, le prince Ali, ndlr.), cette affaire ne sent pas bon».

19h34: Michel Platini refuse de se lever lors du retour triomphale de Sepp Blatter qui vient d’être élu

19h33: Sepp Blatter est réélu à la présidence de la Fifa après le retrait du prince

A 79 ans, il entame un cinquième mandat. “Nous avons à faire face à des problèmes d’organisation”, déclare le président réélu. 19h26 : Le prince Ali se retire de l’élection. Sepp Blatter doit être réélu à la tête de la Fifa.

19h04: Sepp Blatter n’est pas élu au 1er tour. Il devra affronter le second tour

Les résultats du vote pour la présidence de la Fifa viennent de tomber.

Un second doit être organisé.

Personne n’a obtenu la majorité absolue : 140 voix étaient pour être élu, Sepp Blatter en a récoltées 133. Le prince Ali, 73.

16h40: Manuel Valls a estimé cet après-midi à Marseille que le football ne peut souffrir des scandales qui secouent la Fifa depuis quelques jours. Le chef du gouvernement espère que les instances saisies iront jusqu’au bout de leurs enquêtes.
“Le foot, ça ne peut pas être la corruption, les candidatures qu’on a voulu orienter, l’argent roi (qui) domine”, a mis en garde le chef du gouvernement.

“Ca n’est pas ça le sport. Le sport, ce sont des valeurs de dépassement, d’effort, d’abnégation, de solidarité, de respect. Et à l’évidence nous sommes très loin malheureusement de ces valeurs”, a regretté Manuel Valls,en marge d’un déplacement à Marseille. “Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est que les différentes justices qui sont saisies aillent jusqu’au bout” de leur procédure, a-t-il ajouté.
“Le foot, c’est le premier sport, c’est un sport populaire, le plus regardé sur la planète, (…) qui fait rêver. Et donc, c’est vrai dans d’autres domaines (…), tout le monde doit être exemplaire. Les joueurs bien sûr, dans leur comportement, mais aussi les dirigeants du football nationaux et internationaux”, a déclaré le premier ministre.

“A l’évidence, ce n’est pas cette image qui est donnée”, a déploré Manuel Valls, amateur de football et supporter du FC Barcelone.

14h55: Le Premier ministre britannique David Cameron a demandé vendredi la démission de Joseph Blatter, président de la Fifa qui brigue un 5e mandat à 79 ans, alors que son instance est frappée par un scandale de corruption planétaire.
“A mon avis, il devrait partir. Vous ne pouvez pas avoir des accusations de corruption à ce niveau et à cette échelle dans cette organisation et prétendre que la personne qui la conduit en ce moment est la bonne personne pour la faire avancer”, a déclaré M. Cameron, à Berlin, lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.

13h38: L’alerte à la bombe a été levée – Aucun mouvement de panique n’a été constaté

13h22: Une alerte à la bombe a été déclenchée au congrès de la  FIFA à Zurich

10h43: Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, gros sponsor de la Fifa, s’est déclaré «extrêmement préoccupé» par le scandale de corruption qui frappe le football mondial.

10h35: “Les fautifs, s’ils sont reconnus coupables, ce sont des individus, pas l’ensemble de l’organisation”, a exposé vendredi Joseph Blatter, président de la Fifa qui brigue un 5e mandat, alors que son instance est en plein scandale de corruption.
“Les évènements de cette semaine (coups de filets policiers visant la Fifa, ndlr) ont jeté une ombre. Essayons d’enlever cette ombre, on ne peut pas admettre que la réputation de la Fifa soit traînée dans la boue”, a ajouté “Sepp”, 79 ans, président depuis 1998, avant de conclure: “serrons les rangs pour aller de l’avant”.

10h12: la justice américaine a dressé mercredi un état des lieux accablant d’une corruption selon elle “endémique” au sein de la Fifa, en annonçant 14 inculpations à New York et réclamant plusieurs extraditions.

“C’est la coupe du monde de la fraude. Aujourd’hui, nous avons sorti le carton rouge”, a déclaré un responsable du fisc américain Richard Weber.

10h00: Deux manifestantes, brandissant un drapeau de la Palestine et appelant à exclure Israël, qui avaient réussi à s’introduire dans la salle où se déroule le 65e congrès de la Fifa à Zurich, ont été évacuées par le service d’ordre, a constaté l’AFP.
Le congrès de la Fifa doit se prononcer vendredi matin sur une résolution déposée par la Palestine demandant de suspendre la fédération israélienne, coupable selon elle de complicité avec les agissements des autorités israéliennes liés à l’occupation des Territoires palestiniens

Selon un sondage, les femmes Françaises sont plus amatrices de Rap que les hommes

En effet, selon le sondage, 25 % des femmes interrogées écoutent du rap, contre 12% des hommes.
Mais, d’une manière générale, le rap n’est pas aussi aimé que l’on pourrait le croire : il est le huitième genre musical préféré des Français.

Seulement 18.5% des personnes interrogées en écoutent alors que dans le même temps, 60.9% écoutent de la variété.
À noter tout de même que chez les 18-24 ans et 25-34ans , ils sont 38.2 % et 35.3% a en écouter régulièrement.
Aussi, malgré les chiffres de ventes, Booba et LaFouine sont dans le top 3 des rappeurs les moins aimés.
Le rappeur chouchou est… MC Solaar , notamment chez ceux qui n’écoutent habituellement pas ce genre de musique.

Quels objectifs pour le nouveau président de la BAD ?

Après la confortable élection du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque Africaine pour le Développement (BAD), avec le score de 58,10%, les chantiers sont nombreux pour le nouveau président de l’institution.

Les priorités pour le nouveau président telles que libellées dans sa vision, lors de sa campagne, consistent à construire et consolider les atouts de l’institution afin de transformer l’Afrique au niveau quantitatif et qualitatif. A travers une mobilisation des ressources à l’échelle planétaire, la Banque africaine pour le développement (BAD) doit compter sur ses partenaires stratégiques, pour impulser l’Afrique vers un développement socio-économique.

L’autre chantier qui attend, M. Akinwumi Adesina, est aussi, la réduction de la pauvreté, le poids de la dette qui pèse sur les Etats africains, la création d’emploi afin d’éradiquer le chômage endémique, l’alphabétisation, l’implication de la femme dans le processus de développement social, économique et politique. La tragédie de la migration d’une une jeunesse africaine tentée par l’eldorado européen et la lutte contre la corruption qui gangrène l’Afrique devra aussi trouver des réponses urgentes.

L’industrialisation

L’industrialisation, la mécanisation de l’agriculture, les voies de communications et de télécommunications constituent des véritables leviers essentiels qui doivent, selon Akinwumi Adesina, contribuer à sortir le continent du seuil actuel de sous-développement.

La stabilité politique et la paix sont aussi des facteurs non négligeables, auxquels, le nouveau président doit s’atteler, jouer sa partition dans les régalements des crises et conflits politiques récurrents. Il s’agit d’encourager les investissements économiques étrangers vers le continent et garantirait un essor économique durable.

FIFA: Réélu Sepp Blatter règle ses comptes, ce matin, avec Michel Platini et les américains

Samedi 30 mai – 10h12:  I nterrogé sur Michel Platini, président de l’UEFA qui avait appelé à sa démission, Blatter répond: «je pardonne à tout le monde, mais je n’oublie pas». Blatter s’est en outre dit «choqué» par les accusations de la justice américaine.

«Il y a des signes qui ne trompent pas: les Américains étaient candidats à la Coupe du monde de 2022 et ils ont perdu…

Si les Américains ont à faire avec des délits d’argent ou de droit commun qui concernent des citoyens nord ou sud-américains, qu’ils les arrêtent là-bas, mais pas à Zurich alors qu’il y a un congrès».

Et Joseph Blatter de lancer:

«N’oublions pas que les Etats-Unis sont le sponsor numéro un du Royaume hachémite, donc de mon adversaire (battu, le prince Ali, ndlr.), cette affaire ne sent pas bon».

19h34: Michel Platini refuse de se lever lors du retour triomphale de Sepp Blatter qui vient d’être élu

19h33: Sepp Blatter est réélu à la présidence de la Fifa après le retrait du prince

A 79 ans, il entame un cinquième mandat. “Nous avons à faire face à des problèmes d’organisation”, déclare le président réélu. 19h26 : Le prince Ali se retire de l’élection. Sepp Blatter doit être réélu à la tête de la Fifa.

19h04: Sepp Blatter n’est pas élu au 1er tour. Il devra affronter le second tour

Les résultats du vote pour la présidence de la Fifa viennent de tomber.

Un second doit être organisé.

Personne n’a obtenu la majorité absolue : 140 voix étaient pour être élu, Sepp Blatter en a récoltées 133. Le prince Ali, 73.

