jeudi 30 juillet 2015

Football: Drogba fait déjà chavirer Montréal

L’attaquant ivoirien Didier Drogba est arrivé mercredi à Montréal où il jouera désormais sous les couleurs de l’Impact. Le buteur superstar a pu entrevoir l’enthousiasme provoqué par sa venue en MLS, la ligue nord-américaine de football.

« Didier ! Didier ! Didier ! » C’est un accueil digne d’une rock-star qu’a vécu Didier Drogba à l’aéroport de Montréal, mercredi, lorsque l’Ivoirien est apparu dans le hall où l’attendaient plus de 600 supporters bruyants, chantant en son honneur. Le buteur a pu mesurer toute l’attente et la folie que suscite son arrivée au Québec. Libre depuis le terme de son contrat avec Chelsea et dans le viseur de l’Inter Milan, la star a répondu aux sirènes de la MLS en s’engageant pour 18 mois avec l’Impact de Montréal.

Echarpe de son nouveau club autour du cou, escorté par un service d’ordre totalement dépassé par cette douce frénésie, l’attaquant de 37 ans n’a pas traîné, s’engouffrant rapidement dans un véhicule noir sous les chants de centaines d’Africains de la région présents pour l’événement.

Un événement exceptionnel pour le jeune Ismaël, 15 ans, d’origine ivoirienne : « L’ambiance, les cris, waouh ! Je suis un de ses plus grands fans. Depuis tout jeune, la Coupe d’Afrique 2012 lorsqu’il a raté son pénalty j’ai tellement pleuré, ça m’a fait trop de mal ! C’est un de mes joueurs préférés donc ça me fait plaisir de le voir jouer à Montréal ».

Même sentiment du côté de Kévin, un Ivoirien installé depuis cinq ans à Montréal : « Je ne peux pas donner de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. C’est une icône, c’est une légende. J’espère le revoir, je vais me balader dans la rue pour le chercher, voir si je ne peux pas avoir un autographe ».

L’ancien buteur de Chelsea doit donner une conférence de presse jeudi vers 17 heures (heure locale). Place ensuite d’ici quelques jours au terrain, Drogba tentera d’aider l’Impact à se qualifier pour les play-offs en fin de saison.

 

Football: Drogba fait déjà chavirer Montréal

L’attaquant ivoirien Didier Drogba est arrivé mercredi à Montréal où il jouera désormais sous les couleurs de l’Impact. Le buteur superstar a pu entrevoir l’enthousiasme provoqué par sa venue en MLS, la ligue nord-américaine de football.

« Didier ! Didier ! Didier ! » C’est un accueil digne d’une rock-star qu’a vécu Didier Drogba à l’aéroport de Montréal, mercredi, lorsque l’Ivoirien est apparu dans le hall où l’attendaient plus de 600 supporters bruyants, chantant en son honneur. Le buteur a pu mesurer toute l’attente et la folie que suscite son arrivée au Québec. Libre depuis le terme de son contrat avec Chelsea et dans le viseur de l’Inter Milan, la star a répondu aux sirènes de la MLS en s’engageant pour 18 mois avec l’Impact de Montréal.

Echarpe de son nouveau club autour du cou, escorté par un service d’ordre totalement dépassé par cette douce frénésie, l’attaquant de 37 ans n’a pas traîné, s’engouffrant rapidement dans un véhicule noir sous les chants de centaines d’Africains de la région présents pour l’événement.

Un événement exceptionnel pour le jeune Ismaël, 15 ans, d’origine ivoirienne : « L’ambiance, les cris, waouh ! Je suis un de ses plus grands fans. Depuis tout jeune, la Coupe d’Afrique 2012 lorsqu’il a raté son pénalty j’ai tellement pleuré, ça m’a fait trop de mal ! C’est un de mes joueurs préférés donc ça me fait plaisir de le voir jouer à Montréal ».

Même sentiment du côté de Kévin, un Ivoirien installé depuis cinq ans à Montréal : « Je ne peux pas donner de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. C’est une icône, c’est une légende. J’espère le revoir, je vais me balader dans la rue pour le chercher, voir si je ne peux pas avoir un autographe ».

L’ancien buteur de Chelsea doit donner une conférence de presse jeudi vers 17 heures (heure locale). Place ensuite d’ici quelques jours au terrain, Drogba tentera d’aider l’Impact à se qualifier pour les play-offs en fin de saison.

 

Sénégal : le sort de Karim Wade scellé le 6 août prochain

Karim Wade, le fils de l’ex-Président du Sénégal, va voir son dossier être examiné par la Chambre criminelle de la Cour suprême, le 6 août prochain. Une demande faite par ses avocats, après le verdict rendu en mars dernier qui a envoyé en prison l’ex-ministre du Sénégal accusé d’enrichissement illicite.

L’affaire Karim Wade est de nouveau au centre des débats au Sénégal. Trois mois après son procès pour enrichissement illicite, la chambre criminelle de la Cour suprême a annoncé, ce mardi 28 juillet 2015, qu’elle allait examiner le dossier, le 6 août prochain, à la suite de la demande des avocats de Karim Wade, mécontent du verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

La Cour suprême aura donc la lourde tâche de sceller le sort de Karim Wade. Mamadou Pouye, Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé, impliqués dans l’affaire vont également connaître le sort qui leur est réservé, le 6 août prochain. Si la Cour suprême estime que leurs condamnations sont conformes au droit, ils purgeront entièrement leurs peines.

Le 23 mars dernier, Karim Wade a été condamné par la CREI pour enrichissement illicite, à une peine de six ans de prison et une amende de 138 milliards de FCFA. Un verdict critiqué par la communauté internationale. En juin dernier, le conseil des droits de l’Homme de l’ONU a qualifié d’arbitraire le verdict du procès de Karim Wade et appelé à « prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale ».

Le fils de l’ancien Président du Sénégal a été interpelé le 15 avril 2013, avant d’être déféré au parquet deux jours plus tard. Deux jours avant le verdict, Karim Wade a été désigné comme candidat à la prochaine Présidentielle par le Parti Démocratique Sénégalais, le principal parti d’opposition de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Sénégal : le sort de Karim Wade scellé le 6 août prochain

Karim Wade, le fils de l’ex-Président du Sénégal, va voir son dossier être examiné par la Chambre criminelle de la Cour suprême, le 6 août prochain. Une demande faite par ses avocats, après le verdict rendu en mars dernier qui a envoyé en prison l’ex-ministre du Sénégal accusé d’enrichissement illicite.

L’affaire Karim Wade est de nouveau au centre des débats au Sénégal. Trois mois après son procès pour enrichissement illicite, la chambre criminelle de la Cour suprême a annoncé, ce mardi 28 juillet 2015, qu’elle allait examiner le dossier, le 6 août prochain, à la suite de la demande des avocats de Karim Wade, mécontent du verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

La Cour suprême aura donc la lourde tâche de sceller le sort de Karim Wade. Mamadou Pouye, Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé, impliqués dans l’affaire vont également connaître le sort qui leur est réservé, le 6 août prochain. Si la Cour suprême estime que leurs condamnations sont conformes au droit, ils purgeront entièrement leurs peines.

Le 23 mars dernier, Karim Wade a été condamné par la CREI pour enrichissement illicite, à une peine de six ans de prison et une amende de 138 milliards de FCFA. Un verdict critiqué par la communauté internationale. En juin dernier, le conseil des droits de l’Homme de l’ONU a qualifié d’arbitraire le verdict du procès de Karim Wade et appelé à « prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale ».

Le fils de l’ancien Président du Sénégal a été interpelé le 15 avril 2013, avant d’être déféré au parquet deux jours plus tard. Deux jours avant le verdict, Karim Wade a été désigné comme candidat à la prochaine Présidentielle par le Parti Démocratique Sénégalais, le principal parti d’opposition de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Vol MH370 : questions autour d’un débris d’avion retrouvé à La Réunion

Un débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion, située dans l’océan Indien, a relancé le débat sur le vol de la Malaysia Airlines disparu depuis le 8 mars 2014.

S’agissant du débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion, « il est encore trop tôt pour affirmer s’il s’agit ou non d’une pièce provenant de l’avion de Malaysia Airlines », ont indiqué les experts. Mais le porte-parole du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile français a pour sa part indiqué que le débris n’avait pas encore été identifié.

Pour l’heure, l’agence française chargée d’enquêter sur les crashs aériens est en train d’analyser le débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion dans l’océan Indien. Une source proche du dossier a indiqué que « le débris appartient très probablement à un Boeing 777, mais on ignore encore s’il provient de l’appareil disparu » du vol MH370 disparu le 8 mars 2014.

Selon l’Associated Press, un responsable américain a déclaré que les enquêteurs de la sécurité aérienne estimaient, « avec un haut degré de confiance », que le débris provenait du même modèle d’avion que celui du vol MH370.

Disparu avec 239 passagers et membres d’équipage à son bord alors qu’il se rendait à Beijing depuis Kuala Lumpur, l’avion de la compagnie Malaysia Airlines, qui avait sans doute à son bord des Africains, n’a pas été retrouvé jusqu’à présent. Le plus grand mystère de l’histoire de l’aviation. A noter que la majorité des personnes à bord de l’avion étaient des ressortissants chinois.

Martin Dolan, directeur général de l’Agence australienne de sécurité des transports (ATSB), a confié à Reuters que « nous avons pris connaissance des faits et nous essayons de collaborer avec nos collègues français pour déterminer si le débris provient de l’avion disparu de Malaysia Airlines. Ces recherches pourraient prendre un certain temps ».

Pilotées par les autorités australiennes, les recherches de l’avion disparu s’étaient concentrées sur une vaste zone dans le sud de l’océan Indien, au large de l’Australie.

Vol MH370 : questions autour d’un débris d’avion retrouvé à La Réunion

Un débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion, située dans l’océan Indien, a relancé le débat sur le vol de la Malaysia Airlines disparu depuis le 8 mars 2014.

S’agissant du débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion, « il est encore trop tôt pour affirmer s’il s’agit ou non d’une pièce provenant de l’avion de Malaysia Airlines », ont indiqué les experts. Mais le porte-parole du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile français a pour sa part indiqué que le débris n’avait pas encore été identifié.

Pour l’heure, l’agence française chargée d’enquêter sur les crashs aériens est en train d’analyser le débris d’avion retrouvé sur l’île de La Réunion dans l’océan Indien. Une source proche du dossier a indiqué que « le débris appartient très probablement à un Boeing 777, mais on ignore encore s’il provient de l’appareil disparu » du vol MH370 disparu le 8 mars 2014.

Selon l’Associated Press, un responsable américain a déclaré que les enquêteurs de la sécurité aérienne estimaient, « avec un haut degré de confiance », que le débris provenait du même modèle d’avion que celui du vol MH370.

Disparu avec 239 passagers et membres d’équipage à son bord alors qu’il se rendait à Beijing depuis Kuala Lumpur, l’avion de la compagnie Malaysia Airlines, qui avait sans doute à son bord des Africains, n’a pas été retrouvé jusqu’à présent. Le plus grand mystère de l’histoire de l’aviation. A noter que la majorité des personnes à bord de l’avion étaient des ressortissants chinois.

Martin Dolan, directeur général de l’Agence australienne de sécurité des transports (ATSB), a confié à Reuters que « nous avons pris connaissance des faits et nous essayons de collaborer avec nos collègues français pour déterminer si le débris provient de l’avion disparu de Malaysia Airlines. Ces recherches pourraient prendre un certain temps ».

Pilotées par les autorités australiennes, les recherches de l’avion disparu s’étaient concentrées sur une vaste zone dans le sud de l’océan Indien, au large de l’Australie.

mercredi 29 juillet 2015

Macky Sall déclare la guerre aux terroristes !

Le Sénégal a accueilli ce jeudi 28 juillet la conférence internationale sur le thème de l’ « Islam et Paix ». Cette conférence qui a vu la participation de plusieurs savants et universitaires de différents pays a été pour le président sénégalais, Macky Sall, l’occasion de prôner un Islam de tolérance et de déclarer la guerre aux extrémistes religieux.

