La cour d’assises du Caire a condamné à 15 ans de prison incompressibles l’officier policier coupable du meurtre de la militante de gauche Shaimaa al-Sabbagh le 24 janvier alors qu’elle s’apprêtait à déposer une gerbe de fleurs sur la place Tahrir pour commémorer le soulèvement contre l’ex-président Moubarak en 2011.
Les parents de la victime ont accueilli avec satisfaction le jugement, et leur avocat a estimé que justice avait été faite.
L’officier de police qui avait tiré au petit plomb sur la militante de gauche avait été accusé de « coups prémédités ayant entraîné la mort ». L’enquête qui semblait patauger comme chaque fois que les forces de l’ordre sont accusées de violences a connu un revirement à la suite d’une déclaration du président Abdel Fattah al-Sissi demandant que la lumière soit faite quelles que soient les conséquences.
Les enquêteurs, qui étaient allés jusqu’à accuser les compagnons de Shaimaa al-Sabbagh de son assassinat, ont brusquement commencé à interroger les policiers. C’est même un expert de l’armée qui a identifié l’arme du crime.
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