lundi 31 août 2015

L’Artisanat ivoirien pèse 12% dans le PIB et emploie 40% de la population active

Le secteur de l’Artisanat participe à hauteur de 12% dans le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire et emploie 40% de la population active, a appris APA samedi, de source officielle à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan).

C’est la Directrice générale (DG) de la promotion de l’Artisanat, Mme Doucouré Aïssata Boundy, qui a livré l’information à l’ouverture de la 2ème édition de “la Journée de l’Artisanat de Bouaké”, organisée par la Chambre de métiers de Bouaké, en vue de promouvoir ce secteur d’activité dans le Centre-Nord ivoirien.

“Le secteur de l’Artisanat composé de 250 corps de métiers et de huit branches d’activités selon l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), constitue une priorité dans le processus de développement” de la Côte d’Ivoire, a déclaré Mme Doucouré.

Cependant, a-t-elle poursuivi, “les difficultés que rencontre ce secteur sont de nature à annihiler toutes réponses fiables et de promotion au plan national et international”, indiquant que “l’Artisanat participe à hauteur de 12% dans la formation du PIB dans notre pays et emploie environ 40% de la population active”.

Pour la Directrice générale de la promotion de l’Artisanat, ce secteur a la capacité de résister au choc économique et peut répondre aux besoins de la population. “Il existe un réel potentiel de création de grandes entreprises fiables” a-t-elle fait observer, ajoutant que” c’est pourquoi (…) le gouvernement a entrepris des actions vigoureuses en vue de rendre ce secteur plus performant”.

Le président de la Chambre de métiers de Bouaké, Siaka Ouattara, a pour sa part relevé au nombre des “besoins réels’’, la formation qualifiante des acteurs de l’artisanat.

“Aujourd’hui, avec l’évolution technologique, les mécaniciens n’ont plus besoin de tournevis pour régler une voiture mais ils ont plutôt besoin d’une valise (électronique) pour faire correctement leur travail. Voilà pourquoi nous disons qu’il faut que nous soyons formés dans ce sens, a souhaité M. Ouattara.

Placée sous le parrainage de Malick Fadiga, un opérateur économique de la ville de Bouaké, cette édition 2015 de “la Journée de l’Artisanat de Bouaké” se refermera le 5 septembre prochain.

Une exposition d’objets artisanaux, des rencontres d’affaires, des conférences publiques et des journées sportives sont au menu de cette célébration de l’Artisanat dans le Centre-Nord ivoirien.

 

Côte d’Ivoire : privés d’enfance pour du chocolat

Équipé d’une houe, Arouna*, 12 ans, travaille dans un champ de cacao du sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Il est torse nu et ses côtes sont visibles sous sa peau foncée.

« Chaque jour, je dois me lever très tôt pour que mon petit frère de 10 ans et moi soyons les premiers dans le champ pour défricher [la terre] », a-t-il dit à IRIN.

Il y a huit mois, Arouna, qui est né de l’autre côté de la frontière, au Burkina Faso, a été envoyé dans le village de Sassandra, en Côte d’Ivoire. Il y a rejoint son père et la seconde femme de celui-ci, car ils avaient besoin d’aide – c’est-à-dire de main-d’œuvre gratuite – pour cultiver le cacao.

Il pensait qu’on l’envoyait en Côte d’Ivoire pour poursuivre ses études, a-t-il expliqué à IRIN. Mais à son arrivée, Arouna a été emmené dans la forêt. Chaque jour depuis, il accomplit un travail physique pénible dans les champs de cacao. Il n’a pas encore mis les pieds dans une salle de classe.

La Côte d’Ivoire continue à montrer des signes de redressement économique et social après la crise politique de 2010-2011, qui a fait plus de 3 000 morts et entraîné le déplacement de 500 000 personnes. Mais les histoires comme celles d’Arouna abondent.

Alors que la paix et de la sécurité s’améliorent, le nombre de personnes prêtes à traverser la frontière pour travailler dans les champs de cacao de la Côte d’Ivoire – ou à envoyer leurs enfants – augmente.

Entre 2009 et 2014, le nombre d’enfants pratiquant des tâches dangereuses dans le secteur de la production de cacao en Afrique de l’Ouest a augmenté de 46 pour cent, selon un rapport récent de l’université de Tulane, aux États-Unis.

En Côte d’Ivoire, le nombre de travailleurs enfants a plus que doublé, passant de 800 000 avant la crise à 1,62 million aujourd’hui, selon une enquête menée conjointement par l’UNICEF [Fonds des Nations Unies pour l’enfance] et le gouvernement ivoirien. La grande majorité de ces enfants sont originaires de pays étrangers – Mali, Burkina Faso et Togo – ou des zones rurales les plus pauvres du nord et du centre du pays.

Un problème croissant

Plus de 70 pour cent de la production mondiale de cacao provient de la Côte d’Ivoire et du Ghana voisin. Depuis les années 1980, les cours de la fève de cacao ont fortement fléchi et les agriculteurs locaux ont eu de plus en plus recours à la main-d’oeuvre enfantine pour le travail des champs.

La majorité de l’augmentation récente du travail des enfants dans les champs de cacao ivoiriens remonte à 2011. Après la crise post-électorale, les agriculteurs burkinabés – qui constituaient traditionnellement une force de travail importante dans le secteur – se sont sentis suffisamment en sécurité pour revenir travailler dans leurs champs.

« Au cours des quatre dernières années, on a constaté une forte migration des populations de pays comme le Burkina Faso vers les forêts ivoiriennes », a dit Maxime M’Bra, directeur de ‘Stop à la traite des enfants’, une organisation non gouvernementale (ONG) locale qui lutte contre le travail des enfants.

Plus de la moitié des travailleurs enfants en Côte d’Ivoire sont actifs dans le secteur agricole et jusqu’à un million d’enfants sont exploités dans l’industrie du cacao, selon la fondation International Cocoa Initiative (ICI).

Si, officiellement, la majorité de ces enfants sont « employés » par leurs parents, on estime que 10,9 pour cent d’entre eux sont victimes de la traite transfrontalière des êtres humains, selon l’UNICEF.

« Malgré les efforts importants déployés par le gouvernement (notamment pour informer les familles des dangers du travail des enfants et rendre obligatoire la scolarisation des enfants âgés de six à 16 ans), le travail des enfants et la pauvreté sont toujours endémiques dans les plantations de cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana », a indiqué l’International Labour Rights Forum (ILRF).

