lundi 29 juin 2015
Le président Buhari congédie le conseil d’administration de la compagnie pétrolière nationale
Le président nigérian Muhammadu Buhari a décidé, le 26 juin, de dissoudre le conseil d’administration de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), entamant ainsi l’application de sa promesse électorale de lutter farouchement contre la corruption qui mine l’économie de la première puissance économique africaine.
«M. Buhari a dissous, avec effet immédiat, le conseil d’administration de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC)», annonce un communiqué du responsable de la fonction publique. Cette dissolution est perçue comme étant une première étape vers une enquête approfondie sur les activités de cette compagnie pétrolière éclaboussée à maintes reprises par des scandales de corruption.
«Le renvoi du conseil d’administration de la NNPC était attendu car l’odeur de moisi et de puanteur qui sortait de cet endroit est en train de tous nous suffoquer dans le pays», a déclaré l’avocat et défenseur des droits Festus Keyamo. La NNPC produit 445 000 barils de carburant par jour grâce à ses quatre raffineries, dont trois sont situées dans le delta du Niger, au sud, d’où provient la majorité du pétrole nigérian. Avec 2 millions de barils de brut par jour, le Nigeria est le premier producteur africain d’or noir.
Le président Buhari congédie le conseil d’administration de la compagnie pétrolière nationale
Le président nigérian Muhammadu Buhari a décidé, le 26 juin, de dissoudre le conseil d’administration de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), entamant ainsi l’application de sa promesse électorale de lutter farouchement contre la corruption qui mine l’économie de la première puissance économique africaine.
«M. Buhari a dissous, avec effet immédiat, le conseil d’administration de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC)», annonce un communiqué du responsable de la fonction publique. Cette dissolution est perçue comme étant une première étape vers une enquête approfondie sur les activités de cette compagnie pétrolière éclaboussée à maintes reprises par des scandales de corruption.
«Le renvoi du conseil d’administration de la NNPC était attendu car l’odeur de moisi et de puanteur qui sortait de cet endroit est en train de tous nous suffoquer dans le pays», a déclaré l’avocat et défenseur des droits Festus Keyamo. La NNPC produit 445 000 barils de carburant par jour grâce à ses quatre raffineries, dont trois sont situées dans le delta du Niger, au sud, d’où provient la majorité du pétrole nigérian. Avec 2 millions de barils de brut par jour, le Nigeria est le premier producteur africain d’or noir.
Télévision : qui est prêt pour la TNT en Afrique ?
Les États africains s’étaient donné rendez-vous le 17 juin pour basculer vers la télévision numérique terrestre. Mais, dans leur écrasante majorité, ils n’étaient pas à leurs postes.
Mercredi 17 juin, l’Union internationale des télécommunications (UIT) organisait un symposium géant à Genève. Une date que cette agence de la galaxie ONU née il y a cent cinquante ans n’avait pas choisie au hasard. Ce jour-là, à 1 h 00 GMT, l’ensemble des pays africains qui s’y étaient engagés lors d’un accord en 2006 devaient avoir définitivement éteint leurs émetteurs analogiques et accompli leur transition vers la TNT (télévision numérique terrestre).
Mais selon l’UIT (voir carte), le continent est loin du compte. Seule une poignée de pays d’Afrique orientale et d’Afrique australe a fait le grand saut. Les bons élèves sont le Malawi, Maurice, le Mozambique, le Rwanda et la Tanzanie. Et, surprise, les retardataires ne sont pas forcément ceux que l’on attendait. Dans leurs rangs figurent des économies émergentes comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et le Maroc. La plupart d’entre eux n’avaient pas encore entamé leur transition, selon les critères de l’UIT, il y a six mois.
Depuis, certains États ont mis les bouchées doubles pour s’équiper de pylônes de diffusion et d’émetteurs. Sans rattraper entièrement leur retard. Au Maroc, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, assure que le signal analogique ultra-hautes fréquences (UHF) « a été éteint sur la majeure partie du territoire, de manière progressive, à partir du 12 juin », tout en admettant que « certaines régions intérieures continueront d’être desservies en mode analogique [pour la disparition du signal très hautes fréquences (VHF), l’UIT autorise un délai, jusqu’en juin 2020]. »
Fermes agricoles : une réussite nommée Songhaï
Les fermes Songhaï offrent un modèle de développement autonome et rentable, grâce à une utilisation intelligente des ressources. Les caméras de Réussite vous emmènent au Bénin, à la rencontre de leur fondateur Godfrey Nzamujo pour qui rien ne se perd, tout se transforme.
Il y a trente ans, Godfrey Nzamujo, microbiologiste et ingénieur américain d’origine nigériane, a quitté la Californie pour créer à Porto-Novo, au Bénin, le premier centre Songhaï : une ferme agro-industrielle et écologique. Aujourd’hui, 17 fermes Songhaï sont implantées au Bénin, au Nigeria, en Sierra Leone et au Liberia et responsables politiques, associations, simples curieux des pays de la région visitent ces surprenantes exploitations rentables et autosuffisantes qui offrent un modèle de développement durable.
Autonomie
Dans ce reportage, Réussite vous emmène à la rencontre Godfrey Nzamujo et de ses fermes d’un genre bien particulières, qui fonctionnent en totale autonomie et sur lesquelles des centaines d’employés élèvent des poules et des poissons, vendent des oeufs, cultivent de l’ananas, produisent de l’engrais naturel… et fabriquent des outils industriels. Découvrez dans ce reportage l’extraordinaire organisation et les nombreuses astuces de Godfrey Nzamujo pour optimiser ses exploitations : les fientes intégrées à la production de l’électricité, le métal recyclé pour fabriquer des pièces de rechange pour les machines, etc.
Si les fermes Songhaï ont généré 7 milliards de F CFA (10,67 millions d’euros) de chiffre d’affaires pour un bénéfice de 600 millions en 2013, Godfrey Nzamujo n’entend pas s’arrêter là. Il a récemment créé la Songhaï Leadership Academy pour former 4000 jeunes à la philosophie du centre et vient d’ouvrir au Bénin une chaîne d’embouteillage de jus d’ananas. Évidemment, le jus est issus des fruits de la ferme et… les bouteilles sont fabriquées avec les déchets plastiques du centre.
(vidéo) Égypte : un an de prison pour un clip jugé trop suggestif
Reda al-Fouly avait été arrêtée le 25 mai, quelques jours après la diffusion du clip vidéo sur la plateforme YouTube.
Une Égyptienne a été condamnée dimanche 28 juin à un an de prison pour avoir, selon ses juges, « incité à la débauche ». Son crime, pour la justice égyptienne ? Avoir dansé de manière suggestive dans un clip diffusé sur YouTube, a indiqué un responsable judiciaire.
La jeune femme, Reda al-Fouly, avait été arrêtée le 25 mai, quelques jours après la diffusion du clip vidéo Seeb Idy (Laisse ma main en français). Dans cette vidéo, elle danse vêtue d’une robe courte au décolleté plongeant, tandis que la caméra multiplie les gros plans sur sa poitrine et ses jambes nues.
Cette prestation lui a valu d’être condamnée par un tribunal correctionnel du Caire pour incitation à la débauche en raison de son apparition dans ce clip amateur, selon un responsable de la cour. Le caméraman de la vidéo, lui aussi arrêté peu après la diffusion du clip, a également été condamné à un an de prison.
Le précédent cas de la danseuse Safinaz
Tous deux peuvent faire appel du verdict. Le réalisateur de la vidéo, Wael Elsedeki, – qui danse et chante aux côtés de Mme Fouly dans le clip – a été condamné par contumace à un an, selon le responsable. Wael Elsedeki, qui serait, assure, The Daily Mail, le petit-ami de la danseuse, est en fuite à l’étranger.
En avril, la célèbre danseuse du ventre arménienne Safinaz avait elle aussi été condamnée à six mois de prison pour avoir porté un costume aux couleurs du drapeau national lors d’une représentation. Le tribunal avait considéré cette danse comme une profanation du drapeau.
Elections communales et locales du 28 juin 2015 au Bénin : Suspension des élections locales dans certaines communes
Des difficultés liées à une bonne organisation des élections communales et locales existent depuis ce matin sur le terrain. A Sakété par exemple, le vote est bloqué depuis l’ouverture des bureaux de vote dans la commune, précisément dans l’arrondissement de Takon et autres localités environnantes. La raison qui justifie cette situation est que les spécimens envoyés sur le terrain ne comportent pas le logo Fcbe. Pareil dans certaines localités du département du Zou.
Le président de la commission électorale nationale autonome (Céna) Emmanuel Tiando, informé, a demandé de suspendre les élections locales dans les localités où des défaillances sur le bulletin de vote sont constatées. Mais les élections communales et municipales par contre peuvent se poursuivre normalement. Ailleurs ce sont des cachets de vote, des scellés, l’ancre indélibile… qui n’existent pas.
Ainsi donc, dans les Zones comme Sakété, Zakpota, Tindji, Kérou, Agbangnizoun où il est noté une absence de logo de certaines alliances sur le bulletin unique, les membres du bureau de vote sont autorisés à procéder à l’arrêt de la distribution des bulletins de vote pour l’élection des chefs de villages ou de quartiers de villes. Les opérations se poursuivent normalement sur le terrain.
(Adjinakou)
Télévision : qui est prêt pour la TNT en Afrique ?
Les États africains s’étaient donné rendez-vous le 17 juin pour basculer vers la télévision numérique terrestre. Mais, dans leur écrasante majorité, ils n’étaient pas à leurs postes.
Mercredi 17 juin, l’Union internationale des télécommunications (UIT) organisait un symposium géant à Genève. Une date que cette agence de la galaxie ONU née il y a cent cinquante ans n’avait pas choisie au hasard. Ce jour-là, à 1 h 00 GMT, l’ensemble des pays africains qui s’y étaient engagés lors d’un accord en 2006 devaient avoir définitivement éteint leurs émetteurs analogiques et accompli leur transition vers la TNT (télévision numérique terrestre).
Mais selon l’UIT (voir carte), le continent est loin du compte. Seule une poignée de pays d’Afrique orientale et d’Afrique australe a fait le grand saut. Les bons élèves sont le Malawi, Maurice, le Mozambique, le Rwanda et la Tanzanie. Et, surprise, les retardataires ne sont pas forcément ceux que l’on attendait. Dans leurs rangs figurent des économies émergentes comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et le Maroc. La plupart d’entre eux n’avaient pas encore entamé leur transition, selon les critères de l’UIT, il y a six mois.
Depuis, certains États ont mis les bouchées doubles pour s’équiper de pylônes de diffusion et d’émetteurs. Sans rattraper entièrement leur retard. Au Maroc, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, assure que le signal analogique ultra-hautes fréquences (UHF) « a été éteint sur la majeure partie du territoire, de manière progressive, à partir du 12 juin », tout en admettant que « certaines régions intérieures continueront d’être desservies en mode analogique [pour la disparition du signal très hautes fréquences (VHF), l’UIT autorise un délai, jusqu’en juin 2020]. »
Fermes agricoles : une réussite nommée Songhaï
Les fermes Songhaï offrent un modèle de développement autonome et rentable, grâce à une utilisation intelligente des ressources. Les caméras de Réussite vous emmènent au Bénin, à la rencontre de leur fondateur Godfrey Nzamujo pour qui rien ne se perd, tout se transforme.