Le Sénégal a accueilli ce mardi 28 juillet la conférence internationale sur l’Islam et Paix. La conférence placée sous le haut patronage du Roi de Maroc Mohamed VI et du président sénégalais, Macky Sall, a été l’occasion pour quelque 500 participants de revenir sur l’importance de rétablir l’image de l’Islam écornée par la prolifération des mouvements islamistes. « Il s’agit d’une formidable occasion de rétablir l’image de l’Islam qui est sans rapport avec celle qu’en donnent certains de ses soi-disant adeptes, ni celle que ses détracteurs s’évertuent à en donner », martèle Cheikh Mouhamad Khouraichi Ibrahim Niass, président de la section sénégalaise de la Jamhiyatou Ansaarud-Din. Selon le responsable, « grâce à cette réflexion, au dialogue entre les communautés, nous allons démontrer comment l’Islam peut contribuer à l’avènement d’une paix mondiale durable ».

Macky Sall, actuel président du Sénégal, s’est fait remarquer lors de cette conférence à travers des propos très virulents contre l’extrémisme. Après avoir exprimé sa joie et sa satisfaction, il a prôné un Islam tolérant. « Nous voulons un Islam de paix, de tolérance, un islam sans aucune forme de pression », déclare le président avant de s’attaquer de manière virulente aux terroristes et à leurs actes qu’il qualifie d’ « insensés ». « Par des actes insensés, des extrémistes de tous bords s’acharnent à prendre la religion en otage, semant la mort et la désolation partout dans le monde sous le manteau de l’Islam ».

Le Président sénégalais appelle à n’avoir aucune peur face aux terroristes : « Il ne sert à rien d’adopter une attitude de peur devant ces terroristes. Il faut les combattre et refuser tout dialogue avec eux. Ces gens véhiculent une mauvaise image de l’Islam et ne vivent que de la drogue et des rançons demandées lors des prises d’otages. Il ne faut pas que l’on ait peur des terroristes parce que la peur ne constitue pas un rempart contre la mort. Nous n’avons pas peur de mourir, mais il est important de savoir que cette violence n’est pas inhérente à l’Islam ».

Face à l’enracinement du terrorisme en Afrique, de nombreux Etats ont pris des mesures drastiques pour sécuriser leurs territoires. La recrudescence des attaques du groupe terroriste nigérian Boko Haram, notamment, contraignent les chefs d’Etat africains à ouvrir l’oeil sur le fléau du terrorisme. Tous savent qu’aun pays d’Afrique n’est à l’abri du terrorisme. D’autant que le terrorisme se nourrit de la misère et du désespoirs notamment des jeunes désoeuvrés qui n’ont aucune perspective d’avenir en raison du manque d’action pour améliorer leurs conditions de vie des gouvernements de leur pays…

Macky Sall déclare la guerre aux terroristes !

Le Sénégal a accueilli ce jeudi 28 juillet la conférence internationale sur le thème de l’ « Islam et Paix ». Cette conférence qui a vu la participation de plusieurs savants et universitaires de différents pays a été pour le président sénégalais, Macky Sall, l’occasion de prôner un Islam de tolérance et de déclarer la guerre aux extrémistes religieux.

Le Sénégal a accueilli ce mardi 28 juillet la conférence internationale sur l’Islam et Paix. La conférence placée sous le haut patronage du Roi de Maroc Mohamed VI et du président sénégalais, Macky Sall, a été l’occasion pour quelque 500 participants de revenir sur l’importance de rétablir l’image de l’Islam écornée par la prolifération des mouvements islamistes. « Il s’agit d’une formidable occasion de rétablir l’image de l’Islam qui est sans rapport avec celle qu’en donnent certains de ses soi-disant adeptes, ni celle que ses détracteurs s’évertuent à en donner », martèle Cheikh Mouhamad Khouraichi Ibrahim Niass, président de la section sénégalaise de la Jamhiyatou Ansaarud-Din. Selon le responsable, « grâce à cette réflexion, au dialogue entre les communautés, nous allons démontrer comment l’Islam peut contribuer à l’avènement d’une paix mondiale durable ».

Macky Sall, actuel président du Sénégal, s’est fait remarquer lors de cette conférence à travers des propos très virulents contre l’extrémisme. Après avoir exprimé sa joie et sa satisfaction, il a prôné un Islam tolérant. « Nous voulons un Islam de paix, de tolérance, un islam sans aucune forme de pression », déclare le président avant de s’attaquer de manière virulente aux terroristes et à leurs actes qu’il qualifie d’ « insensés ». « Par des actes insensés, des extrémistes de tous bords s’acharnent à prendre la religion en otage, semant la mort et la désolation partout dans le monde sous le manteau de l’Islam ».

Le Président sénégalais appelle à n’avoir aucune peur face aux terroristes : « Il ne sert à rien d’adopter une attitude de peur devant ces terroristes. Il faut les combattre et refuser tout dialogue avec eux. Ces gens véhiculent une mauvaise image de l’Islam et ne vivent que de la drogue et des rançons demandées lors des prises d’otages. Il ne faut pas que l’on ait peur des terroristes parce que la peur ne constitue pas un rempart contre la mort. Nous n’avons pas peur de mourir, mais il est important de savoir que cette violence n’est pas inhérente à l’Islam ».

Face à l’enracinement du terrorisme en Afrique, de nombreux Etats ont pris des mesures drastiques pour sécuriser leurs territoires. La recrudescence des attaques du groupe terroriste nigérian Boko Haram, notamment, contraignent les chefs d’Etat africains à ouvrir l’oeil sur le fléau du terrorisme. Tous savent qu’aun pays d’Afrique n’est à l’abri du terrorisme. D’autant que le terrorisme se nourrit de la misère et du désespoirs notamment des jeunes désoeuvrés qui n’ont aucune perspective d’avenir en raison du manque d’action pour améliorer leurs conditions de vie des gouvernements de leur pays…

France : des migrants de nouveau évacués de Paris

Un nouveau campement de migrants a été évacué ce mercredi à Paris. Cette évacuation intervient trois semaines après celle controversée à la Porte de la Chapelle.

Le calvaire des migrants de Paris continue. Un campement de près de 200 migrants essentiellement originaires d’Érythrée et du Soudan a été évacué ce mercredi. En effet, des représentants des services sociaux de la ville de Paris, de France Terre d’Asile ou encore d’Emmaüs se sont rendus au campement afin d’inciter les migrants à quitter les lieux, « nous pensons que votre dignité fait que vous ne devriez pas dormir ici ».

Les équipes ont donc proposés un centre d’hébergement parisien ou en banlieue. Une évacuation qui s’est faite dans le calme, sans la mobilisation des forces de l’ordre. Des cars ont été prévus afin d’emmener les migrants vers leurs nouveaux lieux de vies. Pour le jeune Érythréen Mohamed Sellah, « c’est une bonne nouvelle, aujourd’hui, je vais avoir un hébergement, personne n’aime dormir dans la rue ».

Les solutions d’hébergements proposés aux migrants, le sont pour au moins un mois. Ce qui va leur permettre de faire une demande d’asile en France. A la veille de l’évacuation, l’association des commerçant du quartier où se situe le campement de migrants a adressé une lettre à la maire de Paris Anne Hidalgo, afin de pointer du doigt « le drame humain » des migrants.

Ces dernières semaines, les évacuations de campement de migrants se sont intensifiées à Paris. En effet, en un mois, pas moins de cinq évacuations ont eu lieu selon des chiffres électoraux. Cependant, dès qu’une évacuation se fait, de nouveaux migrants arrivent pour s’installer sur les sites évacués.

Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, plus de 1000 migrants ont reçu des propositions d’hébergement d’urgence dans 21 centres de Paris et de la région. Par ailleurs, 350 sont accueillis dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile. Les migrants qui parviennent à rejoindre la ville de Calais tentent quotidiennement au péril de leur vie de se rendre en Angleterre via le tunnel sous la Manche. Une traversée qui leur ai souvent fatal. Depuis juin dernier, neuf migrants ont perdu la vie près du site Eurotunnel.

France : des migrants de nouveau évacués de Paris

Un nouveau campement de migrants a été évacué ce mercredi à Paris. Cette évacuation intervient trois semaines après celle controversée à la Porte de la Chapelle.

Le calvaire des migrants de Paris continue. Un campement de près de 200 migrants essentiellement originaires d’Érythrée et du Soudan a été évacué ce mercredi. En effet, des représentants des services sociaux de la ville de Paris, de France Terre d’Asile ou encore d’Emmaüs se sont rendus au campement afin d’inciter les migrants à quitter les lieux, « nous pensons que votre dignité fait que vous ne devriez pas dormir ici ».

Les équipes ont donc proposés un centre d’hébergement parisien ou en banlieue. Une évacuation qui s’est faite dans le calme, sans la mobilisation des forces de l’ordre. Des cars ont été prévus afin d’emmener les migrants vers leurs nouveaux lieux de vies. Pour le jeune Érythréen Mohamed Sellah, « c’est une bonne nouvelle, aujourd’hui, je vais avoir un hébergement, personne n’aime dormir dans la rue ».

Les solutions d’hébergements proposés aux migrants, le sont pour au moins un mois. Ce qui va leur permettre de faire une demande d’asile en France. A la veille de l’évacuation, l’association des commerçant du quartier où se situe le campement de migrants a adressé une lettre à la maire de Paris Anne Hidalgo, afin de pointer du doigt « le drame humain » des migrants.

Ces dernières semaines, les évacuations de campement de migrants se sont intensifiées à Paris. En effet, en un mois, pas moins de cinq évacuations ont eu lieu selon des chiffres électoraux. Cependant, dès qu’une évacuation se fait, de nouveaux migrants arrivent pour s’installer sur les sites évacués.

Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, plus de 1000 migrants ont reçu des propositions d’hébergement d’urgence dans 21 centres de Paris et de la région. Par ailleurs, 350 sont accueillis dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile. Les migrants qui parviennent à rejoindre la ville de Calais tentent quotidiennement au péril de leur vie de se rendre en Angleterre via le tunnel sous la Manche. Une traversée qui leur ai souvent fatal. Depuis juin dernier, neuf migrants ont perdu la vie près du site Eurotunnel.

Ali: “La FIFA mérite mieux que Platini”

Le prince jordanien Ali bin Al Hussein, battu par Joseph Blatter pour la présidence de la Fifa fin mai, a violemment attaqué mercredi la candidature de Michel Platini, appelant à mettre fin à la culture des “arrangements en sous-main“.

Platini n’est pas bon pour la Fifa. Les fans de foot et les joueurs méritent mieux. La Fifa est empêtrée dans le scandale (…) La culture des arrangements en coulisses, en sous-main, doit prendre fin” a estimé le Jordanien, demi-frère du roi Abdallah II, dans un communiqué, moins d’une heure après l’annonce de la candidature de Platini.

La Fifa a besoin d’un leadership indépendant, lavé des pratiques du passé“, a-t-il ajouté.

Le Prince Ali avait été soutenu par Platini et l’UEFA dans sa bataille contre Blatter, fin mai.

Je suis profondément honoré par le soutien du président Platini“, avait-il notamment déclaré alors. Il avait réussi à mettre Blatter en ballottage avec 73 voix, mais s’était retiré avant le deuxième tour de scrutin.

Il explique dans son communiqué vouloir “consulter” les fédérations nationales “dans la semaine qui vient” sur “ce qui est le mieux pour l’intérêt du football“, sans en dire plus sur ses intentions de se porter ou non candidat.

Football: Michel Platini candidat à la présidence de la FIFA

Michel Platini, ancien capitaine de l’équipe de France et actuel président de l’UEFA, a annoncé ce mercredi 29 juillet sa candidature à la présidence de la FIFA. Le Français, grand favori de l’élection, veut « rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite ».