Les efforts déployés par le gouvernement

Techniquement, le travail forcé des enfants est illégal en Côte d’Ivoire. Les peines vont d’un an à cinq ans d’emprisonnement et les amendes, de 800 à 2 200 dollars. Mais, dans les faits, la loi est rarement appliquée et les poursuites sont exceptionnelles. Selon le département d’État des États-Unis, la Côte d’Ivoire ne se conforme pas pleinement aux « normes minimales pour l’élimination des trafics ».

Depuis 2013, le pays a investi environ 40 millions de dollars dans des initiatives visant à réduire le travail des enfants, y compris la construction et la reconstruction d’écoles, et à créer un dispositif de suivi pour identifier les enfants à risque et mener des enquêtes.

Martin N’Guettia, Secrétaire technique du Comité interministériel de la lutte contre le travail des enfants et coordinateur national pour l’opération Akoma, qui lutte contre la traite et l’exploitation des enfants, a dit que ces actions auront peu d’impact si l’on ne met pas fin à la culture d’impunité juridique qui prévaut.

« Les actions de prévention et de protection ne suffiront pas à éradiquer le phénomène du travail des enfants. Il faut mener des actions vigoureuses de poursuite et de répression contre les responsables de la traite et de l’exploitation du travail des enfants », a-t-il dit à IRIN.

Au mois de juin, plus de 48 enfants ont été secourus et 22 personnes – principalement des parents – ont été arrêtées non loin du village de Sassandra, où vit Arouna, dans le cadre d’une opération de lutte contre le trafic et l’exploitation des enfants menée par Interpol en Côte d’Ivoire.

La majorité de ces enfants étaient âgés de cinq à 16 ans. Ils ont été découverts alors qu’ils travaillaient dans des conditions qualifiées d’« extrêmement dangereuses » pour leur santé.

« Les victimes, dont certaines étaient employées dans les champs depuis plus d’un an, ont déclaré aux enquêteurs qu’elles travaillaient régulièrement de longues heures chaque jour sans recevoir ni salaire ni éducation », a dit Interpol.

Mais bon nombre d’enfants, comme Aicha*, 10 ans, qui travaille dans un champ voisin du champ d’Arouna, ont trop peur pour décrire leurs vraies conditions de travail.

« Chaque matin, je travaille dans les fermes familiales », a expliqué Aicha à IRIN. « Ensuite, nous cueillons les fruits que je dois aller vendre avant la tombée de la nuit pour acheter de l’huile et du sel. C’est ce que je fais chaque jour ».

Elle a dit qu’elle n’avouerait jamais aux enquêteurs que ses parents la forcent à travailler.

« J’ai trop peur d’être emmenée et de vivre seule. »

 

L’Artisanat ivoirien pèse 12% dans le PIB et emploie 40% de la population active

Le secteur de l’Artisanat participe à hauteur de 12% dans le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire et emploie 40% de la population active, a appris APA samedi, de source officielle à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan).

C’est la Directrice générale (DG) de la promotion de l’Artisanat, Mme Doucouré Aïssata Boundy, qui a livré l’information à l’ouverture de la 2ème édition de “la Journée de l’Artisanat de Bouaké”, organisée par la Chambre de métiers de Bouaké, en vue de promouvoir ce secteur d’activité dans le Centre-Nord ivoirien.

“Le secteur de l’Artisanat composé de 250 corps de métiers et de huit branches d’activités selon l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), constitue une priorité dans le processus de développement” de la Côte d’Ivoire, a déclaré Mme Doucouré.

Cependant, a-t-elle poursuivi, “les difficultés que rencontre ce secteur sont de nature à annihiler toutes réponses fiables et de promotion au plan national et international”, indiquant que “l’Artisanat participe à hauteur de 12% dans la formation du PIB dans notre pays et emploie environ 40% de la population active”.

Pour la Directrice générale de la promotion de l’Artisanat, ce secteur a la capacité de résister au choc économique et peut répondre aux besoins de la population. “Il existe un réel potentiel de création de grandes entreprises fiables” a-t-elle fait observer, ajoutant que” c’est pourquoi (…) le gouvernement a entrepris des actions vigoureuses en vue de rendre ce secteur plus performant”.

Le président de la Chambre de métiers de Bouaké, Siaka Ouattara, a pour sa part relevé au nombre des “besoins réels’’, la formation qualifiante des acteurs de l’artisanat.

“Aujourd’hui, avec l’évolution technologique, les mécaniciens n’ont plus besoin de tournevis pour régler une voiture mais ils ont plutôt besoin d’une valise (électronique) pour faire correctement leur travail. Voilà pourquoi nous disons qu’il faut que nous soyons formés dans ce sens, a souhaité M. Ouattara.

Placée sous le parrainage de Malick Fadiga, un opérateur économique de la ville de Bouaké, cette édition 2015 de “la Journée de l’Artisanat de Bouaké” se refermera le 5 septembre prochain.

Une exposition d’objets artisanaux, des rencontres d’affaires, des conférences publiques et des journées sportives sont au menu de cette célébration de l’Artisanat dans le Centre-Nord ivoirien.

 

Côte d’Ivoire : privés d’enfance pour du chocolat

Équipé d’une houe, Arouna*, 12 ans, travaille dans un champ de cacao du sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Il est torse nu et ses côtes sont visibles sous sa peau foncée.

« Chaque jour, je dois me lever très tôt pour que mon petit frère de 10 ans et moi soyons les premiers dans le champ pour défricher [la terre] », a-t-il dit à IRIN.

Il y a huit mois, Arouna, qui est né de l’autre côté de la frontière, au Burkina Faso, a été envoyé dans le village de Sassandra, en Côte d’Ivoire. Il y a rejoint son père et la seconde femme de celui-ci, car ils avaient besoin d’aide – c’est-à-dire de main-d’œuvre gratuite – pour cultiver le cacao.

Il pensait qu’on l’envoyait en Côte d’Ivoire pour poursuivre ses études, a-t-il expliqué à IRIN. Mais à son arrivée, Arouna a été emmené dans la forêt. Chaque jour depuis, il accomplit un travail physique pénible dans les champs de cacao. Il n’a pas encore mis les pieds dans une salle de classe.

