Le président de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication Adam Boni Tessi a été reçu en audience ce lundi 7 septembre par le chef de l’Etat Boni Yayi. Au cœur des discussions, les difficultés que rencontre l’institution chargée de réguler les médias. Difficultés ayant été à la base du boycott d’une session extraordinaire le 1er septembre dernier par les conseillers.
Le chef de l’Etat aurait déploré l’attitude des conseillers de la Haac qui n’ont eu autre solution que de boycotter une session extraordinaire pour manifester leur mécontentement face à leur condition de travail. Reçu en audience, Adam Boni Tessi a présenté ses excuses et celles de l’institution au président de la République. A en croire les propos du premier responsable de la Haac, Boni Yayi n’était pas informé des difficultés de l’institution dont il a la charge étant donné que les correspondances se faisaient avec les ministères. Le chef de l’Etat aurait même souhaité que les correspondances arrivent désormais à lui afin qu’il instruise les ministres en conséquence. Tous les conseillers de la Haac seront reçus en audience au palais de la Marina les jours à venir. Un conseil spécial des ministres aura lieu incessamment et va se pencher sur les problèmes de l’institution. Il s’agit des difficultés d’ordre matériel notamment la défaillance des véhicules de fonctions. « Les Conseillers ont rang de Ministre. Mais aujourd’hui, le traitement qui leur est fait n’est pas du tout conséquent. Les véhicules qu’ils utilisent sont en moyenne de cinq ans. A notre prise de fonction, il était prévu un renouvellement du parc automobile. La Haac n’a même pas un véhicule de pool. Le Secrétaire Général roule avec son propre véhicule. Le Directeur de Cabinet roule avec son propre véhicule. Les chargés de mission sont sans véhicule. Or, nous sommes une Institution Constitutionnelle. Pour avoir des gardes du corps, nous avons dû envoyer copie de cette loi au commandant de la garde républicaine. Sinon, les gens avaient même dit que les Conseillers n’ont pas droit à des gardes du corps », avait déploré le président Adam Boni Tessi le 01 septembre dernier.
Marcus Koudjènoumè (le Matinal)
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