Comme prévu, Michel Platini est candidat à la présidence de la FIFA. L’UEFA, que le Français dirige depuis 2007, a confirmé ce que tout le monde savait déjà: l’ancien meneur de jeu des Bleus, aujourd’hui âgé de 60 ans, veut succéder à Sepp Blatter à la tête de l’instance dirigeante du football mondial, embourbée dans les scandales.

L’élection est fixée au 26 février 2016. Elle désignera le successeur du Suisse Joseph Blatter, qui a dû renoncer à son mandat début juin juste après sa réélection, en raison du scandale qui secoue l’instance suprême du football mondial. L’ancien milieu de terrain de la Juventus de Turin a justifié sa candidature par « son intention de se consacrer à l’unité et au bien-être du football ».

« Rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite »

« C’est une décision très personnelle, mûrement réfléchie, dans laquelle se mêlent les considérations propres à l’avenir du football et celles qui tiennent à mon propre parcours. C’est aussi la conséquence des chaleureux témoignages d’estime, de soutien et d’encouragement que nombre d’entre vous m’ont prodigués », a expliqué Platini dans une lettre envoyée aux 209 présidents et secrétaires généraux des associations membres de la FIFA.

« Durant ce presque demi-siècle, la FIFA n’a connu que deux présidents. Cette extrême stabilité est une sorte de paradoxe, dans un monde qui a été sujet à des bouleversements radicaux et dans un sport qui a vécu une mutation économique considérable. Mais les événements récents obligent l’institution suprême qui régit le football mondial à se réformer et à repenser sa gouvernance », a assuré le président de l’UEFA qui ajoute qu’il a défendu ses idées et ses propositions « pour rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite ».

Les autres candidats déclarés semblent n’avoir que peu de chances d’inquiéter Platini. L’ancienne légende brésilienne Zico, surnommé le “Pelé blanc” du temps de sa splendeur, ne dispose d’aucune assise au sein des instances internationales, tandis que le président de la Fédération libérienne de football, Musa Bility, est inconnu hors des cercles africains. Quant au prince jordanien Ali Bin Hussein, opposant malheureux de Blatter en mai et qui s’était dit prêt à retenter sa chance, il devrait se ranger derrière Platini et la candidature venue de l’UEFA, son principal allié il y a deux mois.

Nigeria : 30 otages libérés des mains de Boko Haram

L’armée nigériane a annoncé ce mardi que 30 otages de Boko Haram ont été libérés au cours d’une opération militaire.

Un dénouement heureux qui va soulager les victimes et leur famille. L’armée nigériane a annoncé ce mardi avoir libéré 30 otages de Boko Haram, dont 21 enfants et sept femmes, au cours d’une opération militaire contre le groupe armé, à Dikwa, dans le Nord-est. « En conséquence de l’opération en cours visant à débarrasser Dikwa et ses environs des terroristes de Boko Haram, la 7e division de l’armée nigériane a secouru hier 30 femmes et enfants des mains des terroristes », a déclaré Sani Usman, porte-parole de l’armée de terre, dans un communiqué. Parmi les otages libérés figuraient « 21 enfants, dont un nouveau-né de six jours, et sept femmes », a-t-il précisé.

Boko Haram sème la terreur dans le nord du Nigeria. Il ne se passe pas une semaine sans que l’organisation armée y mène des attaques sanglantes. Depuis 2009, les disciples d’Abubakr Shekau, chef de Boko Haram, ont fait plus de 15 000 victimes dans leurs nombreuses attaques et poussé plus de 1,5 millions de personnes à se déplacer.

Les troupes du Tchad, du Cameroun, du Niger prêtent main forte dans la lutte acharnée contre Boko Haram. Mais bien que de nombreux observateurs affirment que le groupe est affaibli, il n’a pas dit son dernier mot. Ces dernières semaines, il a multiplié les attentats dans l’Extrême-Nord du Cameroun mais aussi au Tchad, où il a frappé au coeur de la capitale N’Djemena. Boko Haram n’hésite pas à recourir à des femmes ou jeunes filles pour mener des attentats-suicide sur les places publiques dans le but de faire le plus de morts possibles.

Le Président nigérian Muhammadu Buhari a promis de faire de la lutte contre Boko Haram sa priorité. Il a appelé les Etats-Unis à lui prêter main forte dans cette tâche, notamment lorsqu’il a été reçu à la Maison Blanche par Barack Obama. Mais Washington a refusé de livrer des armes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé. Une mesure critiquée par Boko Haram.

Sénégal : la mort d’un jeune talibé relance le débat sur le sort des enfants de la rue

La mort mardi d’un jeune talibé de 12 ans au Sénégal battu par son maître coranique a créé la polémique et relancé le débat sur le sort réservé aux enfants talibés au pays de la Téranga.

La situation des enfants talibés au Sénégal est au cœur des débats depuis suite au décès de Dame Dieng, un talibé âgé de 12 ans, qui a succombé à ses blessures à la suite de sévices corporels infligés par son maître coranique, Samba Ndao, dans la banlieue de Dakar, Yembeul. Ce dernier souffrant d’une hémorragie et de multiples factures a succombé à ses blessures avant l’arrivée des forces de l’ordre alerté par les voisins.

L’organisation islamique Jamra, révolté par cet acte, appelle à la modernisation des écoles coraniques au Sénégal ainsi qu’à une enquête de moralité sur tout individu désirant en créer.

La vice-présidente de l’organisation islamique Jamra, Matar Gueye, qui s’est confié à la BBC pointe du doigt l’inaction de la collectivité face à la situation de ces enfants talibés, qui sont confiés par leurs parents à des maîtres coraniques afin de d’inculquer une éducation religieuse, en échange de travaux domestiques. Malheureusement, ces enfants sont contraints à mendier dans les rues et sont souvent maltraités par leurs maîtres coraniques. Matar Gueye préconise la mise en œuvre effective de mesures de protection de ces enfants.

Amnesty International Sénégal a également pointé du doigt dans son rapport 2014/2015, la situation des enfants talibés dans le pays malgré les efforts des autorités pour améliorer leurs conditions de vie. Un projet de loi portant sur le statut des écoles coraniques est en cours au Sénégal.

FIFA : Le Cameroun à nouveau sous la menace d’une suspension

De retour à la case départ après l’invalidation de ses nouveaux statuts, le comité de normalisation de la Fédération camerounaise vient de se voir imposer un ultimatum par la FIFA. Si le processus de normalisation n’est pas achevé d’ici le 30 septembre 2015, la Fecafoot sera à nouveau sous le coup d’une suspension lourde de conséquences pour les Lions Indomptables.

Empêtrée dans un processus de normalisation depuis deux ans, la Fédération camerounaise (Fecafoot) ne parvient pas à sortir de l’ornière. Adoptés en assemblée générale le 2 juin dernier, les nouveaux statuts de l’instance ont été annulés par le comité national olympique et sportif du Cameroun le 20 juillet. Motif : l’ordre du jour de l’assemblée générale a été modifié et le seuil des 2/3 préalable à toute modification des textes n’a pas été atteint au moment du vote.

Déjà désavoué une première fois par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) en février, voilà le comité de normalisation de la Fecafoot de retour à la case départ. La compétence –ou la bonne foi- des membres du comité est même sérieusement remise en cause. Tous présentés comme des juristes de “haut vol”, ils multiplient pourtant les erreurs de “débutants” et viennent d’être désavoués à deux reprises et contraints de revoir leurs plans et leur calendrier.

Incompréhensible obstructionnisme

D’après le dernier échéancier, les nouveaux statuts seront à nouveau soumis à l’assemblée générale de la Fecafoot le 5 août avant l’élection du nouveau président de l’instance, fixée au 28 septembre prochain. Cette fois, aucun report ne sera toléré. La FIFA, qui chapeaute le processus de normalisation depuis deux ans, s’est voulue très claire. Jérôme Valcke, le secrétaire général de l’instance dirigeante du ballon rond, a haussé le ton dans une correspondance adressée lundi à Joseph Owonoa, le président du comité de normalisation.

Perplexe” et dénonçant un “obstructionnisme difficilement compréhensible“, la FIFA annonce qu’elle n’acceptera aucun nouveau contretemps. Le mandat du comité de normalisation s’achève le 30 septembre et l’instance zurichoise n’envisage aucunement de le prolonger, comme elle l’a déjà fait à trois reprises. En cas de nouvel échec à respecter le calendrier, la FIFA laisse planer la menace d’une “probable suspension“, qui serait dévastatrice alors que cet automne, les Lions Indomptables seront engagés dans les éliminatoires de la CAN 2017 et du Mondial 2018.

Ali: “La FIFA mérite mieux que Platini”

Le prince jordanien Ali bin Al Hussein, battu par Joseph Blatter pour la présidence de la Fifa fin mai, a violemment attaqué mercredi la candidature de Michel Platini, appelant à mettre fin à la culture des “arrangements en sous-main“.

Platini n’est pas bon pour la Fifa. Les fans de foot et les joueurs méritent mieux. La Fifa est empêtrée dans le scandale (…) La culture des arrangements en coulisses, en sous-main, doit prendre fin” a estimé le Jordanien, demi-frère du roi Abdallah II, dans un communiqué, moins d’une heure après l’annonce de la candidature de Platini.

La Fifa a besoin d’un leadership indépendant, lavé des pratiques du passé“, a-t-il ajouté.

Le Prince Ali avait été soutenu par Platini et l’UEFA dans sa bataille contre Blatter, fin mai.

Je suis profondément honoré par le soutien du président Platini“, avait-il notamment déclaré alors. Il avait réussi à mettre Blatter en ballottage avec 73 voix, mais s’était retiré avant le deuxième tour de scrutin.

Il explique dans son communiqué vouloir “consulter” les fédérations nationales “dans la semaine qui vient” sur “ce qui est le mieux pour l’intérêt du football“, sans en dire plus sur ses intentions de se porter ou non candidat.

Football: Michel Platini candidat à la présidence de la FIFA

Michel Platini, ancien capitaine de l’équipe de France et actuel président de l’UEFA, a annoncé ce mercredi 29 juillet sa candidature à la présidence de la FIFA. Le Français, grand favori de l’élection, veut « rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite ».

Comme prévu, Michel Platini est candidat à la présidence de la FIFA. L’UEFA, que le Français dirige depuis 2007, a confirmé ce que tout le monde savait déjà: l’ancien meneur de jeu des Bleus, aujourd’hui âgé de 60 ans, veut succéder à Sepp Blatter à la tête de l’instance dirigeante du football mondial, embourbée dans les scandales.

L’élection est fixée au 26 février 2016. Elle désignera le successeur du Suisse Joseph Blatter, qui a dû renoncer à son mandat début juin juste après sa réélection, en raison du scandale qui secoue l’instance suprême du football mondial. L’ancien milieu de terrain de la Juventus de Turin a justifié sa candidature par « son intention de se consacrer à l’unité et au bien-être du football ».

« Rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite »

« C’est une décision très personnelle, mûrement réfléchie, dans laquelle se mêlent les considérations propres à l’avenir du football et celles qui tiennent à mon propre parcours. C’est aussi la conséquence des chaleureux témoignages d’estime, de soutien et d’encouragement que nombre d’entre vous m’ont prodigués », a expliqué Platini dans une lettre envoyée aux 209 présidents et secrétaires généraux des associations membres de la FIFA.

« Durant ce presque demi-siècle, la FIFA n’a connu que deux présidents. Cette extrême stabilité est une sorte de paradoxe, dans un monde qui a été sujet à des bouleversements radicaux et dans un sport qui a vécu une mutation économique considérable. Mais les événements récents obligent l’institution suprême qui régit le football mondial à se réformer et à repenser sa gouvernance », a assuré le président de l’UEFA qui ajoute qu’il a défendu ses idées et ses propositions « pour rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite ».

Les autres candidats déclarés semblent n’avoir que peu de chances d’inquiéter Platini. L’ancienne légende brésilienne Zico, surnommé le “Pelé blanc” du temps de sa splendeur, ne dispose d’aucune assise au sein des instances internationales, tandis que le président de la Fédération libérienne de football, Musa Bility, est inconnu hors des cercles africains. Quant au prince jordanien Ali Bin Hussein, opposant malheureux de Blatter en mai et qui s’était dit prêt à retenter sa chance, il devrait se ranger derrière Platini et la candidature venue de l’UEFA, son principal allié il y a deux mois.