La Côte d’Ivoire continue à montrer des signes de redressement économique et social après la crise politique de 2010-2011, qui a fait plus de 3 000 morts et entraîné le déplacement de 500 000 personnes. Mais les histoires comme celles d’Arouna abondent.

Alors que la paix et de la sécurité s’améliorent, le nombre de personnes prêtes à traverser la frontière pour travailler dans les champs de cacao de la Côte d’Ivoire – ou à envoyer leurs enfants – augmente.

Entre 2009 et 2014, le nombre d’enfants pratiquant des tâches dangereuses dans le secteur de la production de cacao en Afrique de l’Ouest a augmenté de 46 pour cent, selon un rapport récent de l’université de Tulane, aux États-Unis.

En Côte d’Ivoire, le nombre de travailleurs enfants a plus que doublé, passant de 800 000 avant la crise à 1,62 million aujourd’hui, selon une enquête menée conjointement par l’UNICEF [Fonds des Nations Unies pour l’enfance] et le gouvernement ivoirien. La grande majorité de ces enfants sont originaires de pays étrangers – Mali, Burkina Faso et Togo – ou des zones rurales les plus pauvres du nord et du centre du pays.

Un problème croissant

Plus de 70 pour cent de la production mondiale de cacao provient de la Côte d’Ivoire et du Ghana voisin. Depuis les années 1980, les cours de la fève de cacao ont fortement fléchi et les agriculteurs locaux ont eu de plus en plus recours à la main-d’oeuvre enfantine pour le travail des champs.

La majorité de l’augmentation récente du travail des enfants dans les champs de cacao ivoiriens remonte à 2011. Après la crise post-électorale, les agriculteurs burkinabés – qui constituaient traditionnellement une force de travail importante dans le secteur – se sont sentis suffisamment en sécurité pour revenir travailler dans leurs champs.

« Au cours des quatre dernières années, on a constaté une forte migration des populations de pays comme le Burkina Faso vers les forêts ivoiriennes », a dit Maxime M’Bra, directeur de ‘Stop à la traite des enfants’, une organisation non gouvernementale (ONG) locale qui lutte contre le travail des enfants.

Plus de la moitié des travailleurs enfants en Côte d’Ivoire sont actifs dans le secteur agricole et jusqu’à un million d’enfants sont exploités dans l’industrie du cacao, selon la fondation International Cocoa Initiative (ICI).

Si, officiellement, la majorité de ces enfants sont « employés » par leurs parents, on estime que 10,9 pour cent d’entre eux sont victimes de la traite transfrontalière des êtres humains, selon l’UNICEF.

« Malgré les efforts importants déployés par le gouvernement (notamment pour informer les familles des dangers du travail des enfants et rendre obligatoire la scolarisation des enfants âgés de six à 16 ans), le travail des enfants et la pauvreté sont toujours endémiques dans les plantations de cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana », a indiqué l’International Labour Rights Forum (ILRF).

Les efforts déployés par le gouvernement

Techniquement, le travail forcé des enfants est illégal en Côte d’Ivoire. Les peines vont d’un an à cinq ans d’emprisonnement et les amendes, de 800 à 2 200 dollars. Mais, dans les faits, la loi est rarement appliquée et les poursuites sont exceptionnelles. Selon le département d’État des États-Unis, la Côte d’Ivoire ne se conforme pas pleinement aux « normes minimales pour l’élimination des trafics ».

Depuis 2013, le pays a investi environ 40 millions de dollars dans des initiatives visant à réduire le travail des enfants, y compris la construction et la reconstruction d’écoles, et à créer un dispositif de suivi pour identifier les enfants à risque et mener des enquêtes.

Martin N’Guettia, Secrétaire technique du Comité interministériel de la lutte contre le travail des enfants et coordinateur national pour l’opération Akoma, qui lutte contre la traite et l’exploitation des enfants, a dit que ces actions auront peu d’impact si l’on ne met pas fin à la culture d’impunité juridique qui prévaut.

« Les actions de prévention et de protection ne suffiront pas à éradiquer le phénomène du travail des enfants. Il faut mener des actions vigoureuses de poursuite et de répression contre les responsables de la traite et de l’exploitation du travail des enfants », a-t-il dit à IRIN.

Au mois de juin, plus de 48 enfants ont été secourus et 22 personnes – principalement des parents – ont été arrêtées non loin du village de Sassandra, où vit Arouna, dans le cadre d’une opération de lutte contre le trafic et l’exploitation des enfants menée par Interpol en Côte d’Ivoire.

La majorité de ces enfants étaient âgés de cinq à 16 ans. Ils ont été découverts alors qu’ils travaillaient dans des conditions qualifiées d’« extrêmement dangereuses » pour leur santé.

« Les victimes, dont certaines étaient employées dans les champs depuis plus d’un an, ont déclaré aux enquêteurs qu’elles travaillaient régulièrement de longues heures chaque jour sans recevoir ni salaire ni éducation », a dit Interpol.

Mais bon nombre d’enfants, comme Aicha*, 10 ans, qui travaille dans un champ voisin du champ d’Arouna, ont trop peur pour décrire leurs vraies conditions de travail.

« Chaque matin, je travaille dans les fermes familiales », a expliqué Aicha à IRIN. « Ensuite, nous cueillons les fruits que je dois aller vendre avant la tombée de la nuit pour acheter de l’huile et du sel. C’est ce que je fais chaque jour ».

Elle a dit qu’elle n’avouerait jamais aux enquêteurs que ses parents la forcent à travailler.

« J’ai trop peur d’être emmenée et de vivre seule. »

 

Le Bénin a enregistré en juillet un taux d’inflation inférieur au seuil de 3% fixé par l’UEMOA

Le Bénin a connu au mois de juillet dernier un taux d’inflation de -0,7%, l’inscrivant toujours en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein des Etats membres de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), révèle le bulletin mensuel de l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), publié dimanche à Cotonou par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE).

Selon cette source, cette baisse du taux de l’inflation enregistrée le mois dernier au Bénin est surtout liée à la chute de l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) de (-1,4% ) au mois de juillet par rapport au mois précédent.

« La baisse observée en juillet 2015 est surtout liée à diminution des prix des produits de la fonction + Produits alimentaires et boissons non alcoolisées + (-5,8%) », indique la même étude de l’INSAE.