Il y a trente ans, Godfrey Nzamujo, microbiologiste et ingénieur américain d’origine nigériane, a quitté la Californie pour créer à Porto-Novo, au Bénin, le premier centre Songhaï : une ferme agro-industrielle et écologique. Aujourd’hui, 17 fermes Songhaï sont implantées au Bénin, au Nigeria, en Sierra Leone et au Liberia et responsables politiques, associations, simples curieux des pays de la région visitent ces surprenantes exploitations rentables et autosuffisantes qui offrent un modèle de développement durable.
Autonomie
Dans ce reportage, Réussite vous emmène à la rencontre Godfrey Nzamujo et de ses fermes d’un genre bien particulières, qui fonctionnent en totale autonomie et sur lesquelles des centaines d’employés élèvent des poules et des poissons, vendent des oeufs, cultivent de l’ananas, produisent de l’engrais naturel… et fabriquent des outils industriels. Découvrez dans ce reportage l’extraordinaire organisation et les nombreuses astuces de Godfrey Nzamujo pour optimiser ses exploitations : les fientes intégrées à la production de l’électricité, le métal recyclé pour fabriquer des pièces de rechange pour les machines, etc.
Si les fermes Songhaï ont généré 7 milliards de F CFA (10,67 millions d’euros) de chiffre d’affaires pour un bénéfice de 600 millions en 2013, Godfrey Nzamujo n’entend pas s’arrêter là. Il a récemment créé la Songhaï Leadership Academy pour former 4000 jeunes à la philosophie du centre et vient d’ouvrir au Bénin une chaîne d’embouteillage de jus d’ananas. Évidemment, le jus est issus des fruits de la ferme et… les bouteilles sont fabriquées avec les déchets plastiques du centre.
(vidéo) Égypte : un an de prison pour un clip jugé trop suggestif
Reda al-Fouly avait été arrêtée le 25 mai, quelques jours après la diffusion du clip vidéo sur la plateforme YouTube.
Une Égyptienne a été condamnée dimanche 28 juin à un an de prison pour avoir, selon ses juges, « incité à la débauche ». Son crime, pour la justice égyptienne ? Avoir dansé de manière suggestive dans un clip diffusé sur YouTube, a indiqué un responsable judiciaire.
La jeune femme, Reda al-Fouly, avait été arrêtée le 25 mai, quelques jours après la diffusion du clip vidéo Seeb Idy (Laisse ma main en français). Dans cette vidéo, elle danse vêtue d’une robe courte au décolleté plongeant, tandis que la caméra multiplie les gros plans sur sa poitrine et ses jambes nues.
Cette prestation lui a valu d’être condamnée par un tribunal correctionnel du Caire pour incitation à la débauche en raison de son apparition dans ce clip amateur, selon un responsable de la cour. Le caméraman de la vidéo, lui aussi arrêté peu après la diffusion du clip, a également été condamné à un an de prison.
Le précédent cas de la danseuse Safinaz
Tous deux peuvent faire appel du verdict. Le réalisateur de la vidéo, Wael Elsedeki, – qui danse et chante aux côtés de Mme Fouly dans le clip – a été condamné par contumace à un an, selon le responsable. Wael Elsedeki, qui serait, assure, The Daily Mail, le petit-ami de la danseuse, est en fuite à l’étranger.
En avril, la célèbre danseuse du ventre arménienne Safinaz avait elle aussi été condamnée à six mois de prison pour avoir porté un costume aux couleurs du drapeau national lors d’une représentation. Le tribunal avait considéré cette danse comme une profanation du drapeau.
Elections communales et locales du 28 juin 2015 au Bénin : Suspension des élections locales dans certaines communes
Des difficultés liées à une bonne organisation des élections communales et locales existent depuis ce matin sur le terrain. A Sakété par exemple, le vote est bloqué depuis l’ouverture des bureaux de vote dans la commune, précisément dans l’arrondissement de Takon et autres localités environnantes. La raison qui justifie cette situation est que les spécimens envoyés sur le terrain ne comportent pas le logo Fcbe. Pareil dans certaines localités du département du Zou.
Le président de la commission électorale nationale autonome (Céna) Emmanuel Tiando, informé, a demandé de suspendre les élections locales dans les localités où des défaillances sur le bulletin de vote sont constatées. Mais les élections communales et municipales par contre peuvent se poursuivre normalement. Ailleurs ce sont des cachets de vote, des scellés, l’ancre indélibile… qui n’existent pas.
Ainsi donc, dans les Zones comme Sakété, Zakpota, Tindji, Kérou, Agbangnizoun où il est noté une absence de logo de certaines alliances sur le bulletin unique, les membres du bureau de vote sont autorisés à procéder à l’arrêt de la distribution des bulletins de vote pour l’élection des chefs de villages ou de quartiers de villes. Les opérations se poursuivent normalement sur le terrain.
(Adjinakou)
Faible participation aux élections locales
Les élections municipales, communales et les élections locales ont eu lieu hier dimanche 28 juin avec deux ans de retard. Les électeurs étaient appelés à renouveler les conseils municipaux et communaux dans 77 communes ainsi que les conseils de villages et de quartiers de ville. L’affluence a été faible et ce double scrutin a entraîné quelques problèmes.
Dans l’ensemble, le vote s’est déroulé dans le calme et il a démarré sans trop de retard, contrairement à ce qui s’était passé par endroits lors des législatives d’avril.
La participation a été plutôt faible. Au sud du Bénin, à Cotonou et à Porto-Novo en particulier, la pluie abondante a dissuadé de nombreux électeurs de sortir de chez eux. D’ailleurs plusieurs personnalités politiques ont regretté la tenue du scrutin en pleine saison des pluies.
Plus généralement, une campagne assez morne et une forme de lassitude après deux ans d’attente peuvent expliquer cette mobilisation en demi-teinte. Sans oublier que plusieurs milliers de Béninois n’ont toujours pas reçu leurs cartes d’électeurs.
Un incident à signaler : dans une dizaine d’arrondissements, les logos de certains partis, notamment celui des Forces cauris pour un Bénin émergent, l’alliance qui soutient le président Boni Yayi, étaient absents des bulletins pour les élections locales, ce qui a suscité des tensions.
Cheikh Lô, pour la tolérance
Artiste à la discographie raisonnée, Cheikh Lô, au meilleur de sa forme, signe avec Balbalou, son retour en ce début d’été. Ses univers enracinés en Afrique tirent des bordées vers d’autres mondes en s’enrichissant de ceux de ses invités (Flavia Coelho, Fixi, Ibrahim Maalouf).
En 1996, Cheikh Lô était le premier artiste de Jololi, le label de son mentor Youssou N’Dour, à voir Ne La Thiass, son album (le premier de sa discographie), diffusé en dehors du Continent noir, via un accord avec World Circuit, dirigé par le Britannique Nick Gold à qui l’on doit entre autres l’incroyable épopée du Buena Vista Social Club. En 2010 paraissait Jamm, son quatrième opus toujours signé sur le label londonien.
Depuis le chanteur et musicien espérait retourner en studio, mais en l’absence d’assurance du côté de la structure de production londonienne et sous l’impulsion de ses agents et tourneurs, les Espagnols de Citizen Music, il s’est décidé à s’affranchir de son passé pour imaginer un futur à sa musique. “Comme rien n’avançait, que nous n’avions aucune réponse quant à un retour en studio, j’ai fini par appeler Nick Gold directement” relate le chanteur né à Bobo Dioulasso de parents sénégalais.
“Si je regarde dans le rétro, il a toujours été là à mes côtés, je ne pouvais faire comme s’il n’existait pas et le remercie une fois encore pour tout ce qu’il a fait.” C’est donc avec l’assentiment de Nick Gold, qu’il a repris sa liberté pour contractualiser ce nouvel opus avec le label français Chapter Two. Une page se tourne.
“Même en Afrique, on ne fait plus un album par an” explique celui qui fut batteur à ses débuts. “Il faut avoir des choses à dire tant musicalement que dans les textes et surtout trouver les bonnes personnes pour réaliser son projet.” Balbalou sera ainsi enregistré à Stockholm (Suède) entre deux dates d’une tournée européenne.
“Le label m’avait proposé de travailler avec le producteur et bassiste suédois Andreas Unge. Nous avons profité d’un break d’une semaine pour l’enregistrer, plutôt que de rentrer au Sénégal. Aujourd’hui, tu te dois, même si ta musique est bonne, et surtout même si ta musique est bonne, d’avoir une production à la hauteur, d’avoir le bon son, sinon tu passes à côté” confie celui qui regrette qu’aujourd’hui ces conditions ne soient pas réunies à Dakar.
“Andréas est venu chez moi avec Romain Germa (Chapter Two) écouter les maquettes. À l’époque, Balbalou et Guemou Ma Ko n’étaient pas encore en boite, je lui ai joué à la guitare” se souvient-il. “Ma musique est ouverte, ma musique est naturellement panafricaine. Je suis né dans une ville carrefour de l’Afrique. Je vis dans un monde où les échanges vont vite, où tu peux entendre des sons du monde entier, où tu peux même jouer avec des musiciens de partout” explique-t-il.
L’album reflète cet état d’esprit. On y croise aussi bien la diva malienne Oumou Sangaré que la chanteuse brésilienne Flavia Coelho, l’accordéoniste parisien Fixi ou le trompettiste Ibrahim Maalouf. “Pour Oumou, avec qui j’avais déjà collaboré sur Bamba Gueej, mon deuxième album paru en 1999, cela me semblait indispensable afin d’ouvrir mon propos (le texte chanté en wolof parle des coups d’État), aux bambarophones.” Les autres invités ont été proposés par le label. Le chanteur aux dreadlocks porté sur le haut du crane en couronne, est ravi du résultat.
La Grèce annonce la fermeture des banques et un contrôle des capitaux
Lors d’une intervention télévisée, Alexis Tsipras a annoncé dimanche 28 juin la fermeture temporaire des banques, ainsi qu’ un contrôle des capitaux. Le dispositif a été précisé dans la nuit par décret. Le Premier ministre a pris cette décision à l’issue d’un conseil de stabilité financière réunissant le ministre grec des Finances et les principaux acteurs du secteur bancaire national, comme le gouverneur de la Banque centrale. Ensemble, ils ont recommandé ces mesures. Le Premier ministre a appelé ses concitoyens à garder leur calme.
C’est une semaine aux conséquences encore inconnues qui débute pour les Grecs. Dans le pays, les banques sont désormais fermées et le resteront jusqu’à lundi prochain, c’est-à-dire au lendemain d’un référendum censé se tenir pour demander aux électeurs s’ils acceptent les réformes exigées par les créanciers contre leur aide financière.