16h40: Manuel Valls a estimé cet après-midi à Marseille que le football ne peut souffrir des scandales qui secouent la Fifa depuis quelques jours. Le chef du gouvernement espère que les instances saisies iront jusqu’au bout de leurs enquêtes.
“Le foot, ça ne peut pas être la corruption, les candidatures qu’on a voulu orienter, l’argent roi (qui) domine”, a mis en garde le chef du gouvernement.

“Ca n’est pas ça le sport. Le sport, ce sont des valeurs de dépassement, d’effort, d’abnégation, de solidarité, de respect. Et à l’évidence nous sommes très loin malheureusement de ces valeurs”, a regretté Manuel Valls,en marge d’un déplacement à Marseille. “Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est que les différentes justices qui sont saisies aillent jusqu’au bout” de leur procédure, a-t-il ajouté.
“Le foot, c’est le premier sport, c’est un sport populaire, le plus regardé sur la planète, (…) qui fait rêver. Et donc, c’est vrai dans d’autres domaines (…), tout le monde doit être exemplaire. Les joueurs bien sûr, dans leur comportement, mais aussi les dirigeants du football nationaux et internationaux”, a déclaré le premier ministre.

“A l’évidence, ce n’est pas cette image qui est donnée”, a déploré Manuel Valls, amateur de football et supporter du FC Barcelone.

14h55: Le Premier ministre britannique David Cameron a demandé vendredi la démission de Joseph Blatter, président de la Fifa qui brigue un 5e mandat à 79 ans, alors que son instance est frappée par un scandale de corruption planétaire.
“A mon avis, il devrait partir. Vous ne pouvez pas avoir des accusations de corruption à ce niveau et à cette échelle dans cette organisation et prétendre que la personne qui la conduit en ce moment est la bonne personne pour la faire avancer”, a déclaré M. Cameron, à Berlin, lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.

13h38: L’alerte à la bombe a été levée – Aucun mouvement de panique n’a été constaté

13h22: Une alerte à la bombe a été déclenchée au congrès de la  FIFA à Zurich

10h43: Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, gros sponsor de la Fifa, s’est déclaré «extrêmement préoccupé» par le scandale de corruption qui frappe le football mondial.

10h35: “Les fautifs, s’ils sont reconnus coupables, ce sont des individus, pas l’ensemble de l’organisation”, a exposé vendredi Joseph Blatter, président de la Fifa qui brigue un 5e mandat, alors que son instance est en plein scandale de corruption.
“Les évènements de cette semaine (coups de filets policiers visant la Fifa, ndlr) ont jeté une ombre. Essayons d’enlever cette ombre, on ne peut pas admettre que la réputation de la Fifa soit traînée dans la boue”, a ajouté “Sepp”, 79 ans, président depuis 1998, avant de conclure: “serrons les rangs pour aller de l’avant”.

10h12: la justice américaine a dressé mercredi un état des lieux accablant d’une corruption selon elle “endémique” au sein de la Fifa, en annonçant 14 inculpations à New York et réclamant plusieurs extraditions.

“C’est la coupe du monde de la fraude. Aujourd’hui, nous avons sorti le carton rouge”, a déclaré un responsable du fisc américain Richard Weber.

10h00: Deux manifestantes, brandissant un drapeau de la Palestine et appelant à exclure Israël, qui avaient réussi à s’introduire dans la salle où se déroule le 65e congrès de la Fifa à Zurich, ont été évacuées par le service d’ordre, a constaté l’AFP.
Le congrès de la Fifa doit se prononcer vendredi matin sur une résolution déposée par la Palestine demandant de suspendre la fédération israélienne, coupable selon elle de complicité avec les agissements des autorités israéliennes liés à l’occupation des Territoires palestiniens

Selon un sondage, les femmes Françaises sont plus amatrices de Rap que les hommes

En effet, selon le sondage, 25 % des femmes interrogées écoutent du rap, contre 12% des hommes.
Mais, d’une manière générale, le rap n’est pas aussi aimé que l’on pourrait le croire : il est le huitième genre musical préféré des Français.

Seulement 18.5% des personnes interrogées en écoutent alors que dans le même temps, 60.9% écoutent de la variété.
À noter tout de même que chez les 18-24 ans et 25-34ans , ils sont 38.2 % et 35.3% a en écouter régulièrement.
Aussi, malgré les chiffres de ventes, Booba et LaFouine sont dans le top 3 des rappeurs les moins aimés.
Le rappeur chouchou est… MC Solaar , notamment chez ceux qui n’écoutent habituellement pas ce genre de musique.

Michael Jackson : La plainte pour abus sexuels de Wade Robson annulée

La justice américaine a annulé la plainte de Wade Robson à l’encontre de Michael Jackson. Le chorégraphe avait saisi la justice affirmant avoir subi des agressions sexuelles entre 1990 et 1997, lorsqu’il était enfant.

La cour de Los Angeles a décidé d’annuler cette plainte estimant que le danseur avait attendu trop longtemps.

En 2005, Wade Robson avait pourtant nié toute agression de la part du Roi de la pop, alors que des témoins affirmaient le contraire.
Le chorégraphe de 32 ans, avait cependant déposé une plainte accusant Michael Jackson quelques années après le décès de ce dernier.
Il avait justifié cette plainte en expliquant que « des souvenirs lui étaient revenus » après avoir fait une thérapie, suite à une dépression en 2011. 

Michael Jackson : La plainte pour abus sexuels de Wade Robson annulée

La justice américaine a annulé la plainte de Wade Robson à l’encontre de Michael Jackson. Le chorégraphe avait saisi la justice affirmant avoir subi des agressions sexuelles entre 1990 et 1997, lorsqu’il était enfant.

La cour de Los Angeles a décidé d’annuler cette plainte estimant que le danseur avait attendu trop longtemps.

En 2005, Wade Robson avait pourtant nié toute agression de la part du Roi de la pop, alors que des témoins affirmaient le contraire.
Le chorégraphe de 32 ans, avait cependant déposé une plainte accusant Michael Jackson quelques années après le décès de ce dernier.
Il avait justifié cette plainte en expliquant que « des souvenirs lui étaient revenus » après avoir fait une thérapie, suite à une dépression en 2011. 

Info Décalée (29 mai 2015)

Info Décalée (29 mai 2015)

Affaires et scandales au sommet de l’Etat : Pourquoi le Parlement n’est pas un refuge pour un ministre

Nul n’est au-dessus de la loi. A cette condition, la loi vaut pour tous sans exception. Ce qui veut dire que même les gouvernants observent les dispositions légales.

Certes, les députés et les ministres, pour ne citer que ceux-là, ne sont pas soumis à la même procédure judiciaire s’ils doivent répondre de certains de leurs actes tant ils bénéficient de certains privilèges pour bien exercer leurs fonctions. Mais cela ne leur garantit aucunement l’impunité. Déclarer donc sans réserve qu’un ministre suspecté de mauvaises gestions pourrait chercher refuge à l’Assemblée nationale, c’est faire preuve de mauvaise foi. Au Bénin, la procédure judiciaire pouvant être lancée contre un ministre ayant trempé dans de malversations est assez complexe. Elle est bien différente de celle qui peut être dirigée contre un patron d’entreprise publique. Découvrir en tout cas ci-dessous les dispositions légales qui organisent les procédures judiciaires prévues à l’encontre des ministres et députés indélicats.

Le cas des députés

Article 90 de la Constitution du 11 décembre 1990
Les membres de l’Assemblée Nationale jouissent de l’immunité parlementaire. En conséquence, aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale, sauf les cas de flagrant délit, de poursuite autorisée ou de condamnation définitive.

La détention ou la poursuite d’un député est suspendue si l’Assemblée Nationale le requiert par un vote à la majorité des deux tiers

Règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Le cas des ministres
Constitution du 11 décembre 1990

Article 136
La Haute Cour de Justice est compétente pour juger le Président de la République et les membres du Gouvernement à raison de faits qualifiés de haute trahison, d’infractions commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, ainsi que pour juger leurs complices en cas de complot contre la sûreté de L’Etat.
Les juridictions de droit commun restent compétentes pour les infractions perpétrées en dehors de l’exercice de leurs fonctions et dont ils sont pénalement responsables.

Article 137
La Haute Cour de Justice est liée par la définition des infractions et par la détermination des sanctions résultant des lois pénales en vigueur à l’époque des faits.
La décision de poursuite puis la mise en accusation du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des deux tiers des députés composant l’Assemblée Nationale, selon la procédure prévue par le règlement de l’Assemblée Nationale.
L’instruction est menée par les magistrats de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel ayant juridiction sur du siège de l’Assemblée Nationale.

Article 138
Le Président de la République et les membres du Gouvernement sont suspendus de leurs fonctions en cas de mise en accusation pour haute trahison, outrage à l’Assemblée Nationale et toute atteinte à l’honneur et à la probité. En cas de condamnation, ils sont déchus de leurs charges.