Nigeria : 30 otages libérés des mains de Boko Haram

L’armée nigériane a annoncé ce mardi que 30 otages de Boko Haram ont été libérés au cours d’une opération militaire.

Un dénouement heureux qui va soulager les victimes et leur famille. L’armée nigériane a annoncé ce mardi avoir libéré 30 otages de Boko Haram, dont 21 enfants et sept femmes, au cours d’une opération militaire contre le groupe armé, à Dikwa, dans le Nord-est. « En conséquence de l’opération en cours visant à débarrasser Dikwa et ses environs des terroristes de Boko Haram, la 7e division de l’armée nigériane a secouru hier 30 femmes et enfants des mains des terroristes », a déclaré Sani Usman, porte-parole de l’armée de terre, dans un communiqué. Parmi les otages libérés figuraient « 21 enfants, dont un nouveau-né de six jours, et sept femmes », a-t-il précisé.

Boko Haram sème la terreur dans le nord du Nigeria. Il ne se passe pas une semaine sans que l’organisation armée y mène des attaques sanglantes. Depuis 2009, les disciples d’Abubakr Shekau, chef de Boko Haram, ont fait plus de 15 000 victimes dans leurs nombreuses attaques et poussé plus de 1,5 millions de personnes à se déplacer.

Les troupes du Tchad, du Cameroun, du Niger prêtent main forte dans la lutte acharnée contre Boko Haram. Mais bien que de nombreux observateurs affirment que le groupe est affaibli, il n’a pas dit son dernier mot. Ces dernières semaines, il a multiplié les attentats dans l’Extrême-Nord du Cameroun mais aussi au Tchad, où il a frappé au coeur de la capitale N’Djemena. Boko Haram n’hésite pas à recourir à des femmes ou jeunes filles pour mener des attentats-suicide sur les places publiques dans le but de faire le plus de morts possibles.

Le Président nigérian Muhammadu Buhari a promis de faire de la lutte contre Boko Haram sa priorité. Il a appelé les Etats-Unis à lui prêter main forte dans cette tâche, notamment lorsqu’il a été reçu à la Maison Blanche par Barack Obama. Mais Washington a refusé de livrer des armes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé. Une mesure critiquée par Boko Haram.

Sénégal : la mort d’un jeune talibé relance le débat sur le sort des enfants de la rue

La mort mardi d’un jeune talibé de 12 ans au Sénégal battu par son maître coranique a créé la polémique et relancé le débat sur le sort réservé aux enfants talibés au pays de la Téranga.

La situation des enfants talibés au Sénégal est au cœur des débats depuis suite au décès de Dame Dieng, un talibé âgé de 12 ans, qui a succombé à ses blessures à la suite de sévices corporels infligés par son maître coranique, Samba Ndao, dans la banlieue de Dakar, Yembeul. Ce dernier souffrant d’une hémorragie et de multiples factures a succombé à ses blessures avant l’arrivée des forces de l’ordre alerté par les voisins.

L’organisation islamique Jamra, révolté par cet acte, appelle à la modernisation des écoles coraniques au Sénégal ainsi qu’à une enquête de moralité sur tout individu désirant en créer.

La vice-présidente de l’organisation islamique Jamra, Matar Gueye, qui s’est confié à la BBC pointe du doigt l’inaction de la collectivité face à la situation de ces enfants talibés, qui sont confiés par leurs parents à des maîtres coraniques afin de d’inculquer une éducation religieuse, en échange de travaux domestiques. Malheureusement, ces enfants sont contraints à mendier dans les rues et sont souvent maltraités par leurs maîtres coraniques. Matar Gueye préconise la mise en œuvre effective de mesures de protection de ces enfants.

Amnesty International Sénégal a également pointé du doigt dans son rapport 2014/2015, la situation des enfants talibés dans le pays malgré les efforts des autorités pour améliorer leurs conditions de vie. Un projet de loi portant sur le statut des écoles coraniques est en cours au Sénégal.

FIFA : Le Cameroun à nouveau sous la menace d’une suspension

De retour à la case départ après l’invalidation de ses nouveaux statuts, le comité de normalisation de la Fédération camerounaise vient de se voir imposer un ultimatum par la FIFA. Si le processus de normalisation n’est pas achevé d’ici le 30 septembre 2015, la Fecafoot sera à nouveau sous le coup d’une suspension lourde de conséquences pour les Lions Indomptables.

Empêtrée dans un processus de normalisation depuis deux ans, la Fédération camerounaise (Fecafoot) ne parvient pas à sortir de l’ornière. Adoptés en assemblée générale le 2 juin dernier, les nouveaux statuts de l’instance ont été annulés par le comité national olympique et sportif du Cameroun le 20 juillet. Motif : l’ordre du jour de l’assemblée générale a été modifié et le seuil des 2/3 préalable à toute modification des textes n’a pas été atteint au moment du vote.

Déjà désavoué une première fois par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) en février, voilà le comité de normalisation de la Fecafoot de retour à la case départ. La compétence –ou la bonne foi- des membres du comité est même sérieusement remise en cause. Tous présentés comme des juristes de “haut vol”, ils multiplient pourtant les erreurs de “débutants” et viennent d’être désavoués à deux reprises et contraints de revoir leurs plans et leur calendrier.

Incompréhensible obstructionnisme

D’après le dernier échéancier, les nouveaux statuts seront à nouveau soumis à l’assemblée générale de la Fecafoot le 5 août avant l’élection du nouveau président de l’instance, fixée au 28 septembre prochain. Cette fois, aucun report ne sera toléré. La FIFA, qui chapeaute le processus de normalisation depuis deux ans, s’est voulue très claire. Jérôme Valcke, le secrétaire général de l’instance dirigeante du ballon rond, a haussé le ton dans une correspondance adressée lundi à Joseph Owonoa, le président du comité de normalisation.

Perplexe” et dénonçant un “obstructionnisme difficilement compréhensible“, la FIFA annonce qu’elle n’acceptera aucun nouveau contretemps. Le mandat du comité de normalisation s’achève le 30 septembre et l’instance zurichoise n’envisage aucunement de le prolonger, comme elle l’a déjà fait à trois reprises. En cas de nouvel échec à respecter le calendrier, la FIFA laisse planer la menace d’une “probable suspension“, qui serait dévastatrice alors que cet automne, les Lions Indomptables seront engagés dans les éliminatoires de la CAN 2017 et du Mondial 2018.

mardi 28 juillet 2015

Cecil, le lion le plus célèbre du Zimbabwe, abattu par un braconnier

50 000 dollars. C’est la somme qu’aurait payée un chasseur à deux guides locaux pour qu’ils le mènent à l’iconique Cecil, lion à la crinière en partie brune âgé de 13 ans, attraction touristique du parc national Hwange au Zimbabwe, dont il était l’un des plus importants chefs de meute. Les deux guides ont été arrêtés. Les autorités recherchent un Espagnol. C’est la BBC qui a rendu l’affaire publique lundi 27 juillet.

Courant juillet, le lion Cecil a été retrouvé décapité et dépecé au Zimbabwe. Ce mâle dominant aurait été attiréà l’extérieur de la réserve Hwange grâce à une carcasse d’animal, puis blessé par une flèche et pourchassé quarante heure durant, avant d’être abattu par balle à bout portant, au bout de sa fatigue. Une méthode discrète mise au point pour transformer une chasse illégale en chasse légale. Elle permet d’éviter les accusations de « braconnage », puisque la chasse n’est interdite qu’au sein du parc, comme l’a déjà fait valoir l’association des chasseurs du pays.

Pour les autorités du Zimbabwe, il s’agit néanmoins bel et bien de braconnage, dans la mesure où le célèbre lion à la crinière brune, star nationale et félin parmi les plus connus d’Afrique, vivait non pas en dehors de la réserve, mais bien dans le parc, dont il était l’une des plus importantes têtes de meute. A ce titre, il devait être protégé, considèrent les autorités, d’autant que ses six lionceaux seront rapidement abattus par le nouveau mâle dominant de la meute, qui ne saurait les accepter et lancera un nouveau cycle de grossesses avec les femelles du groupe, comme cela se passe communément chez les lions.

La Zimbabwe Conservation Task Force a déjà mis la main sur deux guides soupçonnés d’avoir, contre 50 000 euros, aidé son bourreau à parvenir jusqu’à l’animal. Elle recherche désormais un homme de nationalité espagnole, a-t-elle fait savoir. La police recherche aussi les restes du lion dans le pays. Les autorités espagnoles ont assuré qu’elles feraient preuve de vigilance aussi de leur côté. « Entre 2007 et 2012, 450 têtes de lion ont été importées d’Afrique du Sud (vers l’Espagne, NDLR), contre 100 en Allemagne sur la même période », rappelle sur le site internet du Guardian, Luis Munoz, porte-parole de l’organisation Chelui4lions en Espagne.

La puce GPS que Cecil portait sous la peau n’a bien sûr pas été emportée. Mise en place pour les besoins d’une étude sur la chasse sportive et ses conséquences, elle a pour ainsi dire rempli sa fonction, puisque c’est elle qui a permis de retrouver la dépouille du mâle dominant. Menée depuis 1999 par l’université Oxford, cette étude a d’ores et déjà permis d’établir que sur 62 lions suivis, 34 sont morts, dont 24 par lors de chasses sportives. Les chasseurs sportifs sévissant autour du parc Hwange ont abattu 72 % des adultes mâles ciblés par l’étude dans cette zone.

Cecil, le lion le plus célèbre du Zimbabwe, abattu par un braconnier

50 000 dollars. C’est la somme qu’aurait payée un chasseur à deux guides locaux pour qu’ils le mènent à l’iconique Cecil, lion à la crinière en partie brune âgé de 13 ans, attraction touristique du parc national Hwange au Zimbabwe, dont il était l’un des plus importants chefs de meute. Les deux guides ont été arrêtés. Les autorités recherchent un Espagnol. C’est la BBC qui a rendu l’affaire publique lundi 27 juillet.

Courant juillet, le lion Cecil a été retrouvé décapité et dépecé au Zimbabwe. Ce mâle dominant aurait été attiréà l’extérieur de la réserve Hwange grâce à une carcasse d’animal, puis blessé par une flèche et pourchassé quarante heure durant, avant d’être abattu par balle à bout portant, au bout de sa fatigue. Une méthode discrète mise au point pour transformer une chasse illégale en chasse légale. Elle permet d’éviter les accusations de « braconnage », puisque la chasse n’est interdite qu’au sein du parc, comme l’a déjà fait valoir l’association des chasseurs du pays.

Pour les autorités du Zimbabwe, il s’agit néanmoins bel et bien de braconnage, dans la mesure où le célèbre lion à la crinière brune, star nationale et félin parmi les plus connus d’Afrique, vivait non pas en dehors de la réserve, mais bien dans le parc, dont il était l’une des plus importantes têtes de meute. A ce titre, il devait être protégé, considèrent les autorités, d’autant que ses six lionceaux seront rapidement abattus par le nouveau mâle dominant de la meute, qui ne saurait les accepter et lancera un nouveau cycle de grossesses avec les femelles du groupe, comme cela se passe communément chez les lions.

La Zimbabwe Conservation Task Force a déjà mis la main sur deux guides soupçonnés d’avoir, contre 50 000 euros, aidé son bourreau à parvenir jusqu’à l’animal. Elle recherche désormais un homme de nationalité espagnole, a-t-elle fait savoir. La police recherche aussi les restes du lion dans le pays. Les autorités espagnoles ont assuré qu’elles feraient preuve de vigilance aussi de leur côté. « Entre 2007 et 2012, 450 têtes de lion ont été importées d’Afrique du Sud (vers l’Espagne, NDLR), contre 100 en Allemagne sur la même période », rappelle sur le site internet du Guardian, Luis Munoz, porte-parole de l’organisation Chelui4lions en Espagne.