Mais les banques ne sont pas complètement à l’arrêt. Les Grecs peuvent retirer 60 euros par jour avec leur carte. Le versement des retraites est assuré, mais uniquement dans certains guichets de banque. On peut toujours payer par carte bancaire, effectuer une transaction à l’intérieur du pays.
Transports gratuits
Par ailleurs, les touristes étrangers, comme tous ceux qui détiennent un compte dans un établissement domicilié hors de Grèce, peuvent retirer de l’argent depuis la Grèce, a-t-on appris plus tard dans la nuit. C’est très important car l’inquiétude commençait à poindre chez les professionnels du secteur. La saison bat son plein.
En revanche, les paiements, virements et transferts vers l’étranger sont interdits, ce qui peut poser des problèmes aux importateurs ; il leur faudra trouver un montage financier pour rassurer leurs fournisseurs. Pour faciliter le quotidien dans la capitale, le ministre des Transports a enfin décrété ce lundi la gratuité des transports en commun dans la capitale.
Retraits massifs
Le but de ce contrôle des capitaux, c’est de protéger les banques grecques de la faillite. En mettant en place un dispositif relativement souple, le gouvernement d’Alexis Tsipras cherche à éviter la panique, avec des Grecs qui se précipiteraient dans les magasins et autres stations-service pour transformer au plus vite leurs derniers euros en biens tangibles.
L’adoption de ces mesures n’a pas surpris les gens, qui s’étaient rués dès vendredi soir vers les banques pour retirer un maximum d’argent après l’annonce du référendum de dimanche prochain. Les Grecs avaient bien compris ce qui se profilait.
Les retraits se sont amplifiés de jour en jour jusqu’à dimanche soir, où l’annonce des mesures mises en place a de nouveau suscité un mouvement, de nombreuses personnes expliquant vouloir s’assurer qu’elles auraient assez d’argent pour la semaine. Depuis vendredi, une somme pas si éloignée de ce que le pays doit rembourser ce mardi au FMI a été retiré : plus d’un milliard d’euros.
« Patience »
Lors de son allocution télévisée, dimanche, le Premier ministre a invité ses concitoyens à garder leur sang froid, assurant que leurs dépôts dans les banques restaient totalement garantis. « Ce dont nous avons besoin dans les prochains jours, a dit M. Tsipras, c’est de modération et de patience. Les dépôts dans les banques grecques sont complètement en sécurité. C’est aussi vrai pour les paiements des salaires et des pensions. »
« Nous allons traiter chaque difficulté avec calme et détermination, promet le Premier ministre. Plus nous serons calmes pour les affronter, plus rapidement nous les vaincrons et plus douces seront les conséquences. Aujourd’hui, nous avons la chance de prouver à nous-mêmes et au monde que la justice peut régner. »
Tsipras accuse
Alexis Tsipras a mis en cause l’Eurogroupe, qui a refusé samedi de prolonger le programme d’assistance à la Grèce après demain soir, mardi 30 juin, date butoir à laquelle la Grèce a besoin d’argent frais venu d’Europe pour honorer sa créance de 1,6 milliard d’euros au FMI et éviter un défaut de paiement. M. Tsipras affirmait avoir besoin d’un délai, le temps que les électeurs s’expriment.
C’est ce refus qui a conduit la Banque centrale européenne (BCE) à fermer le robinet des prêts d’urgence qui financent les banques grecques depuis des mois. Le Premier ministre a dit dimanche qu’il avait réitéré sa demande au Conseil européen et aux dirigeants des Etats membres de la zone euro. Une requête « démocratique de base », plaide-t-il.
En attendant, les Grecs ne savent donc même pas si le référendum aura lieu, ni quelle sera la question posée s’il a lieu. Ils se perdent en conjonctures. Certains pensent qu’un défaut de paiement de leur pays dès ce mardi soir est devenu inéluctable, comme la sortie de l’euro puisque la BCE ne pourra plus financer les banques, et que les créanciers habituels se retireraient aussi.
Refus des créanciers, débit réduit du robinet de la BCE ; la Grèce asphyxiée court pour l’instant vers le défaut de paiement de facto, à moins qu’un ultime accord ne soit trouvé. Sur place, la situation se tend visiblement. L’opposition est montée au créneau ce lundi matin, par la voix du leader des socialistes du Pasok, Evangelos Venizelos, qui indique que le gouvernement a menti au peuple. Pour lui, il savait qu’il allait en arriver là.
Ce lundi, pour les Grecs, il s’agit encore de comprendre ce que signifient exactement pour eux les mesures adoptées. Les médias en ligne se veulent pédagogiques en la matière. Mais des manifestations pour le « oui » et le « non » sont déjà prévues. Ce lundi soir et le lendemain, la place Syntagma devant le Parlement pourrait se remplir, occupée à tour de rôle par les partisans des deux camps.
Même si les Grecs ont appris à vivre au jour le jour, ils s’attendent à passer une semaine très agitée. Signe que le catastrophisme est inutile : il y a deux ans à Chypre, le contrôle des capitaux mis en place sous la menace de la BCE avait été un coup dur pour les particuliers, mais aussi le début de la solution à la crise financière chypriote. Signe plus inquiétant : face à l’incertitude du lendemain, les bourses tendent à dévisser pour l’instant. Celle d’Athènes, elle, restera également fermée toute la semaine, a-t-on appris ce lundi matin.
Le pape François veut mâcher des feuilles de coca en Bolivie
Le pape François, qui doit se rendre en Bolivie en juillet, a demandé aux autorités de pouvoir mâcher des feuilles de coca. C’est ce qu’a affirmé ce dimanche soir le ministre de la Culture, qui a promis d’accueillir le pape avec «une feuille de coca sacrée».
Au départ, les autorités boliviennes avaient proposé au pape François de profiter de son séjour à La Paz, prévue du 8 au 10 juillet prochain, pour déguster « un thé de coca ou autre chose pour l’altitude », explique Marko Machicao, le ministre bolivien de la Culture. Mais le pape « a spécifiquement précisé qu’il souhaitait mâcher de la coca. Nous accueillerons le Saint-Père avec une feuille de coca sacrée », a précisé dimanche le ministre bolivien, cité par l’Agence France-Presse.
La coca – dont la cocaïne est un dérivé – est utilisée traditionnellement en Bolivie pour lutter contre les effets de l’altitude. Dans ce pays qui possède la capitale la plus élevée du monde – La Paz est située à 3 600 mètres d’altitude – cette pratique est tolérée et même promue par le président, Evo Morales. Instaurée en 2013, la « Journée nationale de mastication de la feuille de coca » a été crée en Bolivie suite à la décision de l’ONU d’accepter la réintégration du pays au sein de la Convention unique sur les stupéfiants des Nations unies. Un retour signant une victoire diplomatique pour Evo Morales, qui a obtenu ainsi la reconnaissance par l’ONU du droit des Boliviens à mâcher des feuilles de coca contre, notamment, l’avis des Etats-Unis.
Si la coca est aussi consommée sous sa forme naturelle dans certaines régions d’Argentine, dont est originaire le pape François, c’est en Colombie et au Pérou qu’elle est le plus cultivée, la Bolivie se situant en troisième position avec 23 500 hectares de plantations, selon le rapport 2015 de l’office des Nations unies contre la Drogue.
C’est la seconde fois que le pape François se rendra en Amérique latine depuis son élection. Outre la Bolivie, il se rendra également en Equateur et au Paraguay.
Elections au Burundi: des scrutins sans surprise en perspective
Malgré les mises et garde et les appels de la communauté internationale, qui craint que la situation ne dégénère, le Burundi organise ce lundi 29 juin des élections législatives et communales, sans l’opposition qui a décidé de les boycotter. Ce sont donc des scrutins sans grande surprise qui se profilent. Le taux de participation sera au centre de toutes les attentions. Les bureaux de vote ont officiellement ouvert a 4 h TU, après une nouvelle nuit de violences à Bujumbura.
Quelque 3,8 millions électeurs sont appelés aux urnes ce lundi pour des scrutins législatifs et communaux très controversés et qui se déroulent dans un climat très tendu émaillé de violences.
Des dizaines de milliers de soldats et de policiers ont été déployés pour sécuriser les 11 500 bureaux de vote répartis sur quelque 3 500 centres dans tout le pays. Une opération à risque, surtout dans les régions où la contestation du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza a été la plus forte. Opposition et société civile ont d’ailleurs appelé au boycott de ces élections.
Pour les législatives, les citoyens burundais doivent élire 100 députés sur une base de liste bloquée dans un scrutin majoritaire à un tour. L’Assemblée doit compter au final 60 % de Hutus, 40 % de Tutsis et au moins 30 % de femmes. Et pour les communales, les électeurs doivent désigner 15 conseillers dans chacune des 117 communes du pays, dans les mêmes proportions ethniques et de genre. Des équilibres consacrés par les accords de paix d’Arusha.
Sans plus aucun enjeu électoral véritable après le retrait de l’opposition, tout le monde va scruter avec attention le taux d’abstention. Mais un problème est de taille : la crédibilité des chiffres qui vont être annoncés. Toutes les missions internationales d’observation, à l’exception de celle de l’ONU, se sont retirées de ce processus après le refus du gouvernement de reporter une nouvelle fois ces scrutins, comme le demandait toute la communauté internationale.
Ouverture des bureaux de vote sous tension
A Nyakabiga, les tirs et les explosions de grenades ont émaillé la nuit précédant le scrutin. Dans ce quartier chaud du centre de Bujumbura, tous les bureaux ont été délocalisés et regroupés à l’université du Burundi. C’est un peu en dehors, dans le campus de Mutanga, un peu en dehors de Nyakabiga.
Vers 4h30 TU ce lundi matin, les agents électoraux sont arrivés dans une ambiance un peu désordonnée. A Nyakabiga il y a entre 14 000 et 15 000 inscrits, mais très peu, environ 5 000 seulement, sont venus prendre leur carte d’électeur. Les votants ne se bousculaient pas au bureau de vote à son ouverture, dissuadés peut-être par les violences de la nuit dans le quartier comme dans d’autres de la capitale. Des tentatives d’attaque ont notamment eu lieu sur les bureaux de vote de Cibitoké et de Jabé. Selon des sources policières contactées par RFI, 15 grenades ont été lancées et ont explosé à Bujumbura, six policiers ont été légèrement blessés, deux véhicules endommagés.
Un des responsables de la Céni a expliqué à RFI que normalement, les bureaux devaient ouvrir de 6h du matin à 16h, mais qu’ils ont donné la latitude aux bureaux de vote des quartiers chauds d’ouvrir un peu plus tard, quitte à rattraper plus tard dans la journée.
Bureaux de vote déplacés
Dans l’un des quartiers phares de la contestation, Musaga, les autorités ont décidé de déplacer les bureaux de vote en périphérie de la commune pour éviter tout débordement. Dimanche, des tentes ont été montées pendant toute la journée pour pouvoir accueillir des électeurs.