Loi n°93-013 du 10 août 1999, portant loi organique de la Haute Cour de Justice

Chapitre III : Poursuite – Mise en Accusation – Décision
Art. 15.- Poursuite
15.1 : La décision de poursuite du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des 2/3 des Députés composant l’Assemblée Nationale. Le mode de votation est celui prévu à l’article 186-1 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
Art. 16.- Mise en Accusation
16.1 : La décision de mise en accusation du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des 2/3 des Députés composant l’Assemblée Nationale. Le mode de votation est celui prévu à l’article 186-2 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.

 

Le Bénin participera aux éliminatoires de la CAN 2017, assure le gouvernement

Malgré la demande de la Fédération béninoise de football (FBF) au gouvernemnt du retrait de la sélection nationale de football, les Ecureuils, des éliminatoires de la CAN Gabon 2017, le gouvernement béninois a annoncé jeudi que le Bénin ne serait pas absent à cette compétition continentale.

“Le gouvernement prend toutes les dispositions pour que le Bénin fasse le déplacement de Bata ou de Malabo pour y affronter la Guinée-Equatoriale le 13 juin prochain”, a déclaré le ministre béninois en charge des Sports, Safiou Idrissou Affo.

L’équipe béninoise sera de la campagne pour une place qualificative à la CAN Gabon 2017 dans le groupe C aux côtés du Mali, de la Guinée-Equatoriale et du Soudan du Sud.
Il a souligné que la FBF avait engagé l’équipe nationale pour la CAN 2017 depuis le 8 avril, date du tirage au sort.
La semaine dernière, la FBF a demandé au gouvernement de retirer la sélection nationale de football des éliminatoires de la CAN 2017 dans le but de préserver les intérêts sportifs du Bénin et d’éviter les conséquences gravement préjudiciables au football béninois en cas de forfait ou de suspension du pays.
La FBF et le gouvernement béninois se livre à une guerre sans merci depuis septembre 2014, après la suspension de la FBF par la CAF pour deux ans de toutes les compétitions à catégorie d’âge, pour avoir aligné quatre joueurs dans la sélection nationale du Bénin dans les catégories U17, dont les âges sont supérieurs à celui de la catégorie, lors du match aller contre le Mali dans le cadre des éliminatoires du Championnat U17 Niger 2015.
Le 27 mars dernier, le gouvernement béninois a décidé de retirer l’agrément à la FBF et d’engager des investigations en vue de situer les responsabilités des acteurs de la disqualification des Écureuils U17 et de la suspension du Bénin de toutes les compétitions des catégories d’âge de la CAF.
Avec le retrait de l’agrément, l’exécutif béninois a non seulement suspendu les championnats de football de première et de deuxième division, mais aussi militarisé le siège de la FBF à Porto-Novo, capitale béninoise.
Pour le gouvernement béninois, le retrait de l’agrément à la FBF est de nature à corriger la mauvaise gouvernance avérée dans la gestion du football national et à créer les conditions pour un nouveau départ du football dans le pays. –

Affaires et scandales au sommet de l’Etat : Pourquoi le Parlement n’est pas un refuge pour un ministre

Nul n’est au-dessus de la loi. A cette condition, la loi vaut pour tous sans exception. Ce qui veut dire que même les gouvernants observent les dispositions légales.

Certes, les députés et les ministres, pour ne citer que ceux-là, ne sont pas soumis à la même procédure judiciaire s’ils doivent répondre de certains de leurs actes tant ils bénéficient de certains privilèges pour bien exercer leurs fonctions. Mais cela ne leur garantit aucunement l’impunité. Déclarer donc sans réserve qu’un ministre suspecté de mauvaises gestions pourrait chercher refuge à l’Assemblée nationale, c’est faire preuve de mauvaise foi. Au Bénin, la procédure judiciaire pouvant être lancée contre un ministre ayant trempé dans de malversations est assez complexe. Elle est bien différente de celle qui peut être dirigée contre un patron d’entreprise publique. Découvrir en tout cas ci-dessous les dispositions légales qui organisent les procédures judiciaires prévues à l’encontre des ministres et députés indélicats.

Le cas des députés

Article 90 de la Constitution du 11 décembre 1990
Les membres de l’Assemblée Nationale jouissent de l’immunité parlementaire. En conséquence, aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale, sauf les cas de flagrant délit, de poursuite autorisée ou de condamnation définitive.

La détention ou la poursuite d’un député est suspendue si l’Assemblée Nationale le requiert par un vote à la majorité des deux tiers

Règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Le cas des ministres
Constitution du 11 décembre 1990

Article 136
La Haute Cour de Justice est compétente pour juger le Président de la République et les membres du Gouvernement à raison de faits qualifiés de haute trahison, d’infractions commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, ainsi que pour juger leurs complices en cas de complot contre la sûreté de L’Etat.
Les juridictions de droit commun restent compétentes pour les infractions perpétrées en dehors de l’exercice de leurs fonctions et dont ils sont pénalement responsables.

Article 137
La Haute Cour de Justice est liée par la définition des infractions et par la détermination des sanctions résultant des lois pénales en vigueur à l’époque des faits.
La décision de poursuite puis la mise en accusation du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des deux tiers des députés composant l’Assemblée Nationale, selon la procédure prévue par le règlement de l’Assemblée Nationale.
L’instruction est menée par les magistrats de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel ayant juridiction sur du siège de l’Assemblée Nationale.

Article 138
Le Président de la République et les membres du Gouvernement sont suspendus de leurs fonctions en cas de mise en accusation pour haute trahison, outrage à l’Assemblée Nationale et toute atteinte à l’honneur et à la probité. En cas de condamnation, ils sont déchus de leurs charges.

Loi n°93-013 du 10 août 1999, portant loi organique de la Haute Cour de Justice

Chapitre III : Poursuite – Mise en Accusation – Décision
Art. 15.- Poursuite
15.1 : La décision de poursuite du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des 2/3 des Députés composant l’Assemblée Nationale. Le mode de votation est celui prévu à l’article 186-1 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
Art. 16.- Mise en Accusation
16.1 : La décision de mise en accusation du Président de la République et des membres du Gouvernement est votée à la majorité des 2/3 des Députés composant l’Assemblée Nationale. Le mode de votation est celui prévu à l’article 186-2 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.

 

Le Bénin participera aux éliminatoires de la CAN 2017, assure le gouvernement

Malgré la demande de la Fédération béninoise de football (FBF) au gouvernemnt du retrait de la sélection nationale de football, les Ecureuils, des éliminatoires de la CAN Gabon 2017, le gouvernement béninois a annoncé jeudi que le Bénin ne serait pas absent à cette compétition continentale.

“Le gouvernement prend toutes les dispositions pour que le Bénin fasse le déplacement de Bata ou de Malabo pour y affronter la Guinée-Equatoriale le 13 juin prochain”, a déclaré le ministre béninois en charge des Sports, Safiou Idrissou Affo.

L’équipe béninoise sera de la campagne pour une place qualificative à la CAN Gabon 2017 dans le groupe C aux côtés du Mali, de la Guinée-Equatoriale et du Soudan du Sud.
Il a souligné que la FBF avait engagé l’équipe nationale pour la CAN 2017 depuis le 8 avril, date du tirage au sort.
La semaine dernière, la FBF a demandé au gouvernement de retirer la sélection nationale de football des éliminatoires de la CAN 2017 dans le but de préserver les intérêts sportifs du Bénin et d’éviter les conséquences gravement préjudiciables au football béninois en cas de forfait ou de suspension du pays.
La FBF et le gouvernement béninois se livre à une guerre sans merci depuis septembre 2014, après la suspension de la FBF par la CAF pour deux ans de toutes les compétitions à catégorie d’âge, pour avoir aligné quatre joueurs dans la sélection nationale du Bénin dans les catégories U17, dont les âges sont supérieurs à celui de la catégorie, lors du match aller contre le Mali dans le cadre des éliminatoires du Championnat U17 Niger 2015.
Le 27 mars dernier, le gouvernement béninois a décidé de retirer l’agrément à la FBF et d’engager des investigations en vue de situer les responsabilités des acteurs de la disqualification des Écureuils U17 et de la suspension du Bénin de toutes les compétitions des catégories d’âge de la CAF.
Avec le retrait de l’agrément, l’exécutif béninois a non seulement suspendu les championnats de football de première et de deuxième division, mais aussi militarisé le siège de la FBF à Porto-Novo, capitale béninoise.
Pour le gouvernement béninois, le retrait de l’agrément à la FBF est de nature à corriger la mauvaise gouvernance avérée dans la gestion du football national et à créer les conditions pour un nouveau départ du football dans le pays. –

Youssoupha : Nouvel album ’Négritude’ en 2015

Avec Noir Désir, le rappeur a débuté une trilogie musicale. En 2015, il en sort le deuxième volet, un nouvel album intitulé NGRTD, anciennement annoncé sous le nom Négritude.

