L’opposition burundaise s’est levée, ce mercredi, contre la tenue des élections générales qu’elle juge impossibles, dans un communiqué commun, ce mercredi 27 mai 2015.
Le contexte politique et sécuritaire est invoqué pour justifier cette volonté d’annuler les scrutins. L’opposition craint un « hold-up électoral », dénonçant le contrôle exercé par le pouvoir sur l’organe de contrôle des élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), rapporte Le Figaro.
Une guerre civile « prévisible » ?
Elle met en garde la communauté internationale qui pourrait être complice d’une guerre civile « prévisible » si elle soutenait l’organisation de ces élections.
Cette annonce intervient neuf jours avant la date prévue pour ces élections législatives et municipales. La Présidentielle doit se tenir le 26 juin prochain.
La France suspend sa coopération sécuritaire
La France a annoncé, mardi, suspendre sa coopération sécuritaire avec le Burundi, alors que la Belgique avait déjà suspendu notamment son aide aux processus électoraux ainsi que l’Union Africaine et l’Union Européenne.
Alors qu’une nouvelle réunion de crise de la communauté d’Afrique de l’Est se tiendra, le 31 mai prochain, en Tanzanie, des tirs ont été entendus dans la capitale burundaise, Bujumbura, mardi, en début de soirée. Les manifestations contre la candidature à un troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza se poursuivent.
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