Ainsi, explique la même source, le poste ayant contribué à cette baisse au mois de juillet 2015 et qui était en hausse au mois précédent est : «Légumes frais en fruit » (-37,7%); «Poissons et autres produits de mer séchés ou fumés» (-5,7%).

« D’autres postes ont contribué à cette baisse, notamment : «Légumes frais en feuille » (-6,2%) et «Poisson frais» (-3,0%) », ajoute la même source.

Toutefois, souligne la même étude de l’INSAE, il y a une hausse des prix des produits des fonctions « Transport » (+2,6%) et « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (+2,4%).

« Les postes dont les prix sont à la hausse sont : + Combustibles solides + (+17,4%); + Fruits secs + (+11,4%)», révèle le même document.

Par ailleurs, informe l’INSAE, l’analyse suivant l’origine des produits permet de dire que la baisse des prix observée en juillet 2015 est plus liée à la diminution des prix des produits locaux (-3,4%) tandis que le prix des produits importés ont connu une hausse (+1,9%).

« Les produits élémentaires qui sont la source de cette baisse sont : + Piments frais+ (-46,7%) ;+ Tomates fraîches + (-46,6%) ;+ Feuille de laitue + (-32,4%) ;+ Carpe blanche+ (-9,6%) », précise la même étude

En glissement annuel, fait observer la même source, le niveau des prix en juillet 2015 est de +0,6% alors qu’il était de +1,3% le mois précédent.

« Les fonctions qui ont contribué à cette variation sont surtout : + Transport+ (+4,7%) ; + Boisson alcoolisée + (+2,8%) ;+ logement, eau, gaz, électricité et autres combustible + (+2,1%) ; + Biens et services divers + (+1,9%) et enfin +articles d’habillement et chaussure + (+1,2%) », souligne la même étude.

 

Inde: une pétition en soutien à deux filles condamnées à être violées

Amnesty International a lancé une pétition pour venir en aide à deux soeurs indiennes, condamnées il y a deux jours par un conseil de village à être violées, dans le nord de l’Inde. Elles devaient être punies pour les actions de leur frère. Cette sentence odieuse qui a fait le tour du monde n’est pas inédite en Inde, où les relations inter-castes ne sont toujours pas tolérées par une grande partie de la population.

 

Dimanche soir, plus de 122 000 personnes avaient signé la pétition appelant à protéger les deux soeurs qui se sont enfuies de leur village de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde. L’aînée a également approché la Cour suprême indienne vendredi. Elle affirme qu’elle et sa famille sont harcelées par la police, au lieu d’être protégées.

Ces deux soeurs, dont la plus jeune est âgée de 15 ans, appartiennent à la caste des « Intouchables », la plus basse dans la hiérarchie hindoue. Leur frère est accusé de s’être enfui avec son amante, une femme non seulement mariée mais appartenant à une caste supérieure. Une offense impardonnable pour le conseil de village, non-élu, qui a appliqué la loi du talion : des viols collectifs à répétition et une humiliation publique, afin de venger le clan de la mariée.

Les conseils de village en Inde, appelés Khap Panchayats, sont généralement constitués d’hommes issus de la caste dominante. Considérés illégaux par la justice indienne, leurs décrets archaïques et souvent cruels continuent d’être respectés dans de nombreuses régions du pays. Il y a environ deux ans, une femme de 20 ans avait subi un viol collectif, ordonné par un conseil de village dans l’est de l’Inde, en représailles d’une relation amoureuse inter-caste.

Les Japonais défilent pour garder leur Constitution pacifique

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant le Parlement, dimanche 30 août à Tokyo, pour protester contre de nouvelles lois visant à élargir les prérogatives de l’armée japonaise.

 

Avec sa Constitution pacifiste, le Japon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la Nation. Et les milliers de personnes qui se sont rassemblées la nuit dernière devant le Parlement accusent le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe de contourner la Constitution pacifiste afin d’autoriser l’armée japonaise d’intervenir à l’étranger en soutien des forces américaines.

Face à la montée en puissance de la Chine, le Japon veut reconquérir son droit de belligérance et rééquilibrer l’alliance avec les Etats-Unis. Du coup, la nuit dernière à Tokyo, des milliers de manifestants ont brandi des pancartes disant « Oui à la paix, non à la guerre ».

Ils craignent qu’avec ces nouvelles lois de sécurité, le Japon soit entraîné dans des guerres américaines lointaines. Pour ces manifestants, la Constitution pacifiste reste la meilleure défense du Japon. Le Premier ministre Shinzo Abe dispose d’une majorité suffisante au Parlement pour faire approuver ces lois « nécessaires pour prévenir une guerre avant qu’elle n’éclate ».

Le Bénin a enregistré en juillet un taux d’inflation inférieur au seuil de 3% fixé par l’UEMOA

Le Bénin a connu au mois de juillet dernier un taux d’inflation de -0,7%, l’inscrivant toujours en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein des Etats membres de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), révèle le bulletin mensuel de l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), publié dimanche à Cotonou par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE).

Selon cette source, cette baisse du taux de l’inflation enregistrée le mois dernier au Bénin est surtout liée à la chute de l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) de (-1,4% ) au mois de juillet par rapport au mois précédent.

« La baisse observée en juillet 2015 est surtout liée à diminution des prix des produits de la fonction + Produits alimentaires et boissons non alcoolisées + (-5,8%) », indique la même étude de l’INSAE.

Ainsi, explique la même source, le poste ayant contribué à cette baisse au mois de juillet 2015 et qui était en hausse au mois précédent est : «Légumes frais en fruit » (-37,7%); «Poissons et autres produits de mer séchés ou fumés» (-5,7%).

« D’autres postes ont contribué à cette baisse, notamment : «Légumes frais en feuille » (-6,2%) et «Poisson frais» (-3,0%) », ajoute la même source.

Toutefois, souligne la même étude de l’INSAE, il y a une hausse des prix des produits des fonctions « Transport » (+2,6%) et « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (+2,4%).

« Les postes dont les prix sont à la hausse sont : + Combustibles solides + (+17,4%); + Fruits secs + (+11,4%)», révèle le même document.

Par ailleurs, informe l’INSAE, l’analyse suivant l’origine des produits permet de dire que la baisse des prix observée en juillet 2015 est plus liée à la diminution des prix des produits locaux (-3,4%) tandis que le prix des produits importés ont connu une hausse (+1,9%).