 Après le succès de l’album Noir Désir, sorti en indépendant et certifié disque de platine (120 000 exemplaires vendus), et une tournée de plus de 300 dates, Youssoupha revient le 18 mai 2015 avec un nouvel album intitulé Négritude, alias NGRTD. Il s’agit du volume 2 de ce qu’il appelle lui-même sa “trilogie noire”.
Au mois de janvier 2014, le rappeur a extrait le titre Bomayé, nouveau volet des “aventures extraordinaires de Bakary Potter”, son nom de baptême sur Twitter. En février 2015, c’est Entourage qui fait office de premier single officiel. “Ils prétendent tous faire du lourd, alors je reviens léger comme une plume”, clame Youssoupha sur une musique du jeune beatmaker J. Breal. L’album est également porté par le titre Love Musik, en duo avec Ayo.

En attendant cette sortie prometteuse, France Ô diffusait le 29 novembre 2013 à 21h40 le documentaire inédit Boma Yé – Retour à Kinshasa, qui suit les coulisses du premier concert de l’artiste à Kinshasa, sa ville natale. Entre retrouvailles familiales, témoignages, récit d’enfance et projets d’avenir, Youssoupha s’y livre comme jamais. Le portrait marquant d’un rappeur français qui retrouve ses racines congolaises.

Youssoupha : Nouvel album ’Négritude’ en 2015

Avec Noir Désir, le rappeur a débuté une trilogie musicale. En 2015, il en sort le deuxième volet, un nouvel album intitulé NGRTD, anciennement annoncé sous le nom Négritude.

 Après le succès de l’album Noir Désir, sorti en indépendant et certifié disque de platine (120 000 exemplaires vendus), et une tournée de plus de 300 dates, Youssoupha revient le 18 mai 2015 avec un nouvel album intitulé Négritude, alias NGRTD. Il s’agit du volume 2 de ce qu’il appelle lui-même sa “trilogie noire”.
Au mois de janvier 2014, le rappeur a extrait le titre Bomayé, nouveau volet des “aventures extraordinaires de Bakary Potter”, son nom de baptême sur Twitter. En février 2015, c’est Entourage qui fait office de premier single officiel. “Ils prétendent tous faire du lourd, alors je reviens léger comme une plume”, clame Youssoupha sur une musique du jeune beatmaker J. Breal. L’album est également porté par le titre Love Musik, en duo avec Ayo.

En attendant cette sortie prometteuse, France Ô diffusait le 29 novembre 2013 à 21h40 le documentaire inédit Boma Yé – Retour à Kinshasa, qui suit les coulisses du premier concert de l’artiste à Kinshasa, sa ville natale. Entre retrouvailles familiales, témoignages, récit d’enfance et projets d’avenir, Youssoupha s’y livre comme jamais. Le portrait marquant d’un rappeur français qui retrouve ses racines congolaises.

Cuba rayé de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme

C’est un pas supplémentaire dans la normalisation des relations entre Washington et La Havane. Ce vendredi soir, Cuba a été officiellement retirée de la liste des Etats soutenant le terrorisme. Barack Obama a annoncé la position de la Maison Blanche mi-avril et le Congrès avait 45 jours pour tenter de renverser cette décision. Ce délai qui expire donc aujourd’hui ouvre de nouvelles perspectives.

En l’absence d’une opposition majoritaire au Congrès, John Kerry a signé donc signé vendredi l’abrogation de la désignation de Cuba comme Etat soutenant le terrorisme. Washington refuse de lier le retrait de Cuba de la liste des Etats soutenant le terrorisme à la reprise des relations diplomatiques, mais le son de cloche est différent à La Havane. Raul Castro lui-même évoque ce 29 mai comme perspective de normalisation. Car même si l’embargo commercial imposé par les Américains depuis 50 ans n’est pas encore levé, le retrait de cette liste noire signifie pour Cuba la possibilité de recevoir des financements d’organismes internationaux, et l’accès au système bancaire mondial. Une bouffée d’air en perspective pour l’économie cubaine.

Les Républicains hostiles à la normalisation

Le Congrès américain est en vacances, l’éventualité d’un vote contre les projets de la Maison Blanche n’est plus d’actualité. Car si la démarche de Barack Obama en décembre dernier a surpris l’Amérique, l’idée depuis, a fait son chemin, et les élus qui s’y opposent sont de moins en moins nombreux. Des divergences subsistent cependant sur la question de la liberté qu’auront les diplomates américains de se déplacer à Cuba. Certains républicains n’ont pas caché leur mécontentement. Le président de la Chambre, John Boehner, a accusé Obama d’avoir beaucoup donné sans avoir rien reçu en échange, notamment dans le domaine du respect des droits de l’homme. Jeb Bush, ancien élu de Floride, un Etat qui accueille de nombreux Cubains, et candidat présidentiel potentiel, a dénoncé lui aussi des concessions unilatérales.

 Hausse des voyages vers Cuba

Les adversaires du retrait vont probablement essayer de bloquer la nomination d’un ambassadeur américain à La Havane, et continuer de s’opposer à la levée de l’embargo sur les transactions économiques et financières, dont Cuba a le plus besoin pour pouvoir décoller. Les Américains eux ont immédiatement profité des premières mesures d’assouplissement de l’embargo : tous les prétextes sont bons pour visiter La Havane, échanges éducatifs, scientifiques, religieux… Les voyages des Etats-Unis vers Cuba sont en hausse de 30% depuis janvier.

 

Nigeria: le discours de Buhari dominé par la lutte contre Boko Haram

Une investiture, une cérémonie pour l’histoire ce vendredi au Nigeria. Sur la grande place d’Abuja et devant un parterre de dignitaires étrangers, Goodluck Jonathan a officiellement cédé son poste de président à Muhammadu Buhari, pour ce qui est la première transition démocratique et pacifique du pays. Sans surprise, c’est la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram qui a dominé le discours du tout nouveau président.

Après avoir fait le serment de respecter la Constitution, Muhammadu Buhari a présenté la lutte contre Boko Haram comme l’une de ses priorités. « Nos forces de sécurité ont accompli des progrès ces dernières semaines, mais la victoire n’est pas possible en conservant un centre de commandement et de contrôle à Abuja », a déclaré Muhammadu Buhari qui a décidé de relocaliser ce centre de commandement à Maiduguri dans le nord-est du pays. Le président élu a surtout promis de retrouver les filles de Chibok qui avaient été enlevées, il y a plus d’un an, par les islamistes de Boko Haram. « Le gouvernement, a-t-il assuré, fera tout son possible pour les retrouver en vie ».

Par ailleurs, Muhammadu Buhari a réaffirmé la souveraineté de l’armée dans la lutte contre Boko Haram tout en promettant de mettre en place un mécanisme de contrôle contre toute forme de violation des droits humains qui auraient été commis par les forces armées. Boko Haram qui s’est signalé aujourd’hui même : sept personnes ont été tuées, plusieurs dizaines blessées, ce vendredi matin, par l’explosion de deux bombes lors d’un mariage dans l’Etat de Borno. L’armée tchadienne indique que des combats se sont aussi déroulés mercredi sur une île du lac Tchad lors desquels quatre soldats et une trentaine d’islamistes sont morts.

Au-delà de Boko Haram, le Nigeria connaît aussi d’autres problèmes que Muhammadu Buhari avait déjà présentés lors de sa campagne électorale. Pour lui, l’autre priorité de sa future administration, c’est surtout la relance de l’économie. Muhammadu Buhari veut assainir le secteur de l’énergie. Il a annoncé que des études seront menées pour assurer une meilleure distribution de l’électricité, notamment suite aux dernières pénuries qui ont paralysé le pays ces derniers mois. Il a aussi promis de lutter contre le chômage en relançant l’agriculture, ainsi que les industries locales.

Cuba rayé de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme

C’est un pas supplémentaire dans la normalisation des relations entre Washington et La Havane. Ce vendredi soir, Cuba a été officiellement retirée de la liste des Etats soutenant le terrorisme. Barack Obama a annoncé la position de la Maison Blanche mi-avril et le Congrès avait 45 jours pour tenter de renverser cette décision. Ce délai qui expire donc aujourd’hui ouvre de nouvelles perspectives.

En l’absence d’une opposition majoritaire au Congrès, John Kerry a signé donc signé vendredi l’abrogation de la désignation de Cuba comme Etat soutenant le terrorisme. Washington refuse de lier le retrait de Cuba de la liste des Etats soutenant le terrorisme à la reprise des relations diplomatiques, mais le son de cloche est différent à La Havane. Raul Castro lui-même évoque ce 29 mai comme perspective de normalisation. Car même si l’embargo commercial imposé par les Américains depuis 50 ans n’est pas encore levé, le retrait de cette liste noire signifie pour Cuba la possibilité de recevoir des financements d’organismes internationaux, et l’accès au système bancaire mondial. Une bouffée d’air en perspective pour l’économie cubaine.