Un terrain de football a par exemple été transformé en centre de vote. « C’est le terrain qu’on a préféré parce que c’est sécurisé », explique Napoléon Nimbesha, le président du centre de vote en commune de Musaga. Le terrain est « en face des agents de l’ordre, c’est en face du camp militaire. C’est un endroit idéal, car on ne peut pas troubler l’ordre. Vous avez vu qu’autour du terrain on voit beaucoup de soldats. »
Il faut pouvoir accueillir 46 bureaux de vote. Un lycée tout proche a même été réquisitionné pour atteindre les 93 bureaux réglementaires. Mais les habitants de ce quartier ne veulent pas entendre parler de ces élections. Ceux qui acceptent de répondre sont catégoriques. Ils n’iront pas voter.
« Je n’irai pas voter parce qu’il y a beaucoup d’irrégularités dans ces élections, confie l’un d’eux à RFI. Ce ne sont que des formalités sinon il n’y a pas vraiment d’élections en bonne et due forme. Il devrait y avoir des partis différents, les partis au pouvoir et les autres de l’opposition. Mais au Burundi ce n’est pas le cas. Il n’y a qu’un seul parti, le parti au pouvoir, alors si on n’est pas du parti au pouvoir on ne peut pas y participer. »
Le président de la commission électoral local dit tout de même espérer que des électeurs se présenteront. Tout est prêt pour accueillir ceux qui le souhaiteront, assure Napoléon Nimbesha.
Nuits de violences
Dans les quartiers nord, plusieurs centres de vote ont été attaqués dans la nuit de dimanche à lundi, mais les autorités assurent avoir rapidement maitrisé la situation. A Jabé, des tirs et des explosions de grenades ont été entendus jusque tard dans la nuit, sans que les habitants terrés chez eux ne comprennent ce qui se passe dans leurs rues. Le même scénario que la veille. Dans la nuit de samedi à dimanche des affrontements avaient fait deux morts.
Patrick, un jeune étudiant, s’est fait tirer dessus. Ses amis disent avoir découvert son corps inanimé, dont une partie brulée et qu’on aurait tenté de l’achever à coups de couteau. Malgré ce traitement, le jeune homme aurait agonisé pendant de longues minutes, sans espoir de secours, racontent sa famille en larmes et ses amis en colère.
« On a essayé de chercher une ambulance, raconte une proche. j’ai téléphoné à toutes les personnes qui m’ont toutes dit que c’était impossible de venir car il y avait beaucoup de tirs. On était abattu, on était scandalisé ! »
Les autorités accusent les habitants de ces quartiers contestataires de posséder des armes, ce qui énerve un jeune homme de Jabé. « Les autorités disent n’importe quoi ! Ils sont fous ces gens-là ! On a rien ! C’est pour ça qu’on meurt comme des chiens ici. »
A quelques rues de là, autre famille en deuil. Le corps d’Abdul Prime est toujours dans la maison. Mains déchiquetées, bras brulés par l’explosion d’une grenade. L’un de ses voisins dit ne pas savoir ce qui s’est passé. « On n’est pas sorti de la nuit. On s’est caché sous le lit. Le matin, quand j’étais en train de me laver, on m’a dit qu’une personne était morte. »
Ce n’est pas une victime, commentent – le visage fermé – des femmes assises non loin de chez lui. D’autres affirment qu’il s’agit un membre du parti au pouvoir qui aurait lui-même tenté de lancer une grenade.
Côte d’Ivoire : La manne du Mondial 2014 reversée aux clubs
500 000 dollars. C’est le bonus spécial octroyé à la Fédération ivoirienne de football (FIF) par la FIFA suite à la campagne de la Coupe du monde “Brésil 2014″. Cette manne financière ne chômera pas dans les caisses de la Fédération. Elle sera plutôt redistribuée aux clubs de Ligue 1, Ligue 2, Division 3, Division Régionale et aux groupements d’intérêt. Telle est l’information majeure qui a filtré de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FIF du samedi 27 juin 2015.
Concrètement, la clé de répartition indique que les clubs de Ligue 1, Ligue 2 et Division 3 percevront chacun la somme de 5 106, 257 dollars. Les 43 associations sportives de Division Régionale ainsi que les groupements d’intérêt bénéficieront, pour leur part, de la somme de 851, 043 dollars chacun.
Ce geste de la FIF vient quelque peu donner une bouffée d’oxygène aux clubs qui connaissent quasiment tous des soucis de trésorerie. Une situation due au retard accusé dans l’exécution des dernières tranches de la subvention allouée par la fédération, un retard source de tensions entre l’instance et les clubs. A ce titre, la faîtière doit 8 510,429 dollars aux clubs de Division 3, 11 914,60 dollars aux clubs de Ligue 2 et 32 339,630 dollars aux clubs de Ligue 1.
Un excédent de 544 667,785 dollars réalisé
Malgré tout, les associations sportives et les groupements d’intérêt ont approuvé le rapport des activités de l’exercice 2014 présenté par le président Sidy Diallo et son équipe. Un quitus plus ou moins mérité d’autant plus que le bilan comptable affiche un excédent de 544 667,785 dollars. “En 2012, nous étions déficitaire de 2 milliards. En 2013, nous l’avons réduit à 500 millions. Mais, pour 2014, nous avons réalisé un bénéfice de 320 millions“, s’est réjoui le patron du football ivoirien Augustin Sidy Diallo, entendu par la police mercredi dernier dans l’affaire des primes détournées.
Le budget 2015 qui s’élève à 8 510 429,027 dollars, contre 18 722 943,858 dollars la saison dernière, a également été approuvé. Cette baisse considérable de 42% s’explique par le fait que la FIF a peu de compétitions internationales à financer cette saison, contrairement à celle écoulée.
Par ailleurs, l’instance fédérale a enregistré l’affiliation de neuf nouveaux clubs. Ce qui porte désormais à 262 le nombre de clubs affiliés à la Fédération ivoirienne de football.
Gambie : Yahya Jammeh limoge deux juges de la Cour suprême
Après avoir émis des critiques sur la Cour suprême qui a commué des peines de mort en prison à vie, Yayha Jammeh a limogé, cette semaine, deux juges de cette instance. Il s’agit des juges Raymond Sock et Gibou Janneh. Ils ont reçu, le 25 juin dernier, leur lettre de fin de mission, selon une source de la Cour suprême. Aucune explication n’a été donnée.
Ces limogeages interviennent un mois après celui d’Ali Nawaz Chowan, président de la Cour, qui avait reçu l’ordre de quitter le pays. L’intérim est assuré par le Nigérian Emmanuel Fagbenle. Lors de chaque session, le président fait appel à des juges de pays anglophones afin de compléter le nombre de membres. Selon un avocat gambien, ce n’est qu’une question de temps avant que tous les membres de la Cour suprême soient remplacés.
A la suite du coup d’Etat manqué, en décembre dernier, Yayha Jammeh avait annoncé son intention de ne plus autoriser la Cour suprême à casser des jugements sur la peine de mort. Le gouvernement a annoncé récemment un référendum sur une réforme de la Constitution visant à allonger la liste des délits passibles de la peine de mort.
Au pouvoir depuis 1994, Yayha Jammeh impose une véritable dictature dans ce pays enclavé au Sénégal. Les exécutions de prisonniers commises dans le pays en 2012 avaient provoqué l’indignation auprès de la communauté internationale.
Guinée : l’opposition se retire du dialogue politique
Dialogue de sourds, serait-on tenté de dire. En ce sens que l’opposition guinéenne s’est retirée du dialogue dans l’après midi du vendredi 26 juin au palais du peuple. Ce, après huit jours de concertation avec la mouvance. Une situation qui crispe l’atmosphère politique à 3 mois de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain.
Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition aussitôt fait savoir que « les choses ne bougent pas depuis une semaine. Nous avons décidé de suspendre notre participation et attendons des signaux forts. Nous assistons à une juxtaposition de deux monologues. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous retirer ».
Amadou Damaro Camara de la mouvance déplore l’attitude de l’opposition. Et ajoute : « nous sommes à moins de 100 jours des élections présidentielles et l’opposition demande qu’on aille aux élections locales le 30 août. Ils ont demandé la réforme de la CENI. Finalement, on ne sait pas ce que veut l’opposition. Mais nous réitérons notre volonté d’aller à des élections libres et transparentes ».
Me Cheik Sacko, ministre de la Justice et président du cadre de dialogue, à la sortie de la concertation, a avoué qu’il a tout fait pour rapprocher les positions de la mouvance et de l’opposition. En vain. Et d’expliquer : à l’opposition a fait une proposition par rapport á la nécessité de recomposer la CENI. Ce que la mouvance na pas accepté. Il y a eu un long débat sur cette question et finalement on n’est pas parvenu à les concilier. Mais nous espérons que les positions vont changer d’ici lundi à 14 heures pour que les discussions se poursuivent ».
Faible participation aux élections locales
Les élections municipales, communales et les élections locales ont eu lieu hier dimanche 28 juin avec deux ans de retard. Les électeurs étaient appelés à renouveler les conseils municipaux et communaux dans 77 communes ainsi que les conseils de villages et de quartiers de ville. L’affluence a été faible et ce double scrutin a entraîné quelques problèmes.
Dans l’ensemble, le vote s’est déroulé dans le calme et il a démarré sans trop de retard, contrairement à ce qui s’était passé par endroits lors des législatives d’avril.
La participation a été plutôt faible. Au sud du Bénin, à Cotonou et à Porto-Novo en particulier, la pluie abondante a dissuadé de nombreux électeurs de sortir de chez eux. D’ailleurs plusieurs personnalités politiques ont regretté la tenue du scrutin en pleine saison des pluies.
Plus généralement, une campagne assez morne et une forme de lassitude après deux ans d’attente peuvent expliquer cette mobilisation en demi-teinte. Sans oublier que plusieurs milliers de Béninois n’ont toujours pas reçu leurs cartes d’électeurs.
Un incident à signaler : dans une dizaine d’arrondissements, les logos de certains partis, notamment celui des Forces cauris pour un Bénin émergent, l’alliance qui soutient le président Boni Yayi, étaient absents des bulletins pour les élections locales, ce qui a suscité des tensions.
Cheikh Lô, pour la tolérance
Artiste à la discographie raisonnée, Cheikh Lô, au meilleur de sa forme, signe avec Balbalou, son retour en ce début d’été. Ses univers enracinés en Afrique tirent des bordées vers d’autres mondes en s’enrichissant de ceux de ses invités (Flavia Coelho, Fixi, Ibrahim Maalouf).
En 1996, Cheikh Lô était le premier artiste de Jololi, le label de son mentor Youssou N’Dour, à voir Ne La Thiass, son album (le premier de sa discographie), diffusé en dehors du Continent noir, via un accord avec World Circuit, dirigé par le Britannique Nick Gold à qui l’on doit entre autres l’incroyable épopée du Buena Vista Social Club. En 2010 paraissait Jamm, son quatrième opus toujours signé sur le label londonien.
Depuis le chanteur et musicien espérait retourner en studio, mais en l’absence d’assurance du côté de la structure de production londonienne et sous l’impulsion de ses agents et tourneurs, les Espagnols de Citizen Music, il s’est décidé à s’affranchir de son passé pour imaginer un futur à sa musique. “Comme rien n’avançait, que nous n’avions aucune réponse quant à un retour en studio, j’ai fini par appeler Nick Gold directement” relate le chanteur né à Bobo Dioulasso de parents sénégalais.