La puce GPS que Cecil portait sous la peau n’a bien sûr pas été emportée. Mise en place pour les besoins d’une étude sur la chasse sportive et ses conséquences, elle a pour ainsi dire rempli sa fonction, puisque c’est elle qui a permis de retrouver la dépouille du mâle dominant. Menée depuis 1999 par l’université Oxford, cette étude a d’ores et déjà permis d’établir que sur 62 lions suivis, 34 sont morts, dont 24 par lors de chasses sportives. Les chasseurs sportifs sévissant autour du parc Hwange ont abattu 72 % des adultes mâles ciblés par l’étude dans cette zone.

Burundi: l’opposant Agathon Rwasa siège à l’Assemblée nationale

Le principal opposant Agathon Rwasa, qui dénonçait encore il y a trois jours un processus électoral « fantaisiste » dont il rejetait les résultats, est allé occuper son siège de député, lundi 27 juillet. La Céni le lui avait attribué malgré son retrait des législatives. Une mauvaise surprise pour l’opposition burundaise, qui encaisse mal ce coup.

Au soir du lundi 27 juillet, l’opposition était encore sous le choc alors que le gouvernement burundais était tout sourire. C’est la première véritable fissure qui apparaît au sein d’une opposition qui était d’accord depuis des mois sur ce qu’elle considère comme un dénominateur commun : le « non » au troisième mandat au président Pierre Nkurunziza et le refus de participer à un processus électoral dénoncé également par la communauté internationale.

Et le coup est d’autant plus rude qu’Agathon Rwasa est le principal opposant à Nkurunziza. Aujourd’hui, il estime que le forcing de son frère ennemi, issu comme lui de la rébellion hutu du Burundi, « a bien réussi ». Après avoir critiqué le scrutin, Agathon Rwasa a donc décidé de se rendre à l’évidence. Il est allé siéger à l’Assemblée nationale lundi lors de la première session de la législature, accompagné de 18 autres députés issus de la coalition des Indépendants de l’Espoir.

Ceci a jeté un froid entre lui et son allié, Charles Nditijé, de l’Uprona, qui a décidé de boycotter l’Assemblée nationale avec ses 10 partisans élus députés. « La rupture n’est pas encore consommée avec Rwasa » explique Nditijé, qui dit ne pas comprendre la logique politique qui l’a guidé.

« Vous pouvez changer de fusil d’épaule, de position ou profiter des situations nouvelles qui vous permettent de mieux gagner votre bataille à défaut de gagner la guerre. Or, aujourd’hui, Rwasa en entrant à l’Assemblée nationale n’a même pas la minorité de blocage pour le vote des lois. Même si on lui donnait la moitié des membres du gouvernement, le pouvoir ne se joue pas au gouvernement, il se joue dans les instances du Parlement où on vote les lois, il se joue au niveau de l’administration territoriale parce que c’est là que les intérêts de la population sont défendus ou bafoués. Donc quelque part c’est l’entrée par la petite porte. Je ne vois pas en quoi cela va changer positivement la situation politique et la situation sécuritaire. Cette machine ne va pas s’arrêter parce qu’Agathon Rwasa entre dans des institutions. Demain, à la moindre altercation avec le pouvoir, il va être chassé. Quelque part, il se met la corde autour du cou », estime le président de l’Uprona.

Dans l’opposition radicale burundaise on est plus sévère encore. On parle de trahison, même si pour le moment personne ne veut endosser publiquement une telle déclaration qui signerait la rupture avec le chef de file de l’opposition. Et on assure que cela ne vient pas changer à la volonté de combattre le pouvoir Nkurunziza, d’autant qu’ils se sentent revigorés par le soutien de la communauté internationale.

Burundi: l’opposant Agathon Rwasa siège à l’Assemblée nationale

Le principal opposant Agathon Rwasa, qui dénonçait encore il y a trois jours un processus électoral « fantaisiste » dont il rejetait les résultats, est allé occuper son siège de député, lundi 27 juillet. La Céni le lui avait attribué malgré son retrait des législatives. Une mauvaise surprise pour l’opposition burundaise, qui encaisse mal ce coup.

Au soir du lundi 27 juillet, l’opposition était encore sous le choc alors que le gouvernement burundais était tout sourire. C’est la première véritable fissure qui apparaît au sein d’une opposition qui était d’accord depuis des mois sur ce qu’elle considère comme un dénominateur commun : le « non » au troisième mandat au président Pierre Nkurunziza et le refus de participer à un processus électoral dénoncé également par la communauté internationale.

Et le coup est d’autant plus rude qu’Agathon Rwasa est le principal opposant à Nkurunziza. Aujourd’hui, il estime que le forcing de son frère ennemi, issu comme lui de la rébellion hutu du Burundi, « a bien réussi ». Après avoir critiqué le scrutin, Agathon Rwasa a donc décidé de se rendre à l’évidence. Il est allé siéger à l’Assemblée nationale lundi lors de la première session de la législature, accompagné de 18 autres députés issus de la coalition des Indépendants de l’Espoir.

Ceci a jeté un froid entre lui et son allié, Charles Nditijé, de l’Uprona, qui a décidé de boycotter l’Assemblée nationale avec ses 10 partisans élus députés. « La rupture n’est pas encore consommée avec Rwasa » explique Nditijé, qui dit ne pas comprendre la logique politique qui l’a guidé.

« Vous pouvez changer de fusil d’épaule, de position ou profiter des situations nouvelles qui vous permettent de mieux gagner votre bataille à défaut de gagner la guerre. Or, aujourd’hui, Rwasa en entrant à l’Assemblée nationale n’a même pas la minorité de blocage pour le vote des lois. Même si on lui donnait la moitié des membres du gouvernement, le pouvoir ne se joue pas au gouvernement, il se joue dans les instances du Parlement où on vote les lois, il se joue au niveau de l’administration territoriale parce que c’est là que les intérêts de la population sont défendus ou bafoués. Donc quelque part c’est l’entrée par la petite porte. Je ne vois pas en quoi cela va changer positivement la situation politique et la situation sécuritaire. Cette machine ne va pas s’arrêter parce qu’Agathon Rwasa entre dans des institutions. Demain, à la moindre altercation avec le pouvoir, il va être chassé. Quelque part, il se met la corde autour du cou », estime le président de l’Uprona.

Dans l’opposition radicale burundaise on est plus sévère encore. On parle de trahison, même si pour le moment personne ne veut endosser publiquement une telle déclaration qui signerait la rupture avec le chef de file de l’opposition. Et on assure que cela ne vient pas changer à la volonté de combattre le pouvoir Nkurunziza, d’autant qu’ils se sentent revigorés par le soutien de la communauté internationale.

Turquie: la lutte contre l’EI saluée, la trêve avec le PKK en danger

Ce mardi 28 juillet, les ambassadeurs des pays membres de l’Otan se réunissent à Bruxelles à la demande de la Turquie, qui promet de s’engager de manière résolue contre le groupe Etat islamique en Syrie. Le président français François Hollande a salué « l’action vigoureuse » d’Ankara dans un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Les autorités turques se disent décidées à combattre de la même manière les rebelles kurdes du PKK et de nouvelles violences ont eu lieu dans le sud-est, à majorité kurde.

Soupçonnée jusqu’à présent de ne pas s’engager suffisamment contre l’organisation Etat islamique, entre autres pour ne pas renforcer les kurdes de Syrie, la Turquie semble avoir franchi le pas. Une réunion des ambassadeurs des pays membres de l’Otan doit se tenir à Bruxelles à la demande d’Ankara.

Après avoir autorisé l’armée américaine à utiliser sa base aérienne d’Incirlik, pour frapper l’EI en Syrie et en Irak, l’armée turque a mené elle même, depuis vendredi dernier, des frappes contre des objectifs de l’organisation terroriste en Syrie. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a néanmoins précisé que son pays n’enverrait pas de troupes au sol en Syrie.

Hollande candidat qu’en cas de baisse «crédible» du chômage en 2016

Lundi 27 juillet, lors d’un dîner avec la presse présidentielle, le chef de l’Etat français a précisé ses intentions pour 2017 : il ne sera candidat a sa réélection que s’il y a une baisse « crédible » du chômage « en 2016 ». Le compte à rebours a donc commencé. Au mois de juin 2015, toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 0,3 % par rapport au mois de mai. Encore insuffisant.

Les chiffres du chômage restent en berne, mais le président est toujours optimiste. Ce qui compte aujourd’hui selon lui, c’est le tassement de la progression du chômage, couplé à la reprise de la croissance. Cette dernière est encore insuffisante, certes, pour créer de l’emploi, mais François Hollande garde le cap et l’espoir de « faire diminuer le chômage suffisamment longtemps pour que ce soit suffisamment crédible ».

Ce n’est pas gagné, avoue pourtant le chef de l’Etat, qui mesure le pari et le risque pris. Mais pas de quoi affecter sa détermination. « S’il n’y a pas d’inversion de la courbe du chômage, je ne me représenterai pas en 2017 », réaffirme-t-il, en précisant pour la première fois un calendrier précis du bilan de son action. Pas en 2017 à la fin du quinquennat, mais dès l’an prochain. « C’est dans l’année 2016 que cette baisse crédible doit apparaître. Il faut qu’il y ait une baisse du chômage tout au long de l’année 2016 », explique le président. Il pourra y avoir des mois d’aléas, précise-t-il, mais M. Hollande s’attachera à observer la « chronique longue » de l’année.

Il ne s’agit « ni de fermeté ni d’audace », affirme-t-il, mais seulement de « la nécessité morale pour tenir ma candidature ». Mais de signifier aussi qu’il ne s’agira pas de revenir au niveau de chômage qu’il a trouvé en arrivant à l’Elysée. « Il est impossible de retrouver le niveau de chômage de 2012 », argumente-t-il. Et de rappeler pour contrer l’opposition de droite : « Il y a eu 1,5 million de chômeurs de plus depuis 2008. Depuis que je suis élu, il y en a eu 600 000. C’est-à-dire qu’il y en avait eu 900 000 avant moi. »

Turquie: la lutte contre l’EI saluée, la trêve avec le PKK en danger

Ce mardi 28 juillet, les ambassadeurs des pays membres de l’Otan se réunissent à Bruxelles à la demande de la Turquie, qui promet de s’engager de manière résolue contre le groupe Etat islamique en Syrie. Le président français François Hollande a salué « l’action vigoureuse » d’Ankara dans un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Les autorités turques se disent décidées à combattre de la même manière les rebelles kurdes du PKK et de nouvelles violences ont eu lieu dans le sud-est, à majorité kurde.

Soupçonnée jusqu’à présent de ne pas s’engager suffisamment contre l’organisation Etat islamique, entre autres pour ne pas renforcer les kurdes de Syrie, la Turquie semble avoir franchi le pas. Une réunion des ambassadeurs des pays membres de l’Otan doit se tenir à Bruxelles à la demande d’Ankara.

Après avoir autorisé l’armée américaine à utiliser sa base aérienne d’Incirlik, pour frapper l’EI en Syrie et en Irak, l’armée turque a mené elle même, depuis vendredi dernier, des frappes contre des objectifs de l’organisation terroriste en Syrie. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a néanmoins précisé que son pays n’enverrait pas de troupes au sol en Syrie.

Hollande candidat qu’en cas de baisse «crédible» du chômage en 2016

Lundi 27 juillet, lors d’un dîner avec la presse présidentielle, le chef de l’Etat français a précisé ses intentions pour 2017 : il ne sera candidat a sa réélection que s’il y a une baisse « crédible » du chômage « en 2016 ». Le compte à rebours a donc commencé. Au mois de juin 2015, toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 0,3 % par rapport au mois de mai. Encore insuffisant.

Les chiffres du chômage restent en berne, mais le président est toujours optimiste. Ce qui compte aujourd’hui selon lui, c’est le tassement de la progression du chômage, couplé à la reprise de la croissance. Cette dernière est encore insuffisante, certes, pour créer de l’emploi, mais François Hollande garde le cap et l’espoir de « faire diminuer le chômage suffisamment longtemps pour que ce soit suffisamment crédible ».