Les Républicains hostiles à la normalisation

Le Congrès américain est en vacances, l’éventualité d’un vote contre les projets de la Maison Blanche n’est plus d’actualité. Car si la démarche de Barack Obama en décembre dernier a surpris l’Amérique, l’idée depuis, a fait son chemin, et les élus qui s’y opposent sont de moins en moins nombreux. Des divergences subsistent cependant sur la question de la liberté qu’auront les diplomates américains de se déplacer à Cuba. Certains républicains n’ont pas caché leur mécontentement. Le président de la Chambre, John Boehner, a accusé Obama d’avoir beaucoup donné sans avoir rien reçu en échange, notamment dans le domaine du respect des droits de l’homme. Jeb Bush, ancien élu de Floride, un Etat qui accueille de nombreux Cubains, et candidat présidentiel potentiel, a dénoncé lui aussi des concessions unilatérales.

 Hausse des voyages vers Cuba

Les adversaires du retrait vont probablement essayer de bloquer la nomination d’un ambassadeur américain à La Havane, et continuer de s’opposer à la levée de l’embargo sur les transactions économiques et financières, dont Cuba a le plus besoin pour pouvoir décoller. Les Américains eux ont immédiatement profité des premières mesures d’assouplissement de l’embargo : tous les prétextes sont bons pour visiter La Havane, échanges éducatifs, scientifiques, religieux… Les voyages des Etats-Unis vers Cuba sont en hausse de 30% depuis janvier.

 

Nigeria: le discours de Buhari dominé par la lutte contre Boko Haram

Une investiture, une cérémonie pour l’histoire ce vendredi au Nigeria. Sur la grande place d’Abuja et devant un parterre de dignitaires étrangers, Goodluck Jonathan a officiellement cédé son poste de président à Muhammadu Buhari, pour ce qui est la première transition démocratique et pacifique du pays. Sans surprise, c’est la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram qui a dominé le discours du tout nouveau président.

Après avoir fait le serment de respecter la Constitution, Muhammadu Buhari a présenté la lutte contre Boko Haram comme l’une de ses priorités. « Nos forces de sécurité ont accompli des progrès ces dernières semaines, mais la victoire n’est pas possible en conservant un centre de commandement et de contrôle à Abuja », a déclaré Muhammadu Buhari qui a décidé de relocaliser ce centre de commandement à Maiduguri dans le nord-est du pays. Le président élu a surtout promis de retrouver les filles de Chibok qui avaient été enlevées, il y a plus d’un an, par les islamistes de Boko Haram. « Le gouvernement, a-t-il assuré, fera tout son possible pour les retrouver en vie ».

Par ailleurs, Muhammadu Buhari a réaffirmé la souveraineté de l’armée dans la lutte contre Boko Haram tout en promettant de mettre en place un mécanisme de contrôle contre toute forme de violation des droits humains qui auraient été commis par les forces armées. Boko Haram qui s’est signalé aujourd’hui même : sept personnes ont été tuées, plusieurs dizaines blessées, ce vendredi matin, par l’explosion de deux bombes lors d’un mariage dans l’Etat de Borno. L’armée tchadienne indique que des combats se sont aussi déroulés mercredi sur une île du lac Tchad lors desquels quatre soldats et une trentaine d’islamistes sont morts.

Au-delà de Boko Haram, le Nigeria connaît aussi d’autres problèmes que Muhammadu Buhari avait déjà présentés lors de sa campagne électorale. Pour lui, l’autre priorité de sa future administration, c’est surtout la relance de l’économie. Muhammadu Buhari veut assainir le secteur de l’énergie. Il a annoncé que des études seront menées pour assurer une meilleure distribution de l’électricité, notamment suite aux dernières pénuries qui ont paralysé le pays ces derniers mois. Il a aussi promis de lutter contre le chômage en relançant l’agriculture, ainsi que les industries locales.

Burundi : deux grenades ont explosé dans le centre-ville de Bujumbura

Deux grenades ont explosé ce vendredi Bujumbura alors que les manifestations contre la candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza se poursuivent dans la capitale burundaise.

« Nyombare n’a pas fui, il est parti chercher de l’aide ! » entonnaient ce matin les manifestants tandis que leur mobilisation a repris de plus belle ce matin dans les quartiers de Bujumbura.

A Mutakura, la police est intervenue à coups de gaz lacrymogène et de tirs à balles réelles pour disperser les quelques 150 manifestants qui avaient barricadé la Route nationale 9. Un bulldozer a ensuite emporté avec lui troncs d’arbres et amas de débris qui barraient la route.

Deux blessés

A deux jours du sommet de la communauté est-africaine, dernière chance de résoudre diplomatiquement la crise avant les élections contestées du 5 juin, les manifestants tentent le tout pour le tout. Beaucoup souhaitent rejoindre le centre-ville pour donner un signe fort à la communauté internationale.

A 12h30, une grenade est lancée sur un véhicule garé devant le siège de la banque kényane KCB en plein centre de Bujumbura. La KCB est la banque de tous les candidats à l’exil car elle a de nombreuses succursales dans la sous-région. Un passant et un enfant des rues sont légèrement blessés.

Puis une autre grenade explose vers 16h, dans un bus vide garé près du marché central, deux badauds sont blessés. Toujours pas de revendications mais plus question d’atteindre le centre-ville pour manifester. Pour beaucoup, le président Nkurunziza a réussi son coup, encore une fois. La nuit tombe sous un climat de tension extrême : que peut-il encore se passer ?

Burundi : deux grenades ont explosé dans le centre-ville de Bujumbura

Deux grenades ont explosé ce vendredi Bujumbura alors que les manifestations contre la candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza se poursuivent dans la capitale burundaise.

« Nyombare n’a pas fui, il est parti chercher de l’aide ! » entonnaient ce matin les manifestants tandis que leur mobilisation a repris de plus belle ce matin dans les quartiers de Bujumbura.

A Mutakura, la police est intervenue à coups de gaz lacrymogène et de tirs à balles réelles pour disperser les quelques 150 manifestants qui avaient barricadé la Route nationale 9. Un bulldozer a ensuite emporté avec lui troncs d’arbres et amas de débris qui barraient la route.

Deux blessés

A deux jours du sommet de la communauté est-africaine, dernière chance de résoudre diplomatiquement la crise avant les élections contestées du 5 juin, les manifestants tentent le tout pour le tout. Beaucoup souhaitent rejoindre le centre-ville pour donner un signe fort à la communauté internationale.

A 12h30, une grenade est lancée sur un véhicule garé devant le siège de la banque kényane KCB en plein centre de Bujumbura. La KCB est la banque de tous les candidats à l’exil car elle a de nombreuses succursales dans la sous-région. Un passant et un enfant des rues sont légèrement blessés.

Puis une autre grenade explose vers 16h, dans un bus vide garé près du marché central, deux badauds sont blessés. Toujours pas de revendications mais plus question d’atteindre le centre-ville pour manifester. Pour beaucoup, le président Nkurunziza a réussi son coup, encore une fois. La nuit tombe sous un climat de tension extrême : que peut-il encore se passer ?

vendredi 29 mai 2015

Blatter puissance 5: Sans surprise, Sepp Blatter a été réélu à la présidence de la FIFA

Sepp Blatter fera donc quatre années de plus à la tête de la FIFA. Vendredi, les 209 présidents des Fédérations nationales ont élu à 133 voix contre 70 le Suisse qui entame donc son 5e mandat à la tête de l’instance dirigeante du football mondial. S’il fallait les 2/3 des voix à Blatter pour être élu au premier tour, le Prince Ali s’est retiré avant le deuxième tour, devant l’écart avec son adversaire.

Mais ce succès, deux jours après les arrestations de plusieurs membres de l’organisation, fut loin d’être aussi aisé que les trois précédents. Evidemment, le scandale, celui de trop comme l’a déclaré Michel Platini la veille, a attiré à Sepp Blatter beaucoup d’inimité. Les pales applaudissements, lorsqu’il s’est présenté sur le podium, en sont la preuve. Désormais, le plus dur commence pour Blatter. Il devra surement faire face à la justice à un moment donné, mais aussi à la défiance de l’UEFA, qui a menacé de faire sécession en cas de réélection de Blatter.

Il ne reste désormais plus qu’à attendre le prochain séisme au sein de la gouvernance du football mondial. Et ce dernier ne devrait pas tarder à arriver.

 

Blatter puissance 5: Sans surprise, Sepp Blatter a été réélu à la présidence de la FIFA

Sepp Blatter fera donc quatre années de plus à la tête de la FIFA. Vendredi, les 209 présidents des Fédérations nationales ont élu à 133 voix contre 70 le Suisse qui entame donc son 5e mandat à la tête de l’instance dirigeante du football mondial. S’il fallait les 2/3 des voix à Blatter pour être élu au premier tour, le Prince Ali s’est retiré avant le deuxième tour, devant l’écart avec son adversaire.