« Les produits élémentaires qui sont la source de cette baisse sont : + Piments frais+ (-46,7%) ;+ Tomates fraîches + (-46,6%) ;+ Feuille de laitue + (-32,4%) ;+ Carpe blanche+ (-9,6%) », précise la même étude

En glissement annuel, fait observer la même source, le niveau des prix en juillet 2015 est de +0,6% alors qu’il était de +1,3% le mois précédent.

« Les fonctions qui ont contribué à cette variation sont surtout : + Transport+ (+4,7%) ; + Boisson alcoolisée + (+2,8%) ;+ logement, eau, gaz, électricité et autres combustible + (+2,1%) ; + Biens et services divers + (+1,9%) et enfin +articles d’habillement et chaussure + (+1,2%) », souligne la même étude.

 

Inde: une pétition en soutien à deux filles condamnées à être violées

Amnesty International a lancé une pétition pour venir en aide à deux soeurs indiennes, condamnées il y a deux jours par un conseil de village à être violées, dans le nord de l’Inde. Elles devaient être punies pour les actions de leur frère. Cette sentence odieuse qui a fait le tour du monde n’est pas inédite en Inde, où les relations inter-castes ne sont toujours pas tolérées par une grande partie de la population.

 

Dimanche soir, plus de 122 000 personnes avaient signé la pétition appelant à protéger les deux soeurs qui se sont enfuies de leur village de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde. L’aînée a également approché la Cour suprême indienne vendredi. Elle affirme qu’elle et sa famille sont harcelées par la police, au lieu d’être protégées.

Ces deux soeurs, dont la plus jeune est âgée de 15 ans, appartiennent à la caste des « Intouchables », la plus basse dans la hiérarchie hindoue. Leur frère est accusé de s’être enfui avec son amante, une femme non seulement mariée mais appartenant à une caste supérieure. Une offense impardonnable pour le conseil de village, non-élu, qui a appliqué la loi du talion : des viols collectifs à répétition et une humiliation publique, afin de venger le clan de la mariée.

Les conseils de village en Inde, appelés Khap Panchayats, sont généralement constitués d’hommes issus de la caste dominante. Considérés illégaux par la justice indienne, leurs décrets archaïques et souvent cruels continuent d’être respectés dans de nombreuses régions du pays. Il y a environ deux ans, une femme de 20 ans avait subi un viol collectif, ordonné par un conseil de village dans l’est de l’Inde, en représailles d’une relation amoureuse inter-caste.

Les Japonais défilent pour garder leur Constitution pacifique

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant le Parlement, dimanche 30 août à Tokyo, pour protester contre de nouvelles lois visant à élargir les prérogatives de l’armée japonaise.

 

Avec sa Constitution pacifiste, le Japon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la Nation. Et les milliers de personnes qui se sont rassemblées la nuit dernière devant le Parlement accusent le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe de contourner la Constitution pacifiste afin d’autoriser l’armée japonaise d’intervenir à l’étranger en soutien des forces américaines.

Face à la montée en puissance de la Chine, le Japon veut reconquérir son droit de belligérance et rééquilibrer l’alliance avec les Etats-Unis. Du coup, la nuit dernière à Tokyo, des milliers de manifestants ont brandi des pancartes disant « Oui à la paix, non à la guerre ».

Ils craignent qu’avec ces nouvelles lois de sécurité, le Japon soit entraîné dans des guerres américaines lointaines. Pour ces manifestants, la Constitution pacifiste reste la meilleure défense du Japon. Le Premier ministre Shinzo Abe dispose d’une majorité suffisante au Parlement pour faire approuver ces lois « nécessaires pour prévenir une guerre avant qu’elle n’éclate ».

Etats-Unis: le Dakota du Nord autorise les drones armés pour la police

Les drones sont parmi nous, et leur prolifération dans les airs – 700 000 devraient être vendus cette année aux Etats-Unis – commence à poser de sérieux problèmes. Mais il n’y a pas encore vraiment de réglementation concernant leur utilisation. Au Dakota du Nord, un législateur qui avait soumis un projet de loi concernant l’usage de drones par la police a vu son texte remanié et avoir l’effet contraire de celui qu’il recherchait.

Rick Beker, élu républicain voulait faire approuver une loi qui interdirait à la police du Dakota du Nord d’utiliser des drones armés, qu’ils soient équipés d’armes mortelles ou non. Mais son projet a été remanié, et sous la pression de l’association des policiers de l’Etat, la loi qui a été finalement approuvée autorise les forces de l’ordre à utiliser sur leurs drones des Tasers (système à envoi d’impulsions électriques), des gaz lacrymogènes, des canons assourdissants et des balles en caoutchouc, ou en plastique.

Rien de comparable certes avec les drones militaires, mais ces armes dites « non mortelles » ont tout de même tué, entre 2001 et 2013, 500 personnes, dont 39 l’ont été par des tasers. Du côté de la police de l’Etat, on relativise l’importance de la loi, notant que dans l’immédiat un recours à un tel équipement est improbable.

Les malfaiteurs , eux, utilisent les drones à leur avantage: plusieurs ont été arrêtés la semaine dernière à Washington alors qu’ils s’apprêtaient à envoyer un drone au-dessus d’une cour de prison pour livrer une cargaison de marijuana et de magazines pornos.

RCA: adoption de la Constitution par les députés

Le projet de Constitution a été adopté dimanche 30 août en Centrafrique par les députés après avoir fait de multiples allers-retours entre la Cour constitutionnelle et le Conseil national de transition (CNT).  Le projet va pouvoir être soumis par référendum à la population, normalement le 4 octobre prochain.

Les parlementaires du CNT ont adopté le projet de Constitution par 84 voix pour 6 contre et 4 abstentions. Parmi les opposants, Michel Loudégué, le rapporteur général de la loi, qui déplore que les députés aient choisi d’intégrer la création d’un Sénat dans le projet de Constitution : « L’Etat n’a déjà pas les moyens de payer tous les parlementaires. Il y a des chantiers plus importants que la création d’un Sénat. » Un avis partagé par la vice-présidente du CNT, Lea Koyassoum Doumta qui a choisi de s’abstenir.

