Lors des rencontres annuelles de la Banque africaine de développement qui se tenaient la semaine dernière à Abidjan en Côte d’Ivoire, le président ghanéen John Dramani Mahama (photo) a ouvert le débat en invitant l’institution multilatérale africaine, à prendre le leadership de la construction d’un marché unique dans la région.
« L’heure est venue pour la Banque africaine de développement de transformer le continent qui l’a créée, en soutenant financièrement l’agenda de son intégration », a fait savoir M. Mahama. Pour le président ghanéen aussi, cette construction de l’intégration panafricaine doit être participative, pour permettre à chacun de se sentir impliqué dans son processus.
Cette allusion à une intégration inclusive a résumé à sa manière, une des principales menaces soulevées par les chefs d’Etats qui prenaient part à cette conférence. Dans leurs différentes interventions, Helen Johnson Sirleaf du Libéria, Yayi Boni du Benin, Ali Bongo du Gabon et Philip Nyusi du Mozambique, ont tous fait savoir l’urgence qu’il y a à résoudre les conflits, tant nationaux que transfrontaliers, qui minent le continent rendant ainsi difficile l’objectif d’intégration.
Les questions relatives aux infrastructures de transports et énergétiques ont aussi été soulevées comme des facteurs majeurs de ce projet d’intégration, tandis que le Mozambique a plaidé de manière indirecte pour une suppression des visas et autres barrières qui empêchent la libre circulation de biens et des personnes sur le continent.
(Agence Ecofin)
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