Ce n’est pas gagné, avoue pourtant le chef de l’Etat, qui mesure le pari et le risque pris. Mais pas de quoi affecter sa détermination. « S’il n’y a pas d’inversion de la courbe du chômage, je ne me représenterai pas en 2017 », réaffirme-t-il, en précisant pour la première fois un calendrier précis du bilan de son action. Pas en 2017 à la fin du quinquennat, mais dès l’an prochain. « C’est dans l’année 2016 que cette baisse crédible doit apparaître. Il faut qu’il y ait une baisse du chômage tout au long de l’année 2016 », explique le président. Il pourra y avoir des mois d’aléas, précise-t-il, mais M. Hollande s’attachera à observer la « chronique longue » de l’année.

Il ne s’agit « ni de fermeté ni d’audace », affirme-t-il, mais seulement de « la nécessité morale pour tenir ma candidature ». Mais de signifier aussi qu’il ne s’agira pas de revenir au niveau de chômage qu’il a trouvé en arrivant à l’Elysée. « Il est impossible de retrouver le niveau de chômage de 2012 », argumente-t-il. Et de rappeler pour contrer l’opposition de droite : « Il y a eu 1,5 million de chômeurs de plus depuis 2008. Depuis que je suis élu, il y en a eu 600 000. C’est-à-dire qu’il y en avait eu 900 000 avant moi. »

Jean Baptiste Elias fait des révélations à propos de l’identité des personnes citées dans l’affaire de détournement des fonds du PPEA 2

Le président du Front des organisations nationales pour la lutte contre la corruption (Fonac) s’est désolé du fait que malgré l’alerte donné en février 2014 dans l’affaire mauvaise gestion de fonds de plus du milliard de francs cfa alloués à la Société Nationale de l’Eau du Bénin et remboursé par l’Etat béninois, les gouvernants n’ont pas pris des mesures adéquates afin de prévenir ce que l’on observe aujourd’hui dans le dossier PPEA 2. Invité sur l’émission cartes sur table ce dimanche 26 juillet, il a relevé les insuffisances du communiqué du conseil extraordinaire des ministres en date du jeudi 23 juillet dernier suite au dépôt du rapport du cabinet d’audit Kroll dans l’affaire de détournement des fonds du PPEA 2.

Les incongruités relevées dans le communiqué du conseil extraordinaire des ministres
Premier aspect négatif : Ce communiqué du conseil des ministres lu à la télévision nationale a donné l’identité des deux opérateurs économiques impliqués dans cette fraude et même le département d’origine de l’un d’eux. Il est mentionné ce qui suit : « Rémy Codo du Couffo et Rock Sarè Niéri, beau-frère de Olivier Boco ». Jean Baptiste Elias estime qu’il s’agit d’une politique de deux poids, deux mesures du gouvernement en procédant de la sorte puisque les identités et les départements d’origines des autres cadres impliqués n’ont pas été révélés. Le président du Fonac a apaisé les ressortissants du couffo dont le département à été cité tout en rétablissant en sa manière ce qu’il qualifie ‘’d’injustice’’. Pour réparer le tort qui aurait été commis, il a donné l’identité de tous ceux dont les noms ont été cités et leurs départements de provenance. Cet exercice du président du Fonac a révélé que des dix personnes citées, quatre viennent du département de l’Atacora, une personne de la Donga, trois autres du Borgou, et deux de l’Atlantique. (Voir détails ci-dessous).

Deuxième aspect négatif : Toujours dans ce communiqué, il est écrit : ‘’ A l’ endroit de l’ex-ministre en charge de l’Eau, Barthélémy Kassa pour lequel le Cabinet a relevé qu’il était informé de la fraude orchestrée sans avoir réagi. Mais il souligne qu’aucun flux financier n’a été repéré au profit du ministre’’. En précisant qu’aucun flux financier n’a été repéré au profit du ministre, Jean Baptiste Elias fait remarquer que l’exécutif protège Barthélémy Kassa et ne peut en aucun cas tenir de tel propos étant donné que le concerné ne s’est pas encore présenté devant la justice. Le gouvernement devrait se garder de faire de tel commentaire puisque la suite peut révéler d’autres éléments pouvant accabler davantage l’ancien collaborateur du chef de l’Etat a-t-il expliqué.

Troisième aspect négatif : Voici un autre morceau choisi : « … Cependant le ministre est invité à se soumettre aux procédures constitutionnelles visant à la manifestation de la vérité en raison de sa qualité de ministre au moment des faits, en occurrence la Haute Cour de Justice, structures habilité à écouter les personnalités de son rang puisqu’il continue de nier les faits qui lui sont reprochés par le Cabinet qui serait en possession d’information échangée entre lui et ses agents incriminés ». A ce niveau l’invité de cartes sur table pense qu’il revient au premier magistrat de la République en la personne de Boni Yayi de donner la ligne à suivre et la procédure qui doit être engagé au sujet de la Haute Cour de Justice.

La responsabilité du président de la République est engagée dans ce scandale de détournement de plusieurs milliards de francs.
Parlant de responsabilité, Jean Baptiste Elias condamne le fait que pour des dossiers qui mettent en difficulté le pays, le chef de l’Etat Boni Yayi ne soit pas au courant. Pour lui ce qui arrive au Bénin n étonne guerre puisqu‘ à plusieurs reprise, des enquêtes ont révélé des détournements de fonds sans que sanctions ne suivent. « Si ce dossier n’était pas une exigence des Pays-Bas, il n’aurait pas connu ce sort » a affirmé le président du Fonac qui loue des Pays-Bas a propos de la pression exercée pour obliger l’Etat béninois à aller dans le bon sens. Jean Baptiste Elias affirme que moins de 60% des cadres nommés n’ont pas le profil requis pour occuper les postes auxquels ils sont. Conséquence, ils ont besoin de faire des messes de remerciement ou la propagande pour le chef de l’Etat afin de pouvoir être toujours dans les bonnes grâce de ce dernier d’où les actes de prévarications observés dans les ministères et autres institutions de la République. Les rapports d’audit sans suite de l’inspection général de l’Etat ont été aussi évoqués. Les rapports d’audit de l’IGE doivent être aussi sortis pour mettre tout le monde sur les mêmes pieds d’égalité souligne le président du Fonac. Un appel a été lancé au président de la République et ses collaborateurs afin qu’il fasse sortir tous les dossiers de malversations dont ils ont connaissance. L’homme est convaincu qu’il y a encore pleins de dossiers qu’il va falloir faire sortir des tiroirs.
D’autres appréciations ont été faites par défenseur de la lutte contre la corruption. Il s’agit de suivre le processus normal devant conduire à la radiation des fonctionnaires et autres cadres épinglés puisque la radiation d’un fonctionnaire répond à des critères bien déterminés. Il a souligné qu’il est écrit : Codo Remy dans le communiqué du conseil extraordinaire des ministres alors que dans les dossiers officiels que l’on connait au monsieur, il écrit : ‘’Kodo Remi’’.

Identités des personnes citées dans le scandal PPEA 2

• l’ex-ministre en charge de l’Énergie de l’Eau aujourd’hui député à l’assemblée nationale : Mr Barthélemy Kassa de Matéri dans l’Atacora.
• le Directeur de Cabinet du ministre en charge de l’Eau : Mr Kaki Christophe de l’Atacora.
• le Directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l’Eau : Mr Kombiéni Emmanuel de l’Atacora.
• le Coordonnateur du Programme PPEA 2 : Mr Yokssi Yèdé Victor de l’Atacora.
• le Directeur administratif et financier du Programme PPEA : Mr Touré de la Donga.
• le Directeur Général de l’Eau : Mr Souradjou Nouhoum Dine du Borgou.
• la Directrice des Ressources Financières et Matérielles du ministère : Mme Mama Abdou Aérathou du Borgou.
• Délégué du contrôlefinancier auprès du ministre Mr Mouhamadou Issa Imorou du Borgou.
• Chef comptable Mr Agondja Simplice de l’Atlantique.
• Chef service matériel et logistique Mr Crésel Primaël de l’Atlantique.

(Le Quotidien)

 

Jean Baptiste Elias fait des révélations à propos de l’identité des personnes citées dans l’affaire de détournement des fonds du PPEA 2

Le président du Front des organisations nationales pour la lutte contre la corruption (Fonac) s’est désolé du fait que malgré l’alerte donné en février 2014 dans l’affaire mauvaise gestion de fonds de plus du milliard de francs cfa alloués à la Société Nationale de l’Eau du Bénin et remboursé par l’Etat béninois, les gouvernants n’ont pas pris des mesures adéquates afin de prévenir ce que l’on observe aujourd’hui dans le dossier PPEA 2. Invité sur l’émission cartes sur table ce dimanche 26 juillet, il a relevé les insuffisances du communiqué du conseil extraordinaire des ministres en date du jeudi 23 juillet dernier suite au dépôt du rapport du cabinet d’audit Kroll dans l’affaire de détournement des fonds du PPEA 2.

Les incongruités relevées dans le communiqué du conseil extraordinaire des ministres
Premier aspect négatif : Ce communiqué du conseil des ministres lu à la télévision nationale a donné l’identité des deux opérateurs économiques impliqués dans cette fraude et même le département d’origine de l’un d’eux. Il est mentionné ce qui suit : « Rémy Codo du Couffo et Rock Sarè Niéri, beau-frère de Olivier Boco ». Jean Baptiste Elias estime qu’il s’agit d’une politique de deux poids, deux mesures du gouvernement en procédant de la sorte puisque les identités et les départements d’origines des autres cadres impliqués n’ont pas été révélés. Le président du Fonac a apaisé les ressortissants du couffo dont le département à été cité tout en rétablissant en sa manière ce qu’il qualifie ‘’d’injustice’’. Pour réparer le tort qui aurait été commis, il a donné l’identité de tous ceux dont les noms ont été cités et leurs départements de provenance. Cet exercice du président du Fonac a révélé que des dix personnes citées, quatre viennent du département de l’Atacora, une personne de la Donga, trois autres du Borgou, et deux de l’Atlantique. (Voir détails ci-dessous).

Deuxième aspect négatif : Toujours dans ce communiqué, il est écrit : ‘’ A l’ endroit de l’ex-ministre en charge de l’Eau, Barthélémy Kassa pour lequel le Cabinet a relevé qu’il était informé de la fraude orchestrée sans avoir réagi. Mais il souligne qu’aucun flux financier n’a été repéré au profit du ministre’’. En précisant qu’aucun flux financier n’a été repéré au profit du ministre, Jean Baptiste Elias fait remarquer que l’exécutif protège Barthélémy Kassa et ne peut en aucun cas tenir de tel propos étant donné que le concerné ne s’est pas encore présenté devant la justice. Le gouvernement devrait se garder de faire de tel commentaire puisque la suite peut révéler d’autres éléments pouvant accabler davantage l’ancien collaborateur du chef de l’Etat a-t-il expliqué.

Troisième aspect négatif : Voici un autre morceau choisi : « … Cependant le ministre est invité à se soumettre aux procédures constitutionnelles visant à la manifestation de la vérité en raison de sa qualité de ministre au moment des faits, en occurrence la Haute Cour de Justice, structures habilité à écouter les personnalités de son rang puisqu’il continue de nier les faits qui lui sont reprochés par le Cabinet qui serait en possession d’information échangée entre lui et ses agents incriminés ». A ce niveau l’invité de cartes sur table pense qu’il revient au premier magistrat de la République en la personne de Boni Yayi de donner la ligne à suivre et la procédure qui doit être engagé au sujet de la Haute Cour de Justice.