La question de l’immunité précisée

Parmi les points saillants de ce nouveau projet de Constitution, on peut noter que les notions d’immunité ont été davantage précisées. Les dispositions amendées par les parlementaires se rapprochent fortement du modèle français. Concrètement, un député pourra être poursuivi, mais la justice devra d’abord demander la levée de son immunité au CNT. En cas de flagrant délit, il pourra être traduit en justice directement.

L’adoptionde cette Constitution est une étape importante, souligne l’ambassadeur Adolphe Nahayo, représentant du secrétaire général de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Bangui. Il a suivi chaque étape du processus, et malgré les vifs débats que ce projet a pu suscité chez les parlementaires, comme au sein de la cour constitutionnel, le texte qui vient d’être adopté est selon lui l’aboutissement d’un consensus national.

Référendum

« Finalement, affirme Adolphe Nayo, il faut savoir que la Constitution est une loi nationale, et la manière dont cela a été préparé, ici, en Centrafrique, nous considérons vraiment que cela a requis le consensus national. Ça veut dire qu’à la fin de la transition, les Centrafricains auront une Loi fondamentale qui va désormais gérer leur vie politique, et donc pour nous, c’est vraiment une grande étape. »

Reste maintenant à ce que ce texte soit soumis à référendum, cela devrait être le cas le 4 octobre prochain. Si l’ambassadeur Adolphe Nahayo estime que c’est bien dans le domaine politique qu’il y aujourd’hui le plus d’avancées, avec l’enrôlement des électeurs et l’adoption du projet de Constitution, il n’exclut pas un glissement du calendrier dû à des difficultés techniques et logistiques.

« Mais nous faisons tout pour qu’il soit respecté », précise le représentant du secrétaire général de la ceeac à Bangui, tout en rappelant que les chefs d’Etat de son organisation ont déjà validé la prolongation de la transition jusqu’à la fin de l’année.

Etats-Unis: le Dakota du Nord autorise les drones armés pour la police

Les drones sont parmi nous, et leur prolifération dans les airs – 700 000 devraient être vendus cette année aux Etats-Unis – commence à poser de sérieux problèmes. Mais il n’y a pas encore vraiment de réglementation concernant leur utilisation. Au Dakota du Nord, un législateur qui avait soumis un projet de loi concernant l’usage de drones par la police a vu son texte remanié et avoir l’effet contraire de celui qu’il recherchait.

Rick Beker, élu républicain voulait faire approuver une loi qui interdirait à la police du Dakota du Nord d’utiliser des drones armés, qu’ils soient équipés d’armes mortelles ou non. Mais son projet a été remanié, et sous la pression de l’association des policiers de l’Etat, la loi qui a été finalement approuvée autorise les forces de l’ordre à utiliser sur leurs drones des Tasers (système à envoi d’impulsions électriques), des gaz lacrymogènes, des canons assourdissants et des balles en caoutchouc, ou en plastique.

Rien de comparable certes avec les drones militaires, mais ces armes dites « non mortelles » ont tout de même tué, entre 2001 et 2013, 500 personnes, dont 39 l’ont été par des tasers. Du côté de la police de l’Etat, on relativise l’importance de la loi, notant que dans l’immédiat un recours à un tel équipement est improbable.

Les malfaiteurs , eux, utilisent les drones à leur avantage: plusieurs ont été arrêtés la semaine dernière à Washington alors qu’ils s’apprêtaient à envoyer un drone au-dessus d’une cour de prison pour livrer une cargaison de marijuana et de magazines pornos.

RCA: adoption de la Constitution par les députés

Le projet de Constitution a été adopté dimanche 30 août en Centrafrique par les députés après avoir fait de multiples allers-retours entre la Cour constitutionnelle et le Conseil national de transition (CNT).  Le projet va pouvoir être soumis par référendum à la population, normalement le 4 octobre prochain.

Les parlementaires du CNT ont adopté le projet de Constitution par 84 voix pour 6 contre et 4 abstentions. Parmi les opposants, Michel Loudégué, le rapporteur général de la loi, qui déplore que les députés aient choisi d’intégrer la création d’un Sénat dans le projet de Constitution : « L’Etat n’a déjà pas les moyens de payer tous les parlementaires. Il y a des chantiers plus importants que la création d’un Sénat. » Un avis partagé par la vice-présidente du CNT, Lea Koyassoum Doumta qui a choisi de s’abstenir.

La question de l’immunité précisée

Parmi les points saillants de ce nouveau projet de Constitution, on peut noter que les notions d’immunité ont été davantage précisées. Les dispositions amendées par les parlementaires se rapprochent fortement du modèle français. Concrètement, un député pourra être poursuivi, mais la justice devra d’abord demander la levée de son immunité au CNT. En cas de flagrant délit, il pourra être traduit en justice directement.

L’adoptionde cette Constitution est une étape importante, souligne l’ambassadeur Adolphe Nahayo, représentant du secrétaire général de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Bangui. Il a suivi chaque étape du processus, et malgré les vifs débats que ce projet a pu suscité chez les parlementaires, comme au sein de la cour constitutionnel, le texte qui vient d’être adopté est selon lui l’aboutissement d’un consensus national.

Référendum

« Finalement, affirme Adolphe Nayo, il faut savoir que la Constitution est une loi nationale, et la manière dont cela a été préparé, ici, en Centrafrique, nous considérons vraiment que cela a requis le consensus national. Ça veut dire qu’à la fin de la transition, les Centrafricains auront une Loi fondamentale qui va désormais gérer leur vie politique, et donc pour nous, c’est vraiment une grande étape. »

Reste maintenant à ce que ce texte soit soumis à référendum, cela devrait être le cas le 4 octobre prochain. Si l’ambassadeur Adolphe Nahayo estime que c’est bien dans le domaine politique qu’il y aujourd’hui le plus d’avancées, avec l’enrôlement des électeurs et l’adoption du projet de Constitution, il n’exclut pas un glissement du calendrier dû à des difficultés techniques et logistiques.

« Mais nous faisons tout pour qu’il soit respecté », précise le représentant du secrétaire général de la ceeac à Bangui, tout en rappelant que les chefs d’Etat de son organisation ont déjà validé la prolongation de la transition jusqu’à la fin de l’année.

Au Nigeria, outre Boko Haram, il y a… Davido, Wizkid, Kcee, Tiwa Savage

Eh oui, au Nigeria, il n’y a pas que le groupe terroriste Boko Haram qui tue des centaines de personnes et répand le sang, il y a aussi des… groupes musicaux.

