jeudi 30 avril 2015

Législatives: la société civile porte un bilan en demi-teinte

Au Bénin, on attend que la Céna, la Commission électorale nationale autonome, communique les résultats des législatives du dimanche 26 avril. Après les instances que sont l’UEOMA et l’UA, la société civile a fait son bilan. Pour la première fois, elle a surveillé les opérations grâce à une plateforme électorale.

Pour la société civile, le Bénin doit faire beaucoup mieux dans l’organisation des élections, car il y a eu de nombreux ratés. Soulèmane Koto Yerima, secrétaire de la plateforme électorale, dénonce des problèmes de ponctualité : « C’est inadmissible qu’après 25 ans dans une République, nous notions encore ces retards et que, à moins de 15 kilomètres de la Céna, on puisse noter plus de six heures de retard à l’ouverture d’un poste de vote parce que le matériel n’a pas été déployé à temps, parce que l’agent qui a été recruté pour faire le travail n’est pas venu, parce que celui qui est chargé de la coordination ne maîtrise pas ce que le code dit. »

Ces défaillances ne compromettent pas la crédibilité du scrutin, selon les observateurs. Alors Martin Assogba, président de l’ONG Alcrer, interpelle les institutions : « Les Béninois ont accepté, malgré les manquements, de voter dans le calme et nous attendons aussi les résultats dans le calme. Je demande à la Cour constitutionnelle et à la Céna de tenir compte de la volonté du peuple face à ce suffrage. Il ne faut pas tordre le cou aux résultats. »

Cette plateforme restera opérationnelle jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu début 2016.

L’attente des résultats n’a pas empêché l’ouverture du Festival international de musique du Bénin. L’occasion de discuter de politique et du pays.

 

Législatives: la société civile porte un bilan en demi-teinte

Au Bénin, on attend que la Céna, la Commission électorale nationale autonome, communique les résultats des législatives du dimanche 26 avril. Après les instances que sont l’UEOMA et l’UA, la société civile a fait son bilan. Pour la première fois, elle a surveillé les opérations grâce à une plateforme électorale.

Pour la société civile, le Bénin doit faire beaucoup mieux dans l’organisation des élections, car il y a eu de nombreux ratés. Soulèmane Koto Yerima, secrétaire de la plateforme électorale, dénonce des problèmes de ponctualité : « C’est inadmissible qu’après 25 ans dans une République, nous notions encore ces retards et que, à moins de 15 kilomètres de la Céna, on puisse noter plus de six heures de retard à l’ouverture d’un poste de vote parce que le matériel n’a pas été déployé à temps, parce que l’agent qui a été recruté pour faire le travail n’est pas venu, parce que celui qui est chargé de la coordination ne maîtrise pas ce que le code dit. »

Ces défaillances ne compromettent pas la crédibilité du scrutin, selon les observateurs. Alors Martin Assogba, président de l’ONG Alcrer, interpelle les institutions : « Les Béninois ont accepté, malgré les manquements, de voter dans le calme et nous attendons aussi les résultats dans le calme. Je demande à la Cour constitutionnelle et à la Céna de tenir compte de la volonté du peuple face à ce suffrage. Il ne faut pas tordre le cou aux résultats. »

Cette plateforme restera opérationnelle jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu début 2016.

L’attente des résultats n’a pas empêché l’ouverture du Festival international de musique du Bénin. L’occasion de discuter de politique et du pays.

 

Les députés qui risquent de manquer à l’appel

Les élections législatives se sont déjà déroulées et l’heure est à l’attente des résultats officiels. Depuis dimanche, les tendances fusent de toute part et fluctuent. Mais à en croire les résultats enregistrés dans les bureaux de vote, certains anciens députés risquent de ne pas franchir le perron du siège de l’Assemblée Nationale.

Les élections législatives sont terminées depuis dimanche dernier. Le dépouillement du scrutin aussi avec à la clé les résultats bruts de ces élections législatives entachées çà et là par de nombreuses irrégularités. L’heure est à l’attente des résultats officiels. Mais en attendant ces résultats officiels, ceux recueillis sur le terrain, dans les bureaux de vote, permettent de réaliser que certains anciens locataires du Parlement n’y retourneront plus parce qu’ils sont largement battus lors de ces consultations électorales. Au nombre de ces députés qui ne siègeront pas à l’hémicycle, pour la 7ème législature, figurent des noms insoupçonnables.

Séfou Fagbohoun
Député depuis au moins deux législatures, l’honorable Séfou Fagbohoun, ne sera probablement pas à la 7ème législature. Deuxième titulaire sur la liste Union Fait la Nation, le président d’honneur du Mouvement Africain pour la démocratie et le progrès (Madep) est loin d’avoir fait le raz-de-marée qu’il pensait réaliser pour la 22ème circonscription électorale (Pobè, Kétou). La liste UN a été contrainte au partage des voix avec l’alliance Force Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) conduite par le ministre Jean Michel Abimbola. Selon les résultats bruts recueillis dans les bureaux de vote, la plus grande alliance de l’opposition et celle au pouvoir devraient se partager les deux sièges à pouvoir dans la circonscription.

