Le gouverneur du Wisconsin, Scott Walker, est le dernier républicain en date à annoncer sa candidature à l’investiture du parti, en vue de la présidentielle de 2016. Mais bien que tard venu, il se place déjà parmi les favoris. Scott Walker s’est fait un nom à l’échelle nationale pour avoir été, dans son Etat, le tombeur des syndicats.
En 2012, en dépit de manifestations d’envergure, Scott Walker a réussi à réduire le pouvoir de négociation collective des syndicats de fonctionnaires. Ceux-ci ont essayé de le destituer, mais il a été réélu lors d’une élection spéciale, et son mandat a été de nouveau renouvelé en 2014. Il peut donc se prévaloir de trois victoires en quatre ans.
« Mon passé, dit-il, prouve que je sais comment me battre et gagner. » Son héros est Ronald Reagan, dont il veut suivre la ligne politique en limitant le rôle du gouvernement, encourageant l’entreprenariat, réduisant les impôts et menant une politique étrangère ferme qui rassure les alliés et soit crainte des ennemis de l’Amérique: l’Etat islamique, la Russie, la Chine sans oublier l’Iran avec lequel il n’entend nullement négocier.
« Dès mon premier jour à la présidence, j’annulerai un mauvais accord avec l’Iran, déclare à qui veut l’entendre Scott Walker. Il faut mettre en place des sanctions économiques écrasantes contre l’Iran et convaincre nos alliés de faire exactement la même chose. »
Passionné de Harley Davidsons, ce fils de pasteur, aux origines modestes – qu’il met bien en avant pour établir un contraste avec son principal rival Jeb Bush – , est considéré, à 47 ans, comme l’un des candidats qui ont le plus de chance de décrocher la nomination car son discours plait aux plus radicaux du parti sans trop effrayer l’establishment.
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