De talentueux musiciens qui font des millions d’heureux au quotidien. Par exemple, ce chef-d’œuvre intitulé “Naija mix 2015”, fruit de DJ John, qui regroupe les grands du moment de la musique nigériane, notamment Davido, Wizkid, Kcee, Tiwa Savage, Timaya et autres Don Jazzy, fait un tabac sur le continent. Que dire des tubes de Kcee, Davido, Wizkid, Mavins et autre Tiwa Savage disponibles sur Youtube. A consommer sans modération !

Au Nigeria, outre Boko Haram, il y a… Davido, Wizkid, Kcee, Tiwa Savage

Eh oui, au Nigeria, il n’y a pas que le groupe terroriste Boko Haram qui tue des centaines de personnes et répand le sang, il y a aussi des… groupes musicaux.

De talentueux musiciens qui font des millions d’heureux au quotidien. Par exemple, ce chef-d’œuvre intitulé “Naija mix 2015”, fruit de DJ John, qui regroupe les grands du moment de la musique nigériane, notamment Davido, Wizkid, Kcee, Tiwa Savage, Timaya et autres Don Jazzy, fait un tabac sur le continent. Que dire des tubes de Kcee, Davido, Wizkid, Mavins et autre Tiwa Savage disponibles sur Youtube. A consommer sans modération !

dimanche 30 août 2015

Egypte : découverte du “plus grand” gisement de gaz en Méditerranée

Le géant italien de l’énergie ENI a annoncé dimanche la découverte du “plus grand” gisement offshore de gaz naturel en Méditerranée, dans les eaux territoriales de l’Egypte.

Le gisement pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, sur “un secteur de 100 kilomètres carré”, assure la compagnie dans un communiqué, parlant de “champ de gaz super-géant”.

Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, précisant que “les opérations de développement” devraient durer quatre ans.

Le directeur général d’ENI, Claudio Descalzi, “s’est récemment rendu au Caire pour informer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de ce succès important, et discuter de la découverte avec le Premier ministre Ibrahim Mahlab”, selon le communiqué de la compagnie.

“Il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite en Egypte et en mer Méditerranée”, affirme ENI, assurant que cette découverte pourrait également “devenir l’une des plus grandes réserves de gaz naturel au monde”.

Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, faite à 1.450 mètres de profondeur.

Le communiqué d’ENI précise que cette découverte, “après son développement total”, va aider à couvrir “les besoins en gaz naturel de l’Egypte durant des décennies”.

Avec AFP

Egypte : découverte du “plus grand” gisement de gaz en Méditerranée

Le géant italien de l’énergie ENI a annoncé dimanche la découverte du “plus grand” gisement offshore de gaz naturel en Méditerranée, dans les eaux territoriales de l’Egypte.

Le gisement pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, sur “un secteur de 100 kilomètres carré”, assure la compagnie dans un communiqué, parlant de “champ de gaz super-géant”.

Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, précisant que “les opérations de développement” devraient durer quatre ans.

Le directeur général d’ENI, Claudio Descalzi, “s’est récemment rendu au Caire pour informer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de ce succès important, et discuter de la découverte avec le Premier ministre Ibrahim Mahlab”, selon le communiqué de la compagnie.

“Il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite en Egypte et en mer Méditerranée”, affirme ENI, assurant que cette découverte pourrait également “devenir l’une des plus grandes réserves de gaz naturel au monde”.

Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, faite à 1.450 mètres de profondeur.

Le communiqué d’ENI précise que cette découverte, “après son développement total”, va aider à couvrir “les besoins en gaz naturel de l’Egypte durant des décennies”.

Avec AFP

Soudan du Sud: les rebelles doutent de la bonne foi gouvernementale

Pas de combat rapportés ce dimanche 30 août matin au Soudan du Sud, quelques heures après l’entrée entrée en vigueur du cessez-le-feu à minuit (heure de Juba). Le huitième cessez-le-feu signé depuis le début du conflit il y a 20 mois reste cependant extrêmement fragile. Les deux camps promettent de riposter en cas d’attaque, et le porte-parole des rebelles accuse déjà le gouvernement d’être en train de préparer une attaque.

« Résistances »

Le porte-parole se félicite que, dès jeudi, le gouvernement ait donné ordre à ses hommes de respecter le cessez-le-feu mais estime qu’il y a « des résistances au sein même de l’armée ». Selon lui, les forces gouvernementales sont en train de préparer une attaque sur les positions rebelles.

Les armes ont-elles retenti ?

« Faux », répond le porte-parole de l’armée gouvernementale. Lui assure qu’il s’agit d’un simple convoi de ravitaillement logistique en route vers Malakal depuis plus d’une semaine. Il accuse les rebelles d’avoir cherché, hier, à s’en emparer, ce qui avait déclenché des combats. L’homme dit ne pas être en mesure de confirmer si oui ou non les armes ont retenti ce matin. « Nos troupes sont organisées et ne se battront qu’en cas de légitime défense » assure-t-il, accusant, les rebelles de vouloir « fabriquer de toute pièces » une violation du cessez-le-feu.

Maitre Gims, le retour du poids lourd

Après avoir tutoyé le million d’albums vendus avec Subliminal, son premier solo, Ghandi Djuna alias Maître Gims a mis un pied hors du système.

Une période un peu floue avec une tournée annoncée, puis repoussée. Les rumeurs allaient bon train, certaines annonçaient même un départ de la Sexion d’Assaut. Tout faux : au contraire, Lefa revient dans le groupe (et sur un titre de Gims, Longue vie) et le Maître propose un double CD, Mon cœur avait raison, divisé en deux “pilules”, rouge et bleue (en référence au film Matrix), pour marquer ses deux pôles musicaux, la variété mélodique et le rap plus rythmique.

Soudan du Sud: les rebelles doutent de la bonne foi gouvernementale

Pas de combat rapportés ce dimanche 30 août matin au Soudan du Sud, quelques heures après l’entrée entrée en vigueur du cessez-le-feu à minuit (heure de Juba). Le huitième cessez-le-feu signé depuis le début du conflit il y a 20 mois reste cependant extrêmement fragile. Les deux camps promettent de riposter en cas d’attaque, et le porte-parole des rebelles accuse déjà le gouvernement d’être en train de préparer une attaque.