Lazare Sèhouéto
Ancien ministre de l’agriculture sous le régime du Président Mathieu Kérékou et député depuis 2007, l’honorable Lazare Sèhouéto ne siègera pas à la 7ème législature. A moins d’un cataclysme. La liste UN sur laquelle il a été positionné en tête de liste dans la 24ème circonscription électorale (Covè, Ouinhi, Zagnanado, Za-Kpota, Zogbodomey) n’a pu rallier à sa cause beaucoup d’électeurs. Comparée aux autres listes notamment Fcbe, l’alliance Rb-Rp, vient largement en tête du classement après dépouillement suivie de l’alliance PEU. Le rêve d’une troisième législature est à l’eau pour l’honorable Sèhouéto qui n’a vraiment été patron que dans son Zogbodomey natale et ça ne suffit pas pour prétendre à l’un des quatre sièges en jeu dans cette circonscription.

Nicaise Fagnon
Elu en 2011 sur la liste de l’alliance au pouvoir, le député Nicaise Kochami Fagnon ne sera certainement pas à l’Assemblée pour la législature prochaine. Les quelques 16000 voix que le parti Ufedd-Bénin- nouveau de Christine Ouinsavi a récolté lors du scrutin de dimanche, à en croire les résultats de terrain, dans l’ensemble des bureaux de vote de la 9ème circonscription électorale (Dassa, Bantè, Savalou) ne pèsent pas lourds pour permettre à l’ancien Ministre des transports et des travaux publics du Président Yayi de retourner au palais des gouverneurs.

Joachim Dahissiho
Présent à l’Assemblée Nationale depuis au moins deux législatures, Joachim Dahissiho sera absent pour la prochaine législature. Inscrit sur la liste Fcbe en tant que deuxième titulaire derrière le ministre Sounton, dans la 23ème circonscription électorale, l’homme politique de Bohicon n’a pas pu réussir à engranger avec les verts cauris beaucoup de voix. Des résultats sortis des urnes, l’alliance Fcbe n’est créditée que de quelques 16000 voix loin derrière l’alliance Rb-Rp (66000) et l’UN (23000). Dans le meilleur des cas, seul le ministre Sounton pourrait se faire élire chez les Fcbe.

Grégoire Laourou
Ancien ministre de l’Economie et des finances du Président Kérékou dans les années 2000 et présent à l’Assemblée Nationale depuis 2007, Grégoire Laourou ne sera pas présent dans la 7ème législature. Il n’a pas pu tirer son épingle du jeu dans la 9ème, face à son fieul politique Komi Koutché. L’alliance éclaireur sur laquelle il s’est inscrit n’a pas fait le poids. Selon les chiffres bruts les trois sièges reviennent aux Fcbe.

Zéphirin Kindjanhoundé
Régulier à l’Assemblée nationale depuis maintenant deux législatures, le « Béton Armé » de Bohicon ne prendra pas, part aux débats qui auront lieu à l’Hémicycle. Conduisant la liste de son parti Udd Wologuèdè dans la 24ème circonscription, le désormais ancien député, n’a pas pu rivaliser avec les Fcbe et l’alliance Rb-Rp ainsi que l’alliance PEU. Il n’a fait que jouer les second rôles et de ce fait, le parti ne pourra avoir qu’un siège sur les 4 actuellement âprement disputés par l’alliance Rb-Rp qui prendra probablement deux sièges. L’alliance Fcbe, attend un siège et le dernier est en ballotage.

Epiphane Quenum
Siégeant à l’Assemblée Nationale plusieurs fois, Epiphane Quenum manquera à l’appel de la 7ème législature. Ancien Président de la commission du Plan à la 5ème législature, le député transfuge de la Rb aux cheveux grisonnants n’a pas pu tenir le pari de sa réélection avec son propre parti le Rdr, dans la 16ème circonscription électorale.

Hélène Aholou Kèkè
Présidente de la commission des lois lors de la législature précédente, Me Aholou Kèkè, ne s’occupera pendant les 4 années à venir que de son cabinet. Partie aux élections sur la liste Fdu dans la 20ème circonscription, elle s’est fait broyer par la machine Prd qui à en croire les résultats sortis des urnes, a dicté sa loi aux formations en lice.

Emile Tossou
Membre de la commission plan lors de la 6ème législature qui prend bientôt fin, Emile Tossou sera également absent à la prochaine législature. Positionné 4ème sur la liste Fcbe dans la 16ème circonscription, le député Tossou a été noyé dans le tourbillon électoral de l’UN dans cette circonscription électorale.

(24 heures au Bénin)

Nigeria-Boko Haram : 160 nouveaux otages libérés, selon l’armée

L’armée nigériane a annoncé, ce jeudi, avoir libéré 160 nouveaux otages des mains de Boko Haram, dans la forêt de Sambisa.

Près de 160 otages ont été libérés par l’armée nigériane, ce jeudi 30 avril 2015, rapporte l’institution militaire. Ils étaient détenus dans la forêt de Sambisa, au nord-est du Nigeria.

Ce sont 60 femmes de tout âge et une centaine d’enfants qui ont été libérés, selon le porte-parole de l’armée de terre, Sani Usman. Un otage et un soldat ont été tués au cours de l’opération de sauvetage, selon le responsable.

Les 300 filles ne sont pas les lycéennes de Chibok

Mardi dernier, l’armée avait annoncé la libération de près de 300 filles et femmes détenues par la secte islamiste. Après une enquête préliminaire, l’institution militaire a indiqué qu’il ne s