Mais ce succès, deux jours après les arrestations de plusieurs membres de l’organisation, fut loin d’être aussi aisé que les trois précédents. Evidemment, le scandale, celui de trop comme l’a déclaré Michel Platini la veille, a attiré à Sepp Blatter beaucoup d’inimité. Les pales applaudissements, lorsqu’il s’est présenté sur le podium, en sont la preuve. Désormais, le plus dur commence pour Blatter. Il devra surement faire face à la justice à un moment donné, mais aussi à la défiance de l’UEFA, qui a menacé de faire sécession en cas de réélection de Blatter.

Il ne reste désormais plus qu’à attendre le prochain séisme au sein de la gouvernance du football mondial. Et ce dernier ne devrait pas tarder à arriver.

 

Meeting Ostrava: Bonne rentrée d’Usain Bolt, record du Kenya pour Yego

Usain Bolt a réussi sa rentrée mardi au Meeting d’Ostrava en République Tchèque en remportant le 200 m. Sous la pluie et parti au couloir 5, le recordman du monde de la distance survole la course en 20s 13. Bolt devance l’Américain Isiah Yong (20 »35) et le Grec Lykourgos Stefanos Tsakonas (20 »62).

Autre performance lors de ce Meeting, celle du kényan Julius Yego qui s’impose au lancer du Javelot avec un jet à 86m 88. Il établit au passage un nouveau record de la discipline du Kenya. Yego détenait déjà le précédent record avec 85.40m qui datait des championnats du monde 2013 où il avait terminé 4e.

Mauvaise nouvelle par contre pour le champion du monde du 800m, David Rudisha qui s’est blessé à la cuisse alors qu’il s’était aligné sur 600 m.

Meeting Ostrava: Bonne rentrée d’Usain Bolt, record du Kenya pour Yego

Usain Bolt a réussi sa rentrée mardi au Meeting d’Ostrava en République Tchèque en remportant le 200 m. Sous la pluie et parti au couloir 5, le recordman du monde de la distance survole la course en 20s 13. Bolt devance l’Américain Isiah Yong (20 »35) et le Grec Lykourgos Stefanos Tsakonas (20 »62).

Autre performance lors de ce Meeting, celle du kényan Julius Yego qui s’impose au lancer du Javelot avec un jet à 86m 88. Il établit au passage un nouveau record de la discipline du Kenya. Yego détenait déjà le précédent record avec 85.40m qui datait des championnats du monde 2013 où il avait terminé 4e.

Mauvaise nouvelle par contre pour le champion du monde du 800m, David Rudisha qui s’est blessé à la cuisse alors qu’il s’était aligné sur 600 m.

Akinwumi Adesina élu président de la Banque africaine de développement

Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de développement, réunis ce jeudi 28 mai à Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina pour succéder au Rwandais Donald Kaberuka à la présidence de l’institution panafricaine. Huit personnalités africaines s’étaient portées candidates à ce poste.

Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de développement, réunis ce jeudi 28 mai à Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina pour succéder au Rwandais Donald Kaberuka à la présidence de l’institution panafricaine. 8 personnalités africaines s’étaient portées candidates à ce poste.

Après six tours de scrutin, Akinwumi Adesina a été élu avec 58,1% des voix (60,5% des voix africaines), devant le Tchadien Bédoumra Kordjé (31.6% des voix) et la Capverdienne Cristina Duarte (10,27%). Le Nigérian a ainsi décroché la double-majorité requise pour prendre la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) : celle des voix africaines et celle des voix totales.

Propulsé candidat par le président nigérian sortant Goodluck Jonathan, mais confirmé par Muhammadu Buhari ensuite, Adesina aura déjoué tous les pronostics selon lesquels un ressortissant d’un grand pays ne pouvait être élu à la tête de la BAD. Le fait qu’Adesina n’ait jamais été ministre des Finances était avancé aussi comme un point faible.

Course en tête

Pourtant, du 1er au 6ème tour, Adesina aura fait la course en tête, obtenant dès le départ 25,98% des voix totales et environ 21% des voix africaines.

A peine élu, le nouveau président de la BAD a pris dans ses bras Ngozi Okonjo-Iweala, encore ministre des Finances du Nigeria pour quelques jours. La réformatrice nigériane, réputée et admirée dans les cercles occidentaux, a largement porté la candidature d’Adesina, faisant un intense lobbbying pour lui. Ce dernier a commencé son discours en français, une langue qu’il maîtrise parfaitement, rappelant qu’il avait vécu 5 ans en Côte d’Ivoire. Il a adressé de larges remerciements, saluant à nouveau “l’excellent président Kaberuka”.

Akinwumi Adesina élu président de la Banque africaine de développement

Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de développement, réunis ce jeudi 28 mai à Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina pour succéder au Rwandais Donald Kaberuka à la présidence de l’institution panafricaine. Huit personnalités africaines s’étaient portées candidates à ce poste.

Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de développement, réunis ce jeudi 28 mai à Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina pour succéder au Rwandais Donald Kaberuka à la présidence de l’institution panafricaine. 8 personnalités africaines s’étaient portées candidates à ce poste.

Après six tours de scrutin, Akinwumi Adesina a été élu avec 58,1% des voix (60,5% des voix africaines), devant le Tchadien Bédoumra Kordjé (31.6% des voix) et la Capverdienne Cristina Duarte (10,27%). Le Nigérian a ainsi décroché la double-majorité requise pour prendre la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) : celle des voix africaines et celle des voix totales.

Propulsé candidat par le président nigérian sortant Goodluck Jonathan, mais confirmé par Muhammadu Buhari ensuite, Adesina aura déjoué tous les pronostics selon lesquels un ressortissant d’un grand pays ne pouvait être élu à la tête de la BAD. Le fait qu’Adesina n’ait jamais été ministre des Finances était avancé aussi comme un point faible.

Course en tête

Pourtant, du 1er au 6ème tour, Adesina aura fait la course en tête, obtenant dès le départ 25,98% des voix totales et environ 21% des voix africaines.

A peine élu, le nouveau président de la BAD a pris dans ses bras Ngozi Okonjo-Iweala, encore ministre des Finances du Nigeria pour quelques jours. La réformatrice nigériane, réputée et admirée dans les cercles occidentaux, a largement porté la candidature d’Adesina, faisant un intense lobbbying pour lui. Ce dernier a commencé son discours en français, une langue qu’il maîtrise parfaitement, rappelant qu’il avait vécu 5 ans en Côte d’Ivoire. Il a adressé de larges remerciements, saluant à nouveau “l’excellent président Kaberuka”.

Ali Bin Al Hussein, le prince qui veut être roi du football mondial

Le prince Ali Bin Al Hussein de Jordanie est l’autre candidat à la présidence de la Fifa. Vice-président de l’organisation depuis 2011, il se retrouve face au Suisse Sepp Blatter. Son souhait, inscrit sur le site web de l’association jordanienne de football, est qu’on parle du football et moins de la Fifa.

Rien ne prédestinait le prince Ali à briguer la présidence de la Fifa. A l’école, il est champion de lutte romaine. Il étudie ensuite à l’académie militaire de Sandhurst en Grande-Bretagne comme ses frères. Il intègre la garde royale, devient spécialiste sécurité. On le dit très proche de sa sœur Haya, championne elle d’équitation. Il fera d’ailleurs un voyage à cheval de Jordanie au Caucase pour rappeler l’exode des Circassiens jusqu’en Jordanie. Il parle d’ailleurs arabe, anglais et circassien.

En 1999, à 24 ans, le prince devient président de la fédération jordanienne de football. Le pays compte plusieurs clubs amateurs. C’est tout. Le prince Ali crée des centres dans tout le royaume. La fédération peut y repérer de nouveaux talents. La jeunesse et le sport, c’est aussi son credo à la présidence de l’association de l’Asie occidentale pour le football. En 2012, il mène campagne pour lever l’interdiction du voile islamique dans les compétitions de football. C’est lui aussi qui relance l’équipe de foot féminine en Jordanie. Il aime à parler de la responsabilité sociale du sport et surtout du football.

Depuis son élection au poste de vice-président de la Fifa en 2011, il s’est aussi forgé une image de « Monsieur Propre ». Il a plusieurs fois insisté sur l’importance de la transparence et a appelé à un vrai ménage anticorruption au sein de l’organisation. On le dit discret mais déterminé. Il a les qualités d’un chef. Le fils du roi Hussein souhaite monter sur le trône du football mondial. Un rêve peut-être inaccessible. Mais un rêve qui séduit beaucoup de pays arabes du Moyen-Orient et du Golfe où le football est le seul sport populaire.

Une enquête ouverte contre Abubakar Shekau pour crimes contre l’humanité

Une enquête a été ouverte par un juge espagnol à l’encontre du chef de Boko Haram pour terrorisme et crimes contre l’humanité.