“Si je regarde dans le rétro, il a toujours été là à mes côtés, je ne pouvais faire comme s’il n’existait pas et le remercie une fois encore pour tout ce qu’il a fait.” C’est donc avec l’assentiment de Nick Gold, qu’il a repris sa liberté pour contractualiser ce nouvel opus avec le label français Chapter Two. Une page se tourne.
“Même en Afrique, on ne fait plus un album par an” explique celui qui fut batteur à ses débuts. “Il faut avoir des choses à dire tant musicalement que dans les textes et surtout trouver les bonnes personnes pour réaliser son projet.” Balbalou sera ainsi enregistré à Stockholm (Suède) entre deux dates d’une tournée européenne.
“Le label m’avait proposé de travailler avec le producteur et bassiste suédois Andreas Unge. Nous avons profité d’un break d’une semaine pour l’enregistrer, plutôt que de rentrer au Sénégal. Aujourd’hui, tu te dois, même si ta musique est bonne, et surtout même si ta musique est bonne, d’avoir une production à la hauteur, d’avoir le bon son, sinon tu passes à côté” confie celui qui regrette qu’aujourd’hui ces conditions ne soient pas réunies à Dakar.
“Andréas est venu chez moi avec Romain Germa (Chapter Two) écouter les maquettes. À l’époque, Balbalou et Guemou Ma Ko n’étaient pas encore en boite, je lui ai joué à la guitare” se souvient-il. “Ma musique est ouverte, ma musique est naturellement panafricaine. Je suis né dans une ville carrefour de l’Afrique. Je vis dans un monde où les échanges vont vite, où tu peux entendre des sons du monde entier, où tu peux même jouer avec des musiciens de partout” explique-t-il.
L’album reflète cet état d’esprit. On y croise aussi bien la diva malienne Oumou Sangaré que la chanteuse brésilienne Flavia Coelho, l’accordéoniste parisien Fixi ou le trompettiste Ibrahim Maalouf. “Pour Oumou, avec qui j’avais déjà collaboré sur Bamba Gueej, mon deuxième album paru en 1999, cela me semblait indispensable afin d’ouvrir mon propos (le texte chanté en wolof parle des coups d’État), aux bambarophones.” Les autres invités ont été proposés par le label. Le chanteur aux dreadlocks porté sur le haut du crane en couronne, est ravi du résultat.
La Grèce annonce la fermeture des banques et un contrôle des capitaux
Lors d’une intervention télévisée, Alexis Tsipras a annoncé dimanche 28 juin la fermeture temporaire des banques, ainsi qu’ un contrôle des capitaux. Le dispositif a été précisé dans la nuit par décret. Le Premier ministre a pris cette décision à l’issue d’un conseil de stabilité financière réunissant le ministre grec des Finances et les principaux acteurs du secteur bancaire national, comme le gouverneur de la Banque centrale. Ensemble, ils ont recommandé ces mesures. Le Premier ministre a appelé ses concitoyens à garder leur calme.
C’est une semaine aux conséquences encore inconnues qui débute pour les Grecs. Dans le pays, les banques sont désormais fermées et le resteront jusqu’à lundi prochain, c’est-à-dire au lendemain d’un référendum censé se tenir pour demander aux électeurs s’ils acceptent les réformes exigées par les créanciers contre leur aide financière.
Mais les banques ne sont pas complètement à l’arrêt. Les Grecs peuvent retirer 60 euros par jour avec leur carte. Le versement des retraites est assuré, mais uniquement dans certains guichets de banque. On peut toujours payer par carte bancaire, effectuer une transaction à l’intérieur du pays.
Transports gratuits
Par ailleurs, les touristes étrangers, comme tous ceux qui détiennent un compte dans un établissement domicilié hors de Grèce, peuvent retirer de l’argent depuis la Grèce, a-t-on appris plus tard dans la nuit. C’est très important car l’inquiétude commençait à poindre chez les professionnels du secteur. La saison bat son plein.
En revanche, les paiements, virements et transferts vers l’étranger sont interdits, ce qui peut poser des problèmes aux importateurs ; il leur faudra trouver un montage financier pour rassurer leurs fournisseurs. Pour faciliter le quotidien dans la capitale, le ministre des Transports a enfin décrété ce lundi la gratuité des transports en commun dans la capitale.
Retraits massifs
Le but de ce contrôle des capitaux, c’est de protéger les banques grecques de la faillite. En mettant en place un dispositif relativement souple, le gouvernement d’Alexis Tsipras cherche à éviter la panique, avec des Grecs qui se précipiteraient dans les magasins et autres stations-service pour transformer au plus vite leurs derniers euros en biens tangibles.
L’adoption de ces mesures n’a pas surpris les gens, qui s’étaient rués dès vendredi soir vers les banques pour retirer un maximum d’argent après l’annonce du référendum de dimanche prochain. Les Grecs avaient bien compris ce qui se profilait.
Les retraits se sont amplifiés de jour en jour jusqu’à dimanche soir, où l’annonce des mesures mises en place a de nouveau suscité un mouvement, de nombreuses personnes expliquant vouloir s’assurer qu’elles auraient assez d’argent pour la semaine. Depuis vendredi, une somme pas si éloignée de ce que le pays doit rembourser ce mardi au FMI a été retiré : plus d’un milliard d’euros.
« Patience »
Lors de son allocution télévisée, dimanche, le Premier ministre a invité ses concitoyens à garder leur sang froid, assurant que leurs dépôts dans les banques restaient totalement garantis. « Ce dont nous avons besoin dans les prochains jours, a dit M. Tsipras, c’est de modération et de patience. Les dépôts dans les banques grecques sont complètement en sécurité. C’est aussi vrai pour les paiements des salaires et des pensions. »
« Nous allons traiter chaque difficulté avec calme et détermination, promet le Premier ministre. Plus nous serons calmes pour les affronter, plus rapidement nous les vaincrons et plus douces seront les conséquences. Aujourd’hui, nous avons la chance de prouver à nous-mêmes et au monde que la justice peut régner. »
Tsipras accuse
Alexis Tsipras a mis en cause l’Eurogroupe, qui a refusé samedi de prolonger le programme d’assistance à la Grèce après demain soir, mardi 30 juin, date butoir à laquelle la Grèce a besoin d’argent frais venu d’Europe pour honorer sa créance de 1,6 milliard d’euros au FMI et éviter un défaut de paiement. M. Tsipras affirmait avoir besoin d’un délai, le temps que les électeurs s’expriment.
C’est ce refus qui a conduit la Banque centrale européenne (BCE) à fermer le robinet des prêts d’urgence qui financent les banques grecques depuis des mois. Le Premier ministre a dit dimanche qu’il avait réitéré sa demande au Conseil européen et aux dirigeants des Etats membres de la zone euro. Une requête « démocratique de base », plaide-t-il.
En attendant, les Grecs ne savent donc même pas si le référendum aura lieu, ni quelle sera la question posée s’il a lieu. Ils se perdent en conjonctures. Certains pensent qu’un défaut de paiement de leur pays dès ce mardi soir est devenu inéluctable, comme la sortie de l’euro puisque la BCE ne pourra plus financer les banques, et que les créanciers habituels se retireraient aussi.
Refus des créanciers, débit réduit du robinet de la BCE ; la Grèce asphyxiée court pour l’instant vers le défaut de paiement de facto, à moins qu’un ultime accord ne soit trouvé. Sur place, la situation se tend visiblement. L’opposition est montée au créneau ce lundi matin, par la voix du leader des socialistes du Pasok, Evangelos Venizelos, qui indique que le gouvernement a menti au peuple. Pour lui, il savait qu’il allait en arriver là.
Ce lundi, pour les Grecs, il s’agit encore de comprendre ce que signifient exactement pour eux les mesures adoptées. Les médias en ligne se veulent pédagogiques en la matière. Mais des manifestations pour le « oui » et le « non » sont déjà prévues. Ce lundi soir et le lendemain, la place Syntagma devant le Parlement pourrait se remplir, occupée à tour de rôle par les partisans des deux camps.
Même si les Grecs ont appris à vivre au jour le jour, ils s’attendent à passer une semaine très agitée. Signe que le catastrophisme est inutile : il y a deux ans à Chypre, le contrôle des capitaux mis en place sous la menace de la BCE avait été un coup dur pour les particuliers, mais aussi le début de la solution à la crise financière chypriote. Signe plus inquiétant : face à l’incertitude du lendemain, les bourses tendent à dévisser pour l’instant. Celle d’Athènes, elle, restera également fermée toute la semaine, a-t-on appris ce lundi matin.
Le pape François veut mâcher des feuilles de coca en Bolivie
Le pape François, qui doit se rendre en Bolivie en juillet, a demandé aux autorités de pouvoir mâcher des feuilles de coca. C’est ce qu’a affirmé ce dimanche soir le ministre de la Culture, qui a promis d’accueillir le pape avec «une feuille de coca sacrée».
Au départ, les autorités boliviennes avaient proposé au pape François de profiter de son séjour à La Paz, prévue du 8 au 10 juillet prochain, pour déguster « un thé de coca ou autre chose pour l’altitude », explique Marko Machicao, le ministre bolivien de la Culture. Mais le pape « a spécifiquement précisé qu’il souhaitait mâcher de la coca. Nous accueillerons le Saint-Père avec une feuille de coca sacrée », a précisé dimanche le ministre bolivien, cité par l’Agence France-Presse.
La coca – dont la cocaïne est un dérivé – est utilisée traditionnellement en Bolivie pour lutter contre les effets de l’altitude. Dans ce pays qui possède la capitale la plus élevée du monde – La Paz est située à 3 600 mètres d’altitude – cette pratique est tolérée et même promue par le président, Evo Morales. Instaurée en 2013, la « Journée nationale de mastication de la feuille de coca » a été crée en Bolivie suite à la décision de l’ONU d’accepter la réintégration du pays au sein de la Convention unique sur les stupéfiants des Nations unies. Un retour signant une victoire diplomatique pour Evo Morales, qui a obtenu ainsi la reconnaissance par l’ONU du droit des Boliviens à mâcher des feuilles de coca contre, notamment, l’avis des Etats-Unis.
Si la coca est aussi consommée sous sa forme naturelle dans certaines régions d’Argentine, dont est originaire le pape François, c’est en Colombie et au Pérou qu’elle est le plus cultivée, la Bolivie se situant en troisième position avec 23 500 hectares de plantations, selon le rapport 2015 de l’office des Nations unies contre la Drogue.
C’est la seconde fois que le pape François se rendra en Amérique latine depuis son élection. Outre la Bolivie, il se rendra également en Equateur et au Paraguay.
Elections au Burundi: des scrutins sans surprise en perspective
Malgré les mises et garde et les appels de la communauté internationale, qui craint que la situation ne dégénère, le Burundi organise ce lundi 29 juin des élections législatives et communales, sans l’opposition qui a décidé de les boycotter. Ce sont donc des scrutins sans grande surprise qui se profilent. Le taux de participation sera au centre de toutes les attentions. Les bureaux de vote ont officiellement ouvert a 4 h TU, après une nouvelle nuit de violences à Bujumbura.