La responsabilité du président de la République est engagée dans ce scandale de détournement de plusieurs milliards de francs.
Parlant de responsabilité, Jean Baptiste Elias condamne le fait que pour des dossiers qui mettent en difficulté le pays, le chef de l’Etat Boni Yayi ne soit pas au courant. Pour lui ce qui arrive au Bénin n étonne guerre puisqu‘ à plusieurs reprise, des enquêtes ont révélé des détournements de fonds sans que sanctions ne suivent. « Si ce dossier n’était pas une exigence des Pays-Bas, il n’aurait pas connu ce sort » a affirmé le président du Fonac qui loue des Pays-Bas a propos de la pression exercée pour obliger l’Etat béninois à aller dans le bon sens. Jean Baptiste Elias affirme que moins de 60% des cadres nommés n’ont pas le profil requis pour occuper les postes auxquels ils sont. Conséquence, ils ont besoin de faire des messes de remerciement ou la propagande pour le chef de l’Etat afin de pouvoir être toujours dans les bonnes grâce de ce dernier d’où les actes de prévarications observés dans les ministères et autres institutions de la République. Les rapports d’audit sans suite de l’inspection général de l’Etat ont été aussi évoqués. Les rapports d’audit de l’IGE doivent être aussi sortis pour mettre tout le monde sur les mêmes pieds d’égalité souligne le président du Fonac. Un appel a été lancé au président de la République et ses collaborateurs afin qu’il fasse sortir tous les dossiers de malversations dont ils ont connaissance. L’homme est convaincu qu’il y a encore pleins de dossiers qu’il va falloir faire sortir des tiroirs.
D’autres appréciations ont été faites par défenseur de la lutte contre la corruption. Il s’agit de suivre le processus normal devant conduire à la radiation des fonctionnaires et autres cadres épinglés puisque la radiation d’un fonctionnaire répond à des critères bien déterminés. Il a souligné qu’il est écrit : Codo Remy dans le communiqué du conseil extraordinaire des ministres alors que dans les dossiers officiels que l’on connait au monsieur, il écrit : ‘’Kodo Remi’’.

Identités des personnes citées dans le scandal PPEA 2

• l’ex-ministre en charge de l’Énergie de l’Eau aujourd’hui député à l’assemblée nationale : Mr Barthélemy Kassa de Matéri dans l’Atacora.
• le Directeur de Cabinet du ministre en charge de l’Eau : Mr Kaki Christophe de l’Atacora.
• le Directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l’Eau : Mr Kombiéni Emmanuel de l’Atacora.
• le Coordonnateur du Programme PPEA 2 : Mr Yokssi Yèdé Victor de l’Atacora.
• le Directeur administratif et financier du Programme PPEA : Mr Touré de la Donga.
• le Directeur Général de l’Eau : Mr Souradjou Nouhoum Dine du Borgou.
• la Directrice des Ressources Financières et Matérielles du ministère : Mme Mama Abdou Aérathou du Borgou.
• Délégué du contrôlefinancier auprès du ministre Mr Mouhamadou Issa Imorou du Borgou.
• Chef comptable Mr Agondja Simplice de l’Atlantique.
• Chef service matériel et logistique Mr Crésel Primaël de l’Atlantique.

(Le Quotidien)

 

Détournement des fonds d’un projet au Bénin : les Pays-Bas préoccupés par la gravité de l’affaire

Les Pays-Bas se déclarent préoccupés par la gravité des faits révélés dans le rapport d’audit sur un projet de l’eau réalisé au Bénin avec le financement neerlandais, dans lequel d’importants fonds ont été détournés.

Selon un communiqué publié dimanche par l’ambassade des Pays-Bas à Cotonou, le rapport présenté par un cabinet de renommée internationale incrimine les fautifs dans la gestion des fonds de la deuxième phase du Programme pluriannuel d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement (PPEA-II), financé par les Pays-Bas, et révèle que les malversations financières sont beaucoup plus larges que les estimations initiales issues de l’audit de la gestion 2014.

Les détournements ne concernent pas uniquement les 2 milliards 6 millions FCFA du fonds néerlandais mais aussi de plus de 5 milliards FCFA issus d’autres sources de financement dont le budget national, indique le communiqué en citant le rapport.
L’ancien ministre béninois de l’Eau Barthélémy Dahoga Kassa, des fonctionnaires, des responsables du PPEA-II ainsi que des entreprises sont cités par le rapport d’audit comme ayant eu connaissance ou pris activement part à un vaste système de détournement des deniers publics.
Selon le communiqué, le gouvernement néerlandais “apprécie de la volonté du gouvernement d’œuvrer au bon aboutissement du processus et s’attaquer structurellement au fléau de la mauvaise gouvernance et dans un souci de lutte contre l’impunité”, et souhaite que la conduite à terme de cette investigation indépendante ainsi que les différentes mesures administratives et judiciaires annoncées constituent “un début de solution utile”.
“Les Pays-Bas recevront dans les prochaines semaines (…) des propositions détaillés du gouvernement béninois en vue d’éviter dans le futur de nouvelles malversations”, et “décidera du futur des relations dans le domaine de la coopération”, ajoute le communiqué.

En mai dernier, les Pays-Bas ont suspendu leur aide au développement pour le Bénin à cause des irrégularités et malversations dans la gestion du programme PPEA-II au ministère béninois en charge de l’Eau.
Le programme, réalisé entre 2013 et 2015 et le coût s’élève à 40,524 milliards de FCFA (environ 67 millions USD), vise à assurer la disponibilité de l’eau potable aux populations, la maîtrise des risques liés à la gestion de l’ eau et à contribuer à la promotion de l’hygiène et de l’ assainissement de base.

Le Bénin va émettre des bons du Trésor de 30 milliards FCFA dans l’espace UEMOA

L’Etat béninois, à travers la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique du Bénin, va émettre le 30 juillet 2015 des obligations du Trésor par adjudication pour un montant de 30 milliards FCFA (environ 48 millions de dollars) dans l’espace UEMOA, a appris lundi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

La valeur nominale unitaire de ces bons du Trésor est fixée à 10.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Les obligations sont assorties à un taux d’intérêt de 6.25% pour une durée cinq ans (échéance 2020).

Les fonds qui seront collecté par le Trésor béninois serviront à financer des infrastructures sociales dans les secteurs prioritaires.

Le remboursement des obligations se fera par amortissement annuel constant après un différé d’un an. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base du taux de 6,25% l’an dés la première année.

APA

 

Détournement des fonds d’un projet au Bénin : les Pays-Bas préoccupés par la gravité de l’affaire

Les Pays-Bas se déclarent préoccupés par la gravité des faits révélés dans le rapport d’audit sur un projet de l’eau réalisé au Bénin avec le financement neerlandais, dans lequel d’importants fonds ont été détournés.

Selon un communiqué publié dimanche par l’ambassade des Pays-Bas à Cotonou, le rapport présenté par un cabinet de renommée internationale incrimine les fautifs dans la gestion des fonds de la deuxième phase du Programme pluriannuel d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement (PPEA-II), financé par les Pays-Bas, et révèle que les malversations financières sont beaucoup plus larges que les estimations initiales issues de l’audit de la gestion 2014.

Les détournements ne concernent pas uniquement les 2 milliards 6 millions FCFA du fonds néerlandais mais aussi de plus de 5 milliards FCFA issus d’autres sources de financement dont le budget national, indique le communiqué en citant le rapport.
L’ancien ministre béninois de l’Eau Barthélémy Dahoga Kassa, des fonctionnaires, des responsables du PPEA-II ainsi que des entreprises sont cités par le rapport d’audit comme ayant eu connaissance ou pris activement part à un vaste système de détournement des deniers publics.
Selon le communiqué, le gouvernement néerlandais “apprécie de la volonté du gouvernement d’œuvrer au bon aboutissement du processus et s’attaquer structurellement au fléau de la mauvaise gouvernance et dans un souci de lutte contre l’impunité”, et souhaite que la conduite à terme de cette investigation indépendante ainsi que les différentes mesures administratives et judiciaires annoncées constituent “un début de solution utile”.
“Les Pays-Bas recevront dans les prochaines semaines (…) des propositions détaillés du gouvernement béninois en vue d’éviter dans le futur de nouvelles malversations”, et “décidera du futur des relations dans le domaine de la coopération”, ajoute le communiqué.

En mai dernier, les Pays-Bas ont suspendu leur aide au développement pour le Bénin à cause des irrégularités et malversations dans la gestion du programme PPEA-II au ministère béninois en charge de l’Eau.
Le programme, réalisé entre 2013 et 2015 et le coût s’élève à 40,524 milliards de FCFA (environ 67 millions USD), vise à assurer la disponibilité de l’eau potable aux populations, la maîtrise des risques liés à la gestion de l’ eau et à contribuer à la promotion de l’hygiène et de l’ assainissement de base.

Le Bénin va émettre des bons du Trésor de 30 milliards FCFA dans l’espace UEMOA

L’Etat béninois, à travers la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique du Bénin, va émettre le 30 juillet 2015 des obligations du Trésor par adjudication pour un montant de 30 milliards FCFA (environ 48 millions de dollars) dans l’espace UEMOA, a appris lundi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

La valeur nominale unitaire de ces bons du Trésor est fixée à 10.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Les obligations sont assorties à un taux d’intérêt de 6.25% pour une durée cinq ans (échéance 2020).

Les fonds qui seront collecté par le Trésor béninois serviront à financer des infrastructures sociales dans les secteurs prioritaires.

Le remboursement des obligations se fera par amortissement annuel constant après un différé d’un an. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base du taux de 6,25% l’an dés la première année.

APA

 

lundi 27 juillet 2015

Australie : Une maman condamnée à six ans de prison pour avoir fait un bébé avec un enfant de 12 ans

Une mère de famille australienne a été condamnée lundi à six ans de prison pour avoir eu un bébé avec un garçon de 12 ans, ami de sa propre fille, dont elle était tombée amoureuse.

L’accusée, mère de trois enfants, a eu de multiples rapports sexuels non protégés avec le jeune garçon à partir de 2011.

La relation a duré deux ans et s’est conclue par une grossesse. Une petite fille est née en mai 2014, selon le quotidien Melbourne Age.

Les parents du garçon ayant appris la relation ont aussitôt porté plainte. Un test ADN a confirmé que leur enfant était bien le père biologique du nourrisson.

«Vous n’avez pas reconnu que vos sentiments pour le garçon étaient complètement inappropriés», a déclaré la juge Jane Patrick. «Vous avez entamé et poursuivi une relation sexuelle illégale».

L’accusée devra purger plus de la moitié de sa peine avant de pouvoir prétendre à une libération conditionnelle.

Australie : Une maman condamnée à six ans de prison pour avoir fait un bébé avec un enfant de 12 ans

Une mère de famille australienne a été condamnée lundi à six ans de prison pour avoir eu un bébé avec un garçon de 12 ans, ami de sa propre fille, dont elle était tombée amoureuse.

L’accusée, mère de trois enfants, a eu de multiples rapports sexuels non protégés avec le jeune garçon à partir de 2011.

La relation a duré deux ans et s’est conclue par une grossesse. Une petite fille est née en mai 2014, selon le quotidien Melbourne Age.

Les parents du garçon ayant appris la relation ont aussitôt porté plainte. Un test ADN a confirmé que leur enfant était bien le père biologique du nourrisson.

«Vous n’avez pas reconnu que vos sentiments pour le garçon étaient complètement inappropriés», a déclaré la juge Jane Patrick. «Vous avez entamé et poursuivi une relation sexuelle illégale».

L’accusée devra purger plus de la moitié de sa peine avant de pouvoir prétendre à une libération conditionnelle.

Info Décalée (27 juillet 2015)

Info Décalée (27 juillet 2015)

La Grèce demande officiellement une nouvelle aide au FMI

Dans une lettre publique, le ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos a officiellement présenté vendredi une demande d’aide auprès du Fonds monétaire international (FMI). Une première étape vers un nouveau plan de sauvetage.

La Grèce a officiellement demandé vendredi 24 juillet l’aide du Fonds monétaire international (FMI). “Nous aimerions vous informer que nous demandons une nouvelle convention de prêt du Fonds monétaire international”, a déclaré le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, dans une lettre datée du 23 juillet à la directrice générale du FMI Christine Lagarde. “Nous souhaitons poursuivre notre coopération avec le Fonds.”