Le juge Fernando Andreu, de l’Audience nationale à Madrid, capitale de l’Espagne a ouvert une information judiciaire à l’encontre du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, à la demande du parquet espagnol, rapporte Ouest France, ce jeudi.

Il s’agit de la première instruction judiciaire ouverte au nom du principe de justice universelle. Le juge s’estime compétent en l’absence d’une enquête internationale.

Le parquet indique s’appuyer sur des faits de « harcèlement » et de « pressions » à l’encontre d’une religieuse espagnol en mars 2013, dans la ville de Ganye, au nord-est du Nigeria. La religieuse avait réussi à fuir avec l’aide des services de sécurité nigérians.

La loi de justice universelle

Boko Haram « mène une attaque généralisée et systématique contre une partie de la population civile pour créer un État islamique », a indiqué Fernando Andreu.

La loi de justice universelle avait permis l’ouverture d’une enquête en Espagne en 1998 sur les crimes commis par l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, qui vivait alors en Espagne. Depuis, le champ d’application de la loi a été réduit.

Le groupe rebelle extrémiste aurait tué plus de 15 000 personnes depuis 2009 et entraînait le déplacement de 1,5 millions de personnes.

La France assure de son entière coopération avec la Centrafrique dans l’enquête sur les viols d’enfants

La présidence française a assuré mercredi de son entière coopération avec la justice centrafricaine dans l’enquête sur les viols d’enfants commis par des soldats français à Bangui.

La présidence française a indiqué mercredi dans un communiqué que la justice française était en « parfaite coopération » avec la République de Centrafrique dans l’enquête sur les viols de mineurs commis par des soldats français à Bangui.

Le texte a été publié à l’issue d’une rencontre à l’Elysée entre la Présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza et le chef d’Etat français François Hollande.

Regret de n’avoir pas été informé plus tôt

La Présidente de Centrafrique avait dans un premier temps regretté de n’avoir pas été informé plus tôt de la procédure en cours.

Selon des informations révélées par « The Guardian », mercredi 29 avril, la France a lancé une enquête, depuis juillet 2014, à l’encontre de soldats français accusés de viols sur mineurs en Centrafrique. Le Président français, François Hollande, avait alors indiqué qu’il serait « implacable » contre d’éventuels coupables.

Le chef d’Etat français s’est par ailleurs félicité des résultats du Forum de Bangui qu’il a qualifié de « nouveau progrès vers la paix en République Centrafricaine », selon Ouest France.

Ali Bin Al Hussein, le prince qui veut être roi du football mondial

Le prince Ali Bin Al Hussein de Jordanie est l’autre candidat à la présidence de la Fifa. Vice-président de l’organisation depuis 2011, il se retrouve face au Suisse Sepp Blatter. Son souhait, inscrit sur le site web de l’association jordanienne de football, est qu’on parle du football et moins de la Fifa.

Rien ne prédestinait le prince Ali à briguer la présidence de la Fifa. A l’école, il est champion de lutte romaine. Il étudie ensuite à l’académie militaire de Sandhurst en Grande-Bretagne comme ses frères. Il intègre la garde royale, devient spécialiste sécurité. On le dit très proche de sa sœur Haya, championne elle d’équitation. Il fera d’ailleurs un voyage à cheval de Jordanie au Caucase pour rappeler l’exode des Circassiens jusqu’en Jordanie. Il parle d’ailleurs arabe, anglais et circassien.

En 1999, à 24 ans, le prince devient président de la fédération jordanienne de football. Le pays compte plusieurs clubs amateurs. C’est tout. Le prince Ali crée des centres dans tout le royaume. La fédération peut y repérer de nouveaux talents. La jeunesse et le sport, c’est aussi son credo à la présidence de l’association de l’Asie occidentale pour le football. En 2012, il mène campagne pour lever l’interdiction du voile islamique dans les compétitions de football. C’est lui aussi qui relance l’équipe de foot féminine en Jordanie. Il aime à parler de la responsabilité sociale du sport et surtout du football.

Depuis son élection au poste de vice-président de la Fifa en 2011, il s’est aussi forgé une image de « Monsieur Propre ». Il a plusieurs fois insisté sur l’importance de la transparence et a appelé à un vrai ménage anticorruption au sein de l’organisation. On le dit discret mais déterminé. Il a les qualités d’un chef. Le fils du roi Hussein souhaite monter sur le trône du football mondial. Un rêve peut-être inaccessible. Mais un rêve qui séduit beaucoup de pays arabes du Moyen-Orient et du Golfe où le football est le seul sport populaire.

Une enquête ouverte contre Abubakar Shekau pour crimes contre l’humanité

Une enquête a été ouverte par un juge espagnol à l’encontre du chef de Boko Haram pour terrorisme et crimes contre l’humanité.

Le juge Fernando Andreu, de l’Audience nationale à Madrid, capitale de l’Espagne a ouvert une information judiciaire à l’encontre du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, à la demande du parquet espagnol, rapporte Ouest France, ce jeudi.

Il s’agit de la première instruction judiciaire ouverte au nom du principe de justice universelle. Le juge s’estime compétent en l’absence d’une enquête internationale.

Le parquet indique s’appuyer sur des faits de « harcèlement » et de « pressions » à l’encontre d’une religieuse espagnol en mars 2013, dans la ville de Ganye, au nord-est du Nigeria. La religieuse avait réussi à fuir avec l’aide des services de sécurité nigérians.

La loi de justice universelle

Boko Haram « mène une attaque généralisée et systématique contre une partie de la population civile pour créer un État islamique », a indiqué Fernando Andreu.

La loi de justice universelle avait permis l’ouverture d’une enquête en Espagne en 1998 sur les crimes commis par l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, qui vivait alors en Espagne. Depuis, le champ d’application de la loi a été réduit.

Le groupe rebelle extrémiste aurait tué plus de 15 000 personnes depuis 2009 et entraînait le déplacement de 1,5 millions de personnes.

La France assure de son entière coopération avec la Centrafrique dans l’enquête sur les viols d’enfants

La présidence française a assuré mercredi de son entière coopération avec la justice centrafricaine dans l’enquête sur les viols d’enfants commis par des soldats français à Bangui.

La présidence française a indiqué mercredi dans un communiqué que la justice française était en « parfaite coopération » avec la République de Centrafrique dans l’enquête sur les viols de mineurs commis par des soldats français à Bangui.

Le texte a été publié à l’issue d’une rencontre à l’Elysée entre la Présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza et le chef d’Etat français François Hollande.

Regret de n’avoir pas été informé plus tôt

La Présidente de Centrafrique avait dans un premier temps regretté de n’avoir pas été informé plus tôt de la procédure en cours.

Selon des informations révélées par « The Guardian », mercredi 29 avril, la France a lancé une enquête, depuis juillet 2014, à l’encontre de soldats français accusés de viols sur mineurs en Centrafrique. Le Président français, François Hollande, avait alors indiqué qu’il serait « implacable » contre d’éventuels coupables.

Le chef d’Etat français s’est par ailleurs félicité des résultats du Forum de Bangui qu’il a qualifié de « nouveau progrès vers la paix en République Centrafricaine », selon Ouest France.

jeudi 28 mai 2015

Scandale à la FIFA, le Maroc rattrapé par France 98

Candidat à l’organisation de la Coupe du monde 1998 face à la France, le Maroc voit son nom cité dans la vaste affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, pour avoir acheté au moins un vote.

Le scandale qui éclabousse actuellement la FIFA et qui est déjà rebaptisé “Fifagate” n’a sans doute pas fini de livrer tous ses secrets. Depuis l’arrestation de près d’une dizaine de membres de la FIFA et les accusations corruption de la justice américaine au sujet de l’attribution de plusieurs Coupes du monde, les affaires s’enchaînent. Et si les Mondiaux 2018 (Russie) et 2022 (Qatar) sont dans le viseur des instances américaines, celle de 2010 l’est également, l’Afrique du Sud étant soupçonnée d’avoir acheté les votes de l’Union caribéenne de football au détriment du Maroc, son concurrent pour l’organisation de la compétition.

Un Maroc loin d’être lavé de tous soupçons puisqu’il est lui aussi mis en cause pour des faits qui remontent à 1998 et l’attribution du Mondial à la France. Déjà candidat à l’organisation à l’époque, le royaume chérifien est soupçonné d’avoir acheté la voix d’au moins un des votants, selon des documents publiés par le justice américaine.

Information présente au milieu des charges retenues contre Chuck Blazer, ancien président de la Concacaf et considéré comme la taupe de la justice américaine. Un “schéma de corruption relatif à la Coupe du monde 1998“, y est décrit, Blazer indiquant comment il s’est rendu au Maroc dans les mois qui ont précédé le vote, en compagnie du “co-conspirateur #1“, (à savoir Jack Warner, alors président de la Concacaf), et comment ce dernier a accepté de voter en faveur de la candidature marocaine en échange d’un pot-de-vin.