Quelque 3,8 millions électeurs sont appelés aux urnes ce lundi pour des scrutins législatifs et communaux très controversés et qui se déroulent dans un climat très tendu émaillé de violences.
Des dizaines de milliers de soldats et de policiers ont été déployés pour sécuriser les 11 500 bureaux de vote répartis sur quelque 3 500 centres dans tout le pays. Une opération à risque, surtout dans les régions où la contestation du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza a été la plus forte. Opposition et société civile ont d’ailleurs appelé au boycott de ces élections.
Pour les législatives, les citoyens burundais doivent élire 100 députés sur une base de liste bloquée dans un scrutin majoritaire à un tour. L’Assemblée doit compter au final 60 % de Hutus, 40 % de Tutsis et au moins 30 % de femmes. Et pour les communales, les électeurs doivent désigner 15 conseillers dans chacune des 117 communes du pays, dans les mêmes proportions ethniques et de genre. Des équilibres consacrés par les accords de paix d’Arusha.
Sans plus aucun enjeu électoral véritable après le retrait de l’opposition, tout le monde va scruter avec attention le taux d’abstention. Mais un problème est de taille : la crédibilité des chiffres qui vont être annoncés. Toutes les missions internationales d’observation, à l’exception de celle de l’ONU, se sont retirées de ce processus après le refus du gouvernement de reporter une nouvelle fois ces scrutins, comme le demandait toute la communauté internationale.
Ouverture des bureaux de vote sous tension
A Nyakabiga, les tirs et les explosions de grenades ont émaillé la nuit précédant le scrutin. Dans ce quartier chaud du centre de Bujumbura, tous les bureaux ont été délocalisés et regroupés à l’université du Burundi. C’est un peu en dehors, dans le campus de Mutanga, un peu en dehors de Nyakabiga.
Vers 4h30 TU ce lundi matin, les agents électoraux sont arrivés dans une ambiance un peu désordonnée. A Nyakabiga il y a entre 14 000 et 15 000 inscrits, mais très peu, environ 5 000 seulement, sont venus prendre leur carte d’électeur. Les votants ne se bousculaient pas au bureau de vote à son ouverture, dissuadés peut-être par les violences de la nuit dans le quartier comme dans d’autres de la capitale. Des tentatives d’attaque ont notamment eu lieu sur les bureaux de vote de Cibitoké et de Jabé. Selon des sources policières contactées par RFI, 15 grenades ont été lancées et ont explosé à Bujumbura, six policiers ont été légèrement blessés, deux véhicules endommagés.
Un des responsables de la Céni a expliqué à RFI que normalement, les bureaux devaient ouvrir de 6h du matin à 16h, mais qu’ils ont donné la latitude aux bureaux de vote des quartiers chauds d’ouvrir un peu plus tard, quitte à rattraper plus tard dans la journée.
Bureaux de vote déplacés
Dans l’un des quartiers phares de la contestation, Musaga, les autorités ont décidé de déplacer les bureaux de vote en périphérie de la commune pour éviter tout débordement. Dimanche, des tentes ont été montées pendant toute la journée pour pouvoir accueillir des électeurs.
Un terrain de football a par exemple été transformé en centre de vote. « C’est le terrain qu’on a préféré parce que c’est sécurisé », explique Napoléon Nimbesha, le président du centre de vote en commune de Musaga. Le terrain est « en face des agents de l’ordre, c’est en face du camp militaire. C’est un endroit idéal, car on ne peut pas troubler l’ordre. Vous avez vu qu’autour du terrain on voit beaucoup de soldats. »
Il faut pouvoir accueillir 46 bureaux de vote. Un lycée tout proche a même été réquisitionné pour atteindre les 93 bureaux réglementaires. Mais les habitants de ce quartier ne veulent pas entendre parler de ces élections. Ceux qui acceptent de répondre sont catégoriques. Ils n’iront pas voter.
« Je n’irai pas voter parce qu’il y a beaucoup d’irrégularités dans ces élections, confie l’un d’eux à RFI. Ce ne sont que des formalités sinon il n’y a pas vraiment d’élections en bonne et due forme. Il devrait y avoir des partis différents, les partis au pouvoir et les autres de l’opposition. Mais au Burundi ce n’est pas le cas. Il n’y a qu’un seul parti, le parti au pouvoir, alors si on n’est pas du parti au pouvoir on ne peut pas y participer. »
Le président de la commission électoral local dit tout de même espérer que des électeurs se présenteront. Tout est prêt pour accueillir ceux qui le souhaiteront, assure Napoléon Nimbesha.
Nuits de violences
Dans les quartiers nord, plusieurs centres de vote ont été attaqués dans la nuit de dimanche à lundi, mais les autorités assurent avoir rapidement maitrisé la situation. A Jabé, des tirs et des explosions de grenades ont été entendus jusque tard dans la nuit, sans que les habitants terrés chez eux ne comprennent ce qui se passe dans leurs rues. Le même scénario que la veille. Dans la nuit de samedi à dimanche des affrontements avaient fait deux morts.
Patrick, un jeune étudiant, s’est fait tirer dessus. Ses amis disent avoir découvert son corps inanimé, dont une partie brulée et qu’on aurait tenté de l’achever à coups de couteau. Malgré ce traitement, le jeune homme aurait agonisé pendant de longues minutes, sans espoir de secours, racontent sa famille en larmes et ses amis en colère.
« On a essayé de chercher une ambulance, raconte une proche. j’ai téléphoné à toutes les personnes qui m’ont toutes dit que c’était impossible de venir car il y avait beaucoup de tirs. On était abattu, on était scandalisé ! »
Les autorités accusent les habitants de ces quartiers contestataires de posséder des armes, ce qui énerve un jeune homme de Jabé. « Les autorités disent n’importe quoi ! Ils sont fous ces gens-là ! On a rien ! C’est pour ça qu’on meurt comme des chiens ici. »
A quelques rues de là, autre famille en deuil. Le corps d’Abdul Prime est toujours dans la maison. Mains déchiquetées, bras brulés par l’explosion d’une grenade. L’un de ses voisins dit ne pas savoir ce qui s’est passé. « On n’est pas sorti de la nuit. On s’est caché sous le lit. Le matin, quand j’étais en train de me laver, on m’a dit qu’une personne était morte. »
Ce n’est pas une victime, commentent – le visage fermé – des femmes assises non loin de chez lui. D’autres affirment qu’il s’agit un membre du parti au pouvoir qui aurait lui-même tenté de lancer une grenade.
Côte d’Ivoire : La manne du Mondial 2014 reversée aux clubs
500 000 dollars. C’est le bonus spécial octroyé à la Fédération ivoirienne de football (FIF) par la FIFA suite à la campagne de la Coupe du monde “Brésil 2014″. Cette manne financière ne chômera pas dans les caisses de la Fédération. Elle sera plutôt redistribuée aux clubs de Ligue 1, Ligue 2, Division 3, Division Régionale et aux groupements d’intérêt. Telle est l’information majeure qui a filtré de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FIF du samedi 27 juin 2015.
Concrètement, la clé de répartition indique que les clubs de Ligue 1, Ligue 2 et Division 3 percevront chacun la somme de 5 106, 257 dollars. Les 43 associations sportives de Division Régionale ainsi que les groupements d’intérêt bénéficieront, pour leur part, de la somme de 851, 043 dollars chacun.
Ce geste de la FIF vient quelque peu donner une bouffée d’oxygène aux clubs qui connaissent quasiment tous des soucis de trésorerie. Une situation due au retard accusé dans l’exécution des dernières tranches de la subvention allouée par la fédération, un retard source de tensions entre l’instance et les clubs. A ce titre, la faîtière doit 8 510,429 dollars aux clubs de Division 3, 11 914,60 dollars aux clubs de Ligue 2 et 32 339,630 dollars aux clubs de Ligue 1.
Un excédent de 544 667,785 dollars réalisé
Malgré tout, les associations sportives et les groupements d’intérêt ont approuvé le rapport des activités de l’exercice 2014 présenté par le président Sidy Diallo et son équipe. Un quitus plus ou moins mérité d’autant plus que le bilan comptable affiche un excédent de 544 667,785 dollars. “En 2012, nous étions déficitaire de 2 milliards. En 2013, nous l’avons réduit à 500 millions. Mais, pour 2014, nous avons réalisé un bénéfice de 320 millions“, s’est réjoui le patron du football ivoirien Augustin Sidy Diallo, entendu par la police mercredi dernier dans l’affaire des primes détournées.
Le budget 2015 qui s’élève à 8 510 429,027 dollars, contre 18 722 943,858 dollars la saison dernière, a également été approuvé. Cette baisse considérable de 42% s’explique par le fait que la FIF a peu de compétitions internationales à financer cette saison, contrairement à celle écoulée.
Par ailleurs, l’instance fédérale a enregistré l’affiliation de neuf nouveaux clubs. Ce qui porte désormais à 262 le nombre de clubs affiliés à la Fédération ivoirienne de football.
Gambie : Yahya Jammeh limoge deux juges de la Cour suprême
Après avoir émis des critiques sur la Cour suprême qui a commué des peines de mort en prison à vie, Yayha Jammeh a limogé, cette semaine, deux juges de cette instance. Il s’agit des juges Raymond Sock et Gibou Janneh. Ils ont reçu, le 25 juin dernier, leur lettre de fin de mission, selon une source de la Cour suprême. Aucune explication n’a été donnée.
Ces limogeages interviennent un mois après celui d’Ali Nawaz Chowan, président de la Cour, qui avait reçu l’ordre de quitter le pays. L’intérim est assuré par le Nigérian Emmanuel Fagbenle. Lors de chaque session, le président fait appel à des juges de pays anglophones afin de compléter le nombre de membres. Selon un avocat gambien, ce n’est qu’une question de temps avant que tous les membres de la Cour suprême soient remplacés.
A la suite du coup d’Etat manqué, en décembre dernier, Yayha Jammeh avait annoncé son intention de ne plus autoriser la Cour suprême à casser des jugements sur la peine de mort. Le gouvernement a annoncé récemment un référendum sur une réforme de la Constitution visant à allonger la liste des délits passibles de la peine de mort.
Au pouvoir depuis 1994, Yayha Jammeh impose une véritable dictature dans ce pays enclavé au Sénégal. Les exécutions de prisonniers commises dans le pays en 2012 avaient provoqué l’indignation auprès de la communauté internationale.
Guinée : l’opposition se retire du dialogue politique
Dialogue de sourds, serait-on tenté de dire. En ce sens que l’opposition guinéenne s’est retirée du dialogue dans l’après midi du vendredi 26 juin au palais du peuple. Ce, après huit jours de concertation avec la mouvance. Une situation qui crispe l’atmosphère politique à 3 mois de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain.
Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition aussitôt fait savoir que « les choses ne bougent pas depuis une semaine. Nous avons décidé de suspendre notre participation et attendons des signaux forts. Nous assistons à une juxtaposition de deux monologues. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous retirer ».