« Résistances »

Le porte-parole se félicite que, dès jeudi, le gouvernement ait donné ordre à ses hommes de respecter le cessez-le-feu mais estime qu’il y a « des résistances au sein même de l’armée ». Selon lui, les forces gouvernementales sont en train de préparer une attaque sur les positions rebelles.

Les armes ont-elles retenti ?

« Faux », répond le porte-parole de l’armée gouvernementale. Lui assure qu’il s’agit d’un simple convoi de ravitaillement logistique en route vers Malakal depuis plus d’une semaine. Il accuse les rebelles d’avoir cherché, hier, à s’en emparer, ce qui avait déclenché des combats. L’homme dit ne pas être en mesure de confirmer si oui ou non les armes ont retenti ce matin. « Nos troupes sont organisées et ne se battront qu’en cas de légitime défense » assure-t-il, accusant, les rebelles de vouloir « fabriquer de toute pièces » une violation du cessez-le-feu.

Maitre Gims, le retour du poids lourd

Après avoir tutoyé le million d’albums vendus avec Subliminal, son premier solo, Ghandi Djuna alias Maître Gims a mis un pied hors du système.

Une période un peu floue avec une tournée annoncée, puis repoussée. Les rumeurs allaient bon train, certaines annonçaient même un départ de la Sexion d’Assaut. Tout faux : au contraire, Lefa revient dans le groupe (et sur un titre de Gims, Longue vie) et le Maître propose un double CD, Mon cœur avait raison, divisé en deux “pilules”, rouge et bleue (en référence au film Matrix), pour marquer ses deux pôles musicaux, la variété mélodique et le rap plus rythmique.

Mondiaux d’Athlétisme 2015 : Le Kenya termine en tête du classement avec 16 médailles

Le Kenya a fait une bonne impression aux Mondiaux d’athlétisme de Pékin (Chine). Les Africains ont terminé en tête du classement avec seize médailles, dont 7 en or.

La deuxième place est occupée par la Jamaïque d’Usain Bolt qui enregistre 12 médailles dont 7 en or. L’USA prend la troisième place et devance la Grande Bretagne (7 médailles dont 4 en or) et l’Ethiopie (8 médailles, dont 3 en or).

Les Américains, qui empochent le plus grand nombre de médailles de ces Mondiaux, ont aussi décroché six médailles d’argent et six médailles de bronze.

tableau-des-médailles

Migration : la grosse colère de Fabius !

Laurent Fabius, chef de le diplomatie française, n’est pas content, pas du tout, de l’attitude de certains pays européens face aux flux migratoires. Et là, le ministre français des Affaires étrangères n’a pas mâché ses mots, notamment face à la Hongrie qui a érigé une clôture de fils de fer barbelés sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie.

S’il s’agit de défendre la politique française auprès des autres Etats, Laurent Fabius sait user de mots « diplomates ». Mais s’il faut tancer les mauvais élèves en matière de diplomatie et de droits humains, le ministre français des Affaires étrangères a bien une façon… « étrangement » courageuse de le faire. Et ce qui est arrivé avec la Hongrie, dont Fabius a jugé «  scandaleuse  » l’attitude face à la crise des réfugiés.

«  Quand je vois un certain nombre de pays d’Europe qui n’acceptent pas les contingents de répartition des exilés, je trouve ça scandaleux  », a souligné Laurent Fabius, pointant du doigt la Hongrie. Le ministre français des Affaires étrangères a ainsi jugé, ce dimanche 30 août 2015, «  scandaleuse » l’attitude de certains pays, en précisant que ces Etats se trouvent «  dans l’est de l’Europe  ».

Laurent Fabius s’est dit très remonté envers la Hongrie qui, en posant des grillages à sa frontière, ne «  respecte pas les valeurs communes de l’Europe  ». Et d’asséner qu’il faut «  bien sûr  que la Hongrie démantèle ce mur et que l’Union Européenne ait une discussion sérieuse et sévère  avec les dirigeants hongrois ». Ajoutant qu’ «  il faut que l’ensemble de l’Europe prenne ses responsabilités  », Laurent Fabius a souligné qu’à l’inverse de « l’est de l’Europe  (…),  l’Allemagne a un comportement très courageux ». Et de rassurer que « la France est à ses côtés  ».

Pays de transit pour des migrants et réfugiés qui cherchent à gagner l’Europe occidentale, la Hongrie a érigé une clôture de fils de fer barbelés sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie. Comme si ce n’était pas suffisant, ce pays d’Europe de l’Est a déployé un millier de policiers près de la barrière.

mmigration : 7 morts dans un nouveau naufrage au large de la Libye

Au moins sept personnes sont mortes dans un nouveau naufrage en Libye, selon le Croissant-Rouge libyen.

Nouveau naufrage au large de la Libye. Le Croissant-Rouge libyen a indiqué, ce dimanche 30 août 2015, qu’il s’apprêtait à récupérer sept corps échoués sur une plage après un nouveau naufrage au large des côtes libyennes. « Nous avons été alertés, il y a quelques heures, du fait qu’un bateau avait fait naufrage et qu’il y avait des cadavres sur la plage de Khoms (à environ 120 km à l’est de Tripoli », selon le porte-parole du Croissant-Rouge libyen (CRL).

D’après le porte-parole, « nous ne savons pas combien de personnes il y avait sur ce bateau ni quand il a chaviré, mais les gardes-côtes ont déjà commencé les opérations de sauvetage en mer. Nous nous préparons à récupérer au moins sept cadavres échoués sur la plage », a-t-il ajouté.

Chaque semaines des dizaines de candidats meurent en prenant la mer au large de la Libye, selon le Croissant-Rouge libyen. Pas plus tard que jeudi un terrible naufrage a eu lieu dans les eaux libyennes. Bilan : 111 morts. L’embarcation transportait environ 400 migrants. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Ce naufrage a précisément eu lieu au large de la ville de Zouara, à près de 160 km à l’ouest de Tripoli. Selon le Croissant-Rouge libyen, 198 personnes ont été sauvées.

L’Union Européenne fait face à une crise sans précédent face à l’afflux de migrants de plus en plus important sur ses côtes. Selon l’ONU, 300 000 migrants ont échoué sur les côtes européennes, depuis janvier dernier, soulignant que 2 500 parmi eux sont décédés en mer. L’Union Européenne a prévu un sommet spécial pour débattre sur la question.