Ancien haut fonctionnaire du football, Warner, désormais 72 ans, s’est rendu mercredi aux autorités policières de Trinité-et-Tobago afin d’être entendu. L’ancien patron de la Concacaf, qui a indiqué avoir effectivement voté pour le Maroc au moment des faits, est soupçonné d’avoir abusé de sa position pour détourner une partie des sommes perçues durant toute sa carrière. Au final, dans ce duel qui l’opposait à la France, le Maroc avait perdu par 12 voix contre 7. L’enquête suit son cours.

Scandale à la FIFA, le Maroc rattrapé par France 98

Candidat à l’organisation de la Coupe du monde 1998 face à la France, le Maroc voit son nom cité dans la vaste affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, pour avoir acheté au moins un vote.

Le scandale qui éclabousse actuellement la FIFA et qui est déjà rebaptisé “Fifagate” n’a sans doute pas fini de livrer tous ses secrets. Depuis l’arrestation de près d’une dizaine de membres de la FIFA et les accusations corruption de la justice américaine au sujet de l’attribution de plusieurs Coupes du monde, les affaires s’enchaînent. Et si les Mondiaux 2018 (Russie) et 2022 (Qatar) sont dans le viseur des instances américaines, celle de 2010 l’est également, l’Afrique du Sud étant soupçonnée d’avoir acheté les votes de l’Union caribéenne de football au détriment du Maroc, son concurrent pour l’organisation de la compétition.

Un Maroc loin d’être lavé de tous soupçons puisqu’il est lui aussi mis en cause pour des faits qui remontent à 1998 et l’attribution du Mondial à la France. Déjà candidat à l’organisation à l’époque, le royaume chérifien est soupçonné d’avoir acheté la voix d’au moins un des votants, selon des documents publiés par le justice américaine.

Information présente au milieu des charges retenues contre Chuck Blazer, ancien président de la Concacaf et considéré comme la taupe de la justice américaine. Un “schéma de corruption relatif à la Coupe du monde 1998“, y est décrit, Blazer indiquant comment il s’est rendu au Maroc dans les mois qui ont précédé le vote, en compagnie du “co-conspirateur #1“, (à savoir Jack Warner, alors président de la Concacaf), et comment ce dernier a accepté de voter en faveur de la candidature marocaine en échange d’un pot-de-vin.

Ancien haut fonctionnaire du football, Warner, désormais 72 ans, s’est rendu mercredi aux autorités policières de Trinité-et-Tobago afin d’être entendu. L’ancien patron de la Concacaf, qui a indiqué avoir effectivement voté pour le Maroc au moment des faits, est soupçonné d’avoir abusé de sa position pour détourner une partie des sommes perçues durant toute sa carrière. Au final, dans ce duel qui l’opposait à la France, le Maroc avait perdu par 12 voix contre 7. L’enquête suit son cours.

Info Décalée (28 mai 2015)

Info Décalée (28 mai 2015)

USA: Un petit garçon de deux ans s’est tué d’une balle dans la tête en maniant une arme chargée

Un petit garçon de deux ans s’est tué d’une balle dans la tête en maniant une arme chargée qu’il avait trouvée sur une commode dans une maison particulière de Lunenburg, en Virginie (est).

Il était seul dans une chambre où il a trouvé un pistolet, chargé, sur une commode.  Il l’a saisi et a actionné la gâchette, se blessant à la tête. Transporté à l’hôpital VCU de Richmond, il est mort mercredi de ses blessures.

USA: Un petit garçon de deux ans s’est tué d’une balle dans la tête en maniant une arme chargée

Un petit garçon de deux ans s’est tué d’une balle dans la tête en maniant une arme chargée qu’il avait trouvée sur une commode dans une maison particulière de Lunenburg, en Virginie (est).

Il était seul dans une chambre où il a trouvé un pistolet, chargé, sur une commode.  Il l’a saisi et a actionné la gâchette, se blessant à la tête. Transporté à l’hôpital VCU de Richmond, il est mort mercredi de ses blessures.

Lucy, l’australopithèque, n’est plus l’unique ancêtre de l’homme

Une équipe de chercheurs a découvert une nouvelle espèce d’hominidé en Ethiopie. Les restes fossiles de cette espèce ont été retrouvés à quelques kilomètres seulement du squelette de Lucy, célèbre australopithèque, considérée comme la « mère de l’Humanité ».

Beaucoup considère Lucy, australopithèque de 1,10 mètre découverte en 1974, comme l’ancêtre direct de l’homme. Mais elle pourrait ne plus être notre seul parent éloigné. En mars 2011, des chercheurs ont découvert des mâchoires et des dents, datant de 3,3 à 3,5 millions d’années, soit 100 000 ans plus jeunes que Lucy. Ces restes ont été retrouvés dans la région de l’Afar, située à l’est de l’Ethiopie. Seulement 35 kilomètres séparent ces ossements de l’endroit où vivait l’Australopithecus Afarensis, espèce à laquelle appartenait Lucy. Pour l’équipe à l’origine de la découverte, la morphologie de ces restes les rattache au genre des australopithèques.

Un voisin baptisé « Australopithecus Deyiremeda »

Toutefois, quelques différences permettent aux scientifiques d’affirmer que les ossements proviennent d’une nouvelle espèce. La forme et la taille des dents mais également les mâchoires, plus robustes chez l’Australopithecus Deyiremeda, nom qui lui a été donné, signifiant « parent proche » en langue Afar. Pour Yohannes Haile-Selassie, du Musée d’histoire naturelle de Cleveland et principal auteur de la découverte, ce parent de Lucy « est une nouvelle confirmation qu’Australopithecus Afarensis n’est pas la seule espèce potentiellement ancêtre de l’homme qui vivait dans la région éthiopienne de l’Afar ». L’hypothèse ancienne selon laquelle Lucy serait « la mère de l’Humanité » est donc de plus en plus contestée par les paléontologues.

Plusieurs découvertes, notamment au Tchad et au Kenya ont permis aux scientifiques d’affirmer qu’il y avait eu plusieurs espèces d’hominidés pour la période allant de 3 à 4 millions d’années. Une théorie que viennent confirmer ces restes fossiles retrouvés en Ethiopie. Les chercheurs avancent d’ores et déjà que l’Australopithecus Afarensis et l’Australopithecus Deyiremeda ont vécu à la même période, il y a 3,5 millions d’années.

Lucy, l’australopithèque, n’est plus l’unique ancêtre de l’homme

Une équipe de chercheurs a découvert une nouvelle espèce d’hominidé en Ethiopie. Les restes fossiles de cette espèce ont été retrouvés à quelques kilomètres seulement du squelette de Lucy, célèbre australopithèque, considérée comme la « mère de l’Humanité ».

Beaucoup considère Lucy, australopithèque de 1,10 mètre découverte en 1974, comme l’ancêtre direct de l’homme. Mais elle pourrait ne plus être notre seul parent éloigné. En mars 2011, des chercheurs ont découvert des mâchoires et des dents, datant de 3,3 à 3,5 millions d’années, soit 100 000 ans plus jeunes que Lucy. Ces restes ont été retrouvés dans la région de l’Afar, située à l’est de l’Ethiopie. Seulement 35 kilomètres séparent ces ossements de l’endroit où vivait l’Australopithecus Afarensis, espèce à laquelle appartenait Lucy. Pour l’équipe à l’origine de la découverte, la morphologie de ces restes les rattache au genre des australopithèques.

Un voisin baptisé « Australopithecus Deyiremeda »

Toutefois, quelques différences permettent aux scientifiques d’affirmer que les ossements proviennent d’une nouvelle espèce. La forme et la taille des dents mais également les mâchoires, plus robustes chez l’Australopithecus Deyiremeda, nom qui lui a été donné, signifiant « parent proche » en langue Afar. Pour Yohannes Haile-Selassie, du Musée d’histoire naturelle de Cleveland et principal auteur de la découverte, ce parent de Lucy « est une nouvelle confirmation qu’Australopithecus Afarensis n’est pas la seule espèce potentiellement ancêtre de l’homme qui vivait dans la région éthiopienne de l’Afar ». L’hypothèse ancienne selon laquelle Lucy serait « la mère de l’Humanité » est donc de plus en plus contestée par les paléontologues.

Plusieurs découvertes, notamment au Tchad et au Kenya ont permis aux scientifiques d’affirmer qu’il y avait eu plusieurs espèces d’hominidés pour la période allant de 3 à 4 millions d’années. Une théorie que viennent confirmer ces restes fossiles retrouvés en Ethiopie. Les chercheurs avancent d’ores et déjà que l’Australopithecus Afarensis et l’Australopithecus Deyiremeda ont vécu à la même période, il y a 3,5 millions d’années.