Amadou Damaro Camara de la mouvance déplore l’attitude de l’opposition. Et ajoute : « nous sommes à moins de 100 jours des élections présidentielles et l’opposition demande qu’on aille aux élections locales le 30 août. Ils ont demandé la réforme de la CENI. Finalement, on ne sait pas ce que veut l’opposition. Mais nous réitérons notre volonté d’aller à des élections libres et transparentes ».
Me Cheik Sacko, ministre de la Justice et président du cadre de dialogue, à la sortie de la concertation, a avoué qu’il a tout fait pour rapprocher les positions de la mouvance et de l’opposition. En vain. Et d’expliquer : à l’opposition a fait une proposition par rapport á la nécessité de recomposer la CENI. Ce que la mouvance na pas accepté. Il y a eu un long débat sur cette question et finalement on n’est pas parvenu à les concilier. Mais nous espérons que les positions vont changer d’ici lundi à 14 heures pour que les discussions se poursuivent ».
vendredi 19 juin 2015
Le franco-béninois, Lionel ZINSOU nommé Premier ministre dans le marigot de Boni Yayi
Au lendemain des élections législatives, Boni YAYI forme un nouveau gouvernement de 28 membres dont 7 femmes.
Président de la République : Thomas Boni YAYI
1- Premier ministre chargé du Développement Economique, de l’Evaluation des Politiques Publiques et de la Promotion de la Bonne Gouvernance : Monsieur Lionel ZINSOU
2- Vice-Premier Ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Monsieur François Adebayo ABIOLA
3- Ministère d’État, chargé de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation (MEFPD) : Monsieur Komi KOUTCHÉ
4- Ministre d’État chargé de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes (MEESFTPRIJ) : Monsieur Alassane SOUMANOU
5- Ministre d’État chargé de la Coordination des Politiques de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Objectifs de Développement Durable (MEC-OMD-ODD) : Monsieur Fulbert Géro AMOUSSOUGA
6- Ministre de la Défense Nationale : Monsieur Robert Théophile YAROU
7- Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes (MISPC) : Monsieur Placide AZANDE
8- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Porte-parole du Gouvernement (GS/MJLDH-PPG) : Madame Evelyne da SILVA AHOUANTO
9- Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) : Madame Eléonore YAYI
10- Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur (MAEIAFBE) : Monsieur Saliou AKADIRI
11- Ministre des Travaux Publics et des Transports (MTPT) : Monsieur Gustave Depo SONON
12- Ministre de la Santé (MS) : Monsieur Pascal Dossou TOGBE
13- Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) : Monsieur Rufin Orou Nan NANSOUNON
14- Ministre du Travail et de la Fonction publique, de la réforme administrative et institutionnelle : Monsieur Yaya ABOUBAKAR
15-Ministre de l’Environnement, chargé des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières : Monsieur Théophile C. WOROU
16- Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement (MUHA) : Monsieur Noël FONTON
17- Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (MERPMEDER) : Monsieur Spéro MENSAH
18-Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme (MCAAT) : Monsieur Paul HOUNKPE
19- Ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC) : Monsieur Étienne KOSSI
20- Ministre de la Microfinance (MM) : Madame Naomie AZARIA
21- Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs (MJSL) : Monsieur Safiou Idrissou AFFO
22- Ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC) : Monsieur Tokou D. KOMBIENI
23- Ministre Chargé de l’Emploi des Jeunes, des Petites et Moyennes Entreprises (MCEJPME) : Madame Nadine DAKO
24- Ministre de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age (MFASSNHPTA) : Madame Honorine ATIKPA
25- Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire (MDGLAAT) : Madame Véronique BRUN HACHEME
26- Ministre Chargé des Relations avec les Institutions (MCRI) : Monsieur Thomas YOMBO
27- Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires : Monsieur Patrick YERIMA.
28- Ministre de l’Hydraulique : Madame Christine GBEDJI BIAO
Le franco-béninois, Lionel ZINSOU nommé Premier ministre dans le marigot de Boni Yayi
Au lendemain des élections législatives, Boni YAYI forme un nouveau gouvernement de 28 membres dont 7 femmes.
Président de la République : Thomas Boni YAYI
1- Premier ministre chargé du Développement Economique, de l’Evaluation des Politiques Publiques et de la Promotion de la Bonne Gouvernance : Monsieur Lionel ZINSOU
2- Vice-Premier Ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Monsieur François Adebayo ABIOLA
3- Ministère d’État, chargé de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation (MEFPD) : Monsieur Komi KOUTCHÉ
4- Ministre d’État chargé de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes (MEESFTPRIJ) : Monsieur Alassane SOUMANOU
5- Ministre d’État chargé de la Coordination des Politiques de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Objectifs de Développement Durable (MEC-OMD-ODD) : Monsieur Fulbert Géro AMOUSSOUGA
6- Ministre de la Défense Nationale : Monsieur Robert Théophile YAROU
7- Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes (MISPC) : Monsieur Placide AZANDE
8- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Porte-parole du Gouvernement (GS/MJLDH-PPG) : Madame Evelyne da SILVA AHOUANTO
9- Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) : Madame Eléonore YAYI
10- Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur (MAEIAFBE) : Monsieur Saliou AKADIRI
11- Ministre des Travaux Publics et des Transports (MTPT) : Monsieur Gustave Depo SONON
12- Ministre de la Santé (MS) : Monsieur Pascal Dossou TOGBE
13- Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) : Monsieur Rufin Orou Nan NANSOUNON
14- Ministre du Travail et de la Fonction publique, de la réforme administrative et institutionnelle : Monsieur Yaya ABOUBAKAR
15-Ministre de l’Environnement, chargé des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières : Monsieur Théophile C. WOROU
16- Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement (MUHA) : Monsieur Noël FONTON
17- Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (MERPMEDER) : Monsieur Spéro MENSAH
18-Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme (MCAAT) : Monsieur Paul HOUNKPE
19- Ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC) : Monsieur Étienne KOSSI
20- Ministre de la Microfinance (MM) : Madame Naomie AZARIA
21- Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs (MJSL) : Monsieur Safiou Idrissou AFFO
22- Ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC) : Monsieur Tokou D. KOMBIENI
23- Ministre Chargé de l’Emploi des Jeunes, des Petites et Moyennes Entreprises (MCEJPME) : Madame Nadine DAKO
24- Ministre de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age (MFASSNHPTA) : Madame Honorine ATIKPA
25- Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire (MDGLAAT) : Madame Véronique BRUN HACHEME
26- Ministre Chargé des Relations avec les Institutions (MCRI) : Monsieur Thomas YOMBO
27- Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires : Monsieur Patrick YERIMA.
28- Ministre de l’Hydraulique : Madame Christine GBEDJI BIAO
samedi 13 juin 2015
Un étudiant nigérian résout une équation insoluble depuis 30 ans
Efot Ekong, étudiant nigérian à l’université de Tokai au Japon, a résolu une équation mathématique insoluble depuis 30 ans. Le petit génie réserve pourtant bien d’autres surprises à la hauteur de son dernier exploit.
Efot Ekong est un étudiant peu commun. Il a récemment résolu une équation mathématique insoluble depuis plus de trente ans pendant son premier semestre à l’université Tokai, au Japon. Mais le jeune prodige ne s’est pas arrêté là dans ses performances quotidiennes.
Cet étudiant nigérian de l’université de Tokai au Japon cumule les performances académiques et les brevets d’invention. Déjà diplômé en génie électrique, le jeune homme continue ses études pour se spécialiser en robotique. Mais l’étudiant nigérian ne s’est pas arrêté là. En effet, il a reçu les meilleurs résultats des cinquante dernières années de son université japonaise, l’université Tokai à Tokyo. Université par ailleurs très prestigieuse au Japon.
Pour continuer sur le chemin de l’excellence, Ufot Ekong a remporté de nombreux prix. Au total, l’étudiant cumule 6 prix d’excellence académique depuis le début de ses études. Pour augmenter la difficulté et le challenge, le jeune homme occupe également deux emplois à côté de ses cours pour pouvoir financer ses études.
Ekong parle par ailleurs quatre langues: anglais, français, japonais et yoruba, sa langue maternelle. Puisqu’il ne semble pas faire les choses à moitié, le jeune homme a remporté le prix du meilleur étudiant en langue japonaise pour les étrangers. Concernant les brevets, Ekong en a déjà deux à son nom pour la conception de voitures électriques.
Un étudiant nigérian résout une équation insoluble depuis 30 ans
Efot Ekong, étudiant nigérian à l’université de Tokai au Japon, a résolu une équation mathématique insoluble depuis 30 ans. Le petit génie réserve pourtant bien d’autres surprises à la hauteur de son dernier exploit.
Efot Ekong est un étudiant peu commun. Il a récemment résolu une équation mathématique insoluble depuis plus de trente ans pendant son premier semestre à l’université Tokai, au Japon. Mais le jeune prodige ne s’est pas arrêté là dans ses performances quotidiennes.
Cet étudiant nigérian de l’université de Tokai au Japon cumule les performances académiques et les brevets d’invention. Déjà diplômé en génie électrique, le jeune homme continue ses études pour se spécialiser en robotique. Mais l’étudiant nigérian ne s’est pas arrêté là. En effet, il a reçu les meilleurs résultats des cinquante dernières années de son université japonaise, l’université Tokai à Tokyo. Université par ailleurs très prestigieuse au Japon.
Pour continuer sur le chemin de l’excellence, Ufot Ekong a remporté de nombreux prix. Au total, l’étudiant cumule 6 prix d’excellence académique depuis le début de ses études. Pour augmenter la difficulté et le challenge, le jeune homme occupe également deux emplois à côté de ses cours pour pouvoir financer ses études.
Ekong parle par ailleurs quatre langues: anglais, français, japonais et yoruba, sa langue maternelle. Puisqu’il ne semble pas faire les choses à moitié, le jeune homme a remporté le prix du meilleur étudiant en langue japonaise pour les étrangers. Concernant les brevets, Ekong en a déjà deux à son nom pour la conception de voitures électriques.
vendredi 12 juin 2015
Le Nigeria prend le commandement de la lutte contre Boko Haram
Muhammadu Buhari, le nouveau président nigérian, a affiché jeudi 11 juin sa volonté de reprendre la main contre les islamistes de Boko Haram. Il a demandé à ses pairs de la sous-région le commandement de la future force régionale pendant toute la durée de « l’effort de guerre ».
Au-delà de cette volonté affichée, le sommet d’Abuja, qui réunissait les présidents des autres pays de la coalition – le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin -, a émis un certain nombre de recommandations. À commencer par la première des urgences, la mise en place de manière effective de l’état-major de la force multinationale mixte à Ndjamena. Officiellement inauguré le 25 mai dernier, l’actuel siège du quartier général de la force n’est que temporaire. Environ 30 millions de dollars sont nécessaires pour l’installer dans de nouveaux locaux et l’équiper. Les cinq Etats se sont entendus à apporter ce financement.