Athènes doit entamer les négociations avec l’Union européenne et le FMI pour la mise en place d’un plan de sauvetage du pays. L’ampleur de la participation du FMI une fois son programme actuel arrivé à échéance l’an prochain reste incertaine.

Flou sur l’arrivée de hauts fonctionnaires

Alors qu’Athènes a déjà validé plusieurs étapes, notamment deux votes sur des réformes qui ont coûté une partie de sa majorité parlementaire au Premier ministre Alexis Tsipras, le flou subsistait sur l’arrivée dans le pays de hauts fonctionnaires de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du FMI.

L’équipe chargée d’évaluer l’économie grecque et les réformes engagées, qui n’avait plus mis les pieds depuis près d’un an en Grèce en raison d’une hostilité grandissante envers cette “troïka”, est attendue “dans les prochains jours”.

Une source ministérielle grecque avait annoncé son arrivée vendredi, mais d’autres sources proches du dossier ont évoqué des problèmes “logistiques”. “On discute encore du lieu car il faut trouver un endroit accessible, près des ministères”, a souligné l’une d’elles.

Calendrier serré

L’enjeu de ce nouveau cycle de réunions est la finalisation, d’ici au 20 août au plus tard, du troisième plan d’aide dont le principe a été accepté dans la douleur le 13 juillet. La Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser plus de trois milliards d’euros à la BCE le 20 août, puis 1,5 milliard au FMI en septembre.

Le calendrier va être serré. Il s’agit de définir des actions prioritaires à mettre en œuvre, décider du calendrier de versement et trouver un accord sur la trajectoire budgétaire de la Grèce, retombée en récession au premier trimestre, selon une source proche des discussions.

Au cours de ce processus, le montant exact du plan d’aide, évalué pour l’instant à 82 à 86 milliards d’euros, pourrait être révisé.

Avec AFP et Reuters

La Grèce demande officiellement une nouvelle aide au FMI

Dans une lettre publique, le ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos a officiellement présenté vendredi une demande d’aide auprès du Fonds monétaire international (FMI). Une première étape vers un nouveau plan de sauvetage.

La Grèce a officiellement demandé vendredi 24 juillet l’aide du Fonds monétaire international (FMI). “Nous aimerions vous informer que nous demandons une nouvelle convention de prêt du Fonds monétaire international”, a déclaré le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, dans une lettre datée du 23 juillet à la directrice générale du FMI Christine Lagarde. “Nous souhaitons poursuivre notre coopération avec le Fonds.”

Athènes doit entamer les négociations avec l’Union européenne et le FMI pour la mise en place d’un plan de sauvetage du pays. L’ampleur de la participation du FMI une fois son programme actuel arrivé à échéance l’an prochain reste incertaine.

Flou sur l’arrivée de hauts fonctionnaires

Alors qu’Athènes a déjà validé plusieurs étapes, notamment deux votes sur des réformes qui ont coûté une partie de sa majorité parlementaire au Premier ministre Alexis Tsipras, le flou subsistait sur l’arrivée dans le pays de hauts fonctionnaires de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du FMI.

L’équipe chargée d’évaluer l’économie grecque et les réformes engagées, qui n’avait plus mis les pieds depuis près d’un an en Grèce en raison d’une hostilité grandissante envers cette “troïka”, est attendue “dans les prochains jours”.

Une source ministérielle grecque avait annoncé son arrivée vendredi, mais d’autres sources proches du dossier ont évoqué des problèmes “logistiques”. “On discute encore du lieu car il faut trouver un endroit accessible, près des ministères”, a souligné l’une d’elles.

Calendrier serré

L’enjeu de ce nouveau cycle de réunions est la finalisation, d’ici au 20 août au plus tard, du troisième plan d’aide dont le principe a été accepté dans la douleur le 13 juillet. La Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser plus de trois milliards d’euros à la BCE le 20 août, puis 1,5 milliard au FMI en septembre.

Le calendrier va être serré. Il s’agit de définir des actions prioritaires à mettre en œuvre, décider du calendrier de versement et trouver un accord sur la trajectoire budgétaire de la Grèce, retombée en récession au premier trimestre, selon une source proche des discussions.

Au cours de ce processus, le montant exact du plan d’aide, évalué pour l’instant à 82 à 86 milliards d’euros, pourrait être révisé.

Avec AFP et Reuters

Une étudiante de 18 ans élue Miss Bénin 2015

Sylvania Chelsea Fandohan, étudiante de 18 ans, haute de 1m76, a été élue Miss Bénin 2015 samedi soir à Cotonou.
Sacrée nouvelle reine de beauté beauté béninoise, Mlle Fandohan succède à Miss Bénin 2014, Belleciane F. Hounvenou.

En dehors de la couronne de la beauté béninoise, elle a reçu une voiture Toyota Yaris, d’une valeur de 15 millions FCFA (environ 25.000 USD) et un chèque de deux millions FCFA (plus de 3.300 USD).
La 1ère et 2ème dauphine sont Ornella Fereira Lokonon et Larine Ekpérigni.
Au Bénin, le concours de la beauté féminine vise à valoriser la femme et la beauté béninoise, à assurer une bonne gestion de l’image de l’événement Miss Bénin et à assurer une très bonne représentation de la femme béninoise hors de ses frontières.
Le concours met en compétition des jeunes filles intelligentes, instruites et belles du pays.

Boni Yayi promet radier les auteurs du détournement de l’aide des Pays-Bas pour l’eau

Profitant de sa visite à Savalou, ce dimanche, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’affaire de détournement de l’aide néerlandaise pour l’eau au Bénin, au sujet de laquelle, il promet “des sanctions à la hauteur du tort causé à la République” par les auteurs de ces malversations.

Selon ses déclarations, “c’est par des rapports que le chef de l’Etat a été informé de la situation”. Aussitôt, dit – il, un cabinet et pas des moindres, celui qui a déniché les détournements opérés par feu Sadam Husein en Irak, a été sollicité pour faire la lumière sur la nature des détournements.
Interprétant les premiers renseignements fournis par le cabinet, Yayi Boni estime que “les auteurs des détournements sont des gens qui créent des entreprises qui travaillent pour leur poche. Quand on leur demande où sont leurs sociétés, leur personnel, les forages effectués, ils sont incapables de répondre”, selon le président de la République.
Boni Yayi poursuit en disant qu’ils répondront tous devant la justice de leurs actes. “Le gouvernement va chatiller, ils seront sanctionnés avec la dernière rigueur. C’est un réseau dont l’existence date de plusieurs années. Conformément aux lois de la République, ils seront radiés et restitueront les sous détournés”, a promis le chef de l’Etat qui s’est ensuite montré ferme sur “les sanctions qui tomberont sans pitié contre toutes les personnes ou structures impliquées”.

 

Une étudiante de 18 ans élue Miss Bénin 2015

Sylvania Chelsea Fandohan, étudiante de 18 ans, haute de 1m76, a été élue Miss Bénin 2015 samedi soir à Cotonou.
Sacrée nouvelle reine de beauté beauté béninoise, Mlle Fandohan succède à Miss Bénin 2014, Belleciane F. Hounvenou.

En dehors de la couronne de la beauté béninoise, elle a reçu une voiture Toyota Yaris, d’une valeur de 15 millions FCFA (environ 25.000 USD) et un chèque de deux millions FCFA (plus de 3.300 USD).
La 1ère et 2ème dauphine sont Ornella Fereira Lokonon et Larine Ekpérigni.
Au Bénin, le concours de la beauté féminine vise à valoriser la femme et la beauté béninoise, à assurer une bonne gestion de l’image de l’événement Miss Bénin et à assurer une très bonne représentation de la femme béninoise hors de ses frontières.
Le concours met en compétition des jeunes filles intelligentes, instruites et belles du pays.

Boni Yayi promet radier les auteurs du détournement de l’aide des Pays-Bas pour l’eau

Profitant de sa visite à Savalou, ce dimanche, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’affaire de détournement de l’aide néerlandaise pour l’eau au Bénin, au sujet de laquelle, il promet “des sanctions à la hauteur du tort causé à la République” par les auteurs de ces malversations.

Selon ses déclarations, “c’est par des rapports que le chef de l’Etat a été informé de la situation”. Aussitôt, dit – il, un cabinet et pas des moindres, celui qui a déniché les détournements opérés par feu Sadam Husein en Irak, a été sollicité pour faire la lumière sur la nature des détournements.
Interprétant les premiers renseignements fournis par le cabinet, Yayi Boni estime que “les auteurs des détournements sont des gens qui créent des entreprises qui travaillent pour leur poche. Quand on leur demande où sont leurs sociétés, leur personnel, les forages effectués, ils sont incapables de répondre”, selon le président de la République.
Boni Yayi poursuit en disant qu’ils répondront tous devant la justice de leurs actes. “Le gouvernement va chatiller, ils seront sanctionnés avec la dernière rigueur. C’est un réseau dont l’existence date de plusieurs années. Conformément aux lois de la République, ils seront radiés et restitueront les sous détournés”, a promis le chef de l’Etat qui s’est ensuite montré ferme sur “les sanctions qui tomberont sans pitié contre toutes les personnes ou structures impliquées”.

 

Détournement des fonds du PPEA II : 8 milliards volés, l’ancien ministre Barthélémy Kassa serait informé

Le rapport d’audit de la gestion du dossier PPEA II vient de tomber. Selon le communiqué du conseil des ministres de ce jeudi 23 juillet 2015 lu à la télévision nationale par le secrétaire général du gouvernement, plusieurs cadres du ministère de l’Energie et de l’Eau d’alors et des opérateurs économiques sont pointés du doigt dans le détournement d’une somme de 2.6 milliards du Programme d’accès à l’eau potable financé par les Pays-Bas.

Le rapport révèle aussi le détournement de quelques 5 autres milliards au niveau de plusieurs autres ministères. Le montant total du détournement est de l’ordre de 8 milliards. La méthode utilisée consiste en un “fractionnement des marchés’’ et en la création de sociétés écrans qui ont exécuté des marchés fictifs.

Au titre des personnes impliquées, le rapport mentionne les opérateurs économiques Rémy Codo et Roch Sarè Niéri (qui serait un beau-frère d’Olivier Boko, le co-accusé de Patrice Talon dans l’affaire de la présumée tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat en 2012) . En dehors de ces deux hommes d’affaires, le rapport cite Barthélémy Kassa. L’ancien ministre n’a pas reçu des fonds mais serait au courant des malversations. Au début de l’affaire, Barthélémy Kassa s’est démis de ses fonctions. C’est pour assumer sa responsabilité morale et pour garantir l’indépendance de l’audit international chargé de faire la lumière sur le dossier. Cette fois, le conseil des ministres lui demande de se rendre disponible pour répondre devant la Haute cour de justice car il continuerait de nier sa responsabilité. Le coordonnateur du programme (qui avait décliné toute responsabilité dans le dossier) et le Directeur général de l’Eau sont aussi cités comme bien d’autres fonctionnaires.
Des sanctions disciplinaires

Le conseil des ministres a prononcé des sanctions disciplinaires contre une dizaine d’agents du ministère de l’Eau cités dans l’affaire :

le directeur de cabinet du ministre d’alors ;
la directrice des ressources financières et du matériel et certains de ses collaborateurs ;
le directeur de la programmation et de la prospective du ministère ;
le délégué du contrôleur financier auprès du ministère et certains de ses collaborateurs…

Ils doivent être immédiatement suspendus de leurs fonctions en attendant la procédure de leur radiation définitive de la fonction publique. Ils seront aussi poursuivis en justice pour le remboursement des fonds détournés.

L’affaire de détournement des fonds du programme d’accès à l’eau potable a éclaté suite à une dénonciation du bailleur, les Pays-Bas. Le partenaire a alors suspendu sa coopération avec le Bénin et exigé que la lumière soit faite sur la malversation. Le gouvernement a, en commun avec le bailleur, recruté un cabinet pour auditer la gestion du programme.

Vincent Agué