Les cinq Etats se sont ensuite engagés à déployer leurs soldats avant le 30 juillet 2015. La force sera comme prévu sous le commandement d’un haut gradé nigérian, le major général Buratai. Le commandant adjoint sera un Camerounais, puis changera au bout d’un an. Quant au chef d’état-major, il reviendra à un Tchadien. Là aussi, une rotation aura lieu au bout de douze mois.
Reste à trouver les financements pour un déploiement durable de l’opération. Le Nigeria a maintenu sa promesse de débourser 100 millions de dollars. Mais les chefs d’Etat du bassin du lac Tchad et le Bénin en appellent à une participation de l’Union africaine, qui devrait inclure un volet de développement de cette zone rongée par la pauvreté, et sollicitent aussi l’appui de l’Union européenne, de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Ils ont enfin demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de montrer, dans une déclaration, son soutien à la lutte contre Boko Haram.
Muhammadu Buhari assure avoir trouvé une oreille attentive lors de son déplacement à la dernière réunion du G7 à Berlin (Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne, Japon, Canada : « J’ai été impressionné par la formidable sympathie qu’ils ont exprimée pour la sous-région. Ils veulent vraiment nous aider, et ils m’ont demandé de leur dire ce dont nous avions besoin. J’en ai parlé lors de notre réunion ce jour, et après la rencontre de l’Union africaine, nous nous mettrons d’accord sur ce qu’il conviendra d’envoyer à la présidente du G7. Ils sont vraiment désireux de nous aider, surtout depuis que Boko Haram a déclaré son obédience à Daesh. »
Egypte: 15 ans de prison pour le policier qui a tué Shaïmaa al-Sabbagh
La cour d’assises du Caire a condamné à 15 ans de prison incompressibles l’officier policier coupable du meurtre de la militante de gauche Shaimaa al-Sabbagh le 24 janvier alors qu’elle s’apprêtait à déposer une gerbe de fleurs sur la place Tahrir pour commémorer le soulèvement contre l’ex-président Moubarak en 2011.
Les parents de la victime ont accueilli avec satisfaction le jugement, et leur avocat a estimé que justice avait été faite.
L’officier de police qui avait tiré au petit plomb sur la militante de gauche avait été accusé de « coups prémédités ayant entraîné la mort ». L’enquête qui semblait patauger comme chaque fois que les forces de l’ordre sont accusées de violences a connu un revirement à la suite d’une déclaration du président Abdel Fattah al-Sissi demandant que la lumière soit faite quelles que soient les conséquences.
Les enquêteurs, qui étaient allés jusqu’à accuser les compagnons de Shaimaa al-Sabbagh de son assassinat, ont brusquement commencé à interroger les policiers. C’est même un expert de l’armée qui a identifié l’arme du crime.
Swansea : André Ayew, visionnaire ou gagne-petit ?
Il aurait pu jouer la Ligue des champions avec l’AS Roma, ou l’Europa League avec l’OM. Il a pourtant préféré rejoindre Swansea City, avec qui il jouera seulement le championnat la saison prochaine. A 25 ans, libre de tout contrat et donc en position de force, André Ayew a jeté son dévolu sur le huitième du dernier exercice de Premier League, où il a signé pour quatre ans. Son choix interpelle.
L’ancien Marseillais rejoint certes le championnat le plus exposé médiatiquement et le plus riche du monde. Dopé par le nouveau contrat de droits TV, Swansea a touché 110 millions d’euros à ce titre la saison passée et dipose d’une enveloppe recrutement sans pareille mesure avec celle de l’OM. André Ayew aurait d’ailleurs perçu une prime à la signature s’élevant à 8 millions d’euros !
Sur les traces de Bony et Rémy
Reste qu’après 11 ans passés sous le soleil de Marseille, la baie de Swansea risque de paraître bien triste aux yeux du Ghanéen. Il n’est pas le premier à choisir la cité galloise comme tremplin. Passé par là avant lui, l’Ivoirien Wilfried Bony s’est mis en valeur et a rejoint Manchester City un an et demi plus tard. Dans le même ordre d’idée, Loïc Rémy, un autre ancien Olympien, a rejoint la modeste formation de QPR en janvier 2013 avant de rebondir à Newcastle puis Chelsea.
Mais les deux joueurs évoluaient au poste d’avant-centre, où il est plus simple de se mettre en évidence. Après avoir réclamé pendant des années un repositionnement axial à l’OM, André Ayew évoluera dans un registre un peu différent. “Mon futur poste ? Sur le côté gauche ou en numéro 10, dans l’axe“, explique l’intéressé dans les colonnes de L’Equipe.
Le Nigeria prend le commandement de la lutte contre Boko Haram
Muhammadu Buhari, le nouveau président nigérian, a affiché jeudi 11 juin sa volonté de reprendre la main contre les islamistes de Boko Haram. Il a demandé à ses pairs de la sous-région le commandement de la future force régionale pendant toute la durée de « l’effort de guerre ».
Au-delà de cette volonté affichée, le sommet d’Abuja, qui réunissait les présidents des autres pays de la coalition – le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin -, a émis un certain nombre de recommandations. À commencer par la première des urgences, la mise en place de manière effective de l’état-major de la force multinationale mixte à Ndjamena. Officiellement inauguré le 25 mai dernier, l’actuel siège du quartier général de la force n’est que temporaire. Environ 30 millions de dollars sont nécessaires pour l’installer dans de nouveaux locaux et l’équiper. Les cinq Etats se sont entendus à apporter ce financement.
Les cinq Etats se sont ensuite engagés à déployer leurs soldats avant le 30 juillet 2015. La force sera comme prévu sous le commandement d’un haut gradé nigérian, le major général Buratai. Le commandant adjoint sera un Camerounais, puis changera au bout d’un an. Quant au chef d’état-major, il reviendra à un Tchadien. Là aussi, une rotation aura lieu au bout de douze mois.
Reste à trouver les financements pour un déploiement durable de l’opération. Le Nigeria a maintenu sa promesse de débourser 100 millions de dollars. Mais les chefs d’Etat du bassin du lac Tchad et le Bénin en appellent à une participation de l’Union africaine, qui devrait inclure un volet de développement de cette zone rongée par la pauvreté, et sollicitent aussi l’appui de l’Union européenne, de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Ils ont enfin demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de montrer, dans une déclaration, son soutien à la lutte contre Boko Haram.
Muhammadu Buhari assure avoir trouvé une oreille attentive lors de son déplacement à la dernière réunion du G7 à Berlin (Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne, Japon, Canada : « J’ai été impressionné par la formidable sympathie qu’ils ont exprimée pour la sous-région. Ils veulent vraiment nous aider, et ils m’ont demandé de leur dire ce dont nous avions besoin. J’en ai parlé lors de notre réunion ce jour, et après la rencontre de l’Union africaine, nous nous mettrons d’accord sur ce qu’il conviendra d’envoyer à la présidente du G7. Ils sont vraiment désireux de nous aider, surtout depuis que Boko Haram a déclaré son obédience à Daesh. »
Egypte: 15 ans de prison pour le policier qui a tué Shaïmaa al-Sabbagh
La cour d’assises du Caire a condamné à 15 ans de prison incompressibles l’officier policier coupable du meurtre de la militante de gauche Shaimaa al-Sabbagh le 24 janvier alors qu’elle s’apprêtait à déposer une gerbe de fleurs sur la place Tahrir pour commémorer le soulèvement contre l’ex-président Moubarak en 2011.
Les parents de la victime ont accueilli avec satisfaction le jugement, et leur avocat a estimé que justice avait été faite.
L’officier de police qui avait tiré au petit plomb sur la militante de gauche avait été accusé de « coups prémédités ayant entraîné la mort ». L’enquête qui semblait patauger comme chaque fois que les forces de l’ordre sont accusées de violences a connu un revirement à la suite d’une déclaration du président Abdel Fattah al-Sissi demandant que la lumière soit faite quelles que soient les conséquences.
Les enquêteurs, qui étaient allés jusqu’à accuser les compagnons de Shaimaa al-Sabbagh de son assassinat, ont brusquement commencé à interroger les policiers. C’est même un expert de l’armée qui a identifié l’arme du crime.
Swansea : André Ayew, visionnaire ou gagne-petit ?
Il aurait pu jouer la Ligue des champions avec l’AS Roma, ou l’Europa League avec l’OM. Il a pourtant préféré rejoindre Swansea City, avec qui il jouera seulement le championnat la saison prochaine. A 25 ans, libre de tout contrat et donc en position de force, André Ayew a jeté son dévolu sur le huitième du dernier exercice de Premier League, où il a signé pour quatre ans. Son choix interpelle.
L’ancien Marseillais rejoint certes le championnat le plus exposé médiatiquement et le plus riche du monde. Dopé par le nouveau contrat de droits TV, Swansea a touché 110 millions d’euros à ce titre la saison passée et dipose d’une enveloppe recrutement sans pareille mesure avec celle de l’OM. André Ayew aurait d’ailleurs perçu une prime à la signature s’élevant à 8 millions d’euros !
Sur les traces de Bony et Rémy
Reste qu’après 11 ans passés sous le soleil de Marseille, la baie de Swansea risque de paraître bien triste aux yeux du Ghanéen. Il n’est pas le premier à choisir la cité galloise comme tremplin. Passé par là avant lui, l’Ivoirien Wilfried Bony s’est mis en valeur et a rejoint Manchester City un an et demi plus tard. Dans le même ordre d’idée, Loïc Rémy, un autre ancien Olympien, a rejoint la modeste formation de QPR en janvier 2013 avant de rebondir à Newcastle puis Chelsea.
Mais les deux joueurs évoluaient au poste d’avant-centre, où il est plus simple de se mettre en évidence. Après avoir réclamé pendant des années un repositionnement axial à l’OM, André Ayew évoluera dans un registre un peu différent. “Mon futur poste ? Sur le côté gauche ou en numéro 10, dans l’axe“, explique l’intéressé dans les colonnes de L’Equipe.
France : 136 kg de défenses d’éléphants en provenance de la RDC saisis à Roissy
Les douaniers de l’aéroport de Roissy en France ont annoncé, ce jeudi 11 juin 2015, avoir fait une surprenante découverte. Le 27 mai dernier, en fouillant une cargaison censée contenir des pièces détachées, les douaniers ont mis la main sur une douzaine de défense d’éléphants découpées en 37 tronçons provenant de la République démocratique du Congo. Ces défenses d’éléphants étaient destinées au Vietnam.
Les défenses d’éléphants étaient minutieusement dissimulées sous des plaques d’aluminium afin de ne pas être aperçues lors des scanners. Depuis 12 ans et la saisie de 600 kg d’ivoire brut par les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, la douane française n’avait jamais eu affaire à une telle quantité de défenses d’éléphants.
Selon les douanes, les défenses d’éléphants sont quasiment acheminées d’Afrique Centrale et de l’Ouest vers l’Asie, essentiellement en Chine et au Vietnam. Ces dernières années, le prix de l’ivoire en Asie est passé de 500 à 1500 euros le kilo. Les douaniers à Roissy font régulièrement face à des transports illégaux de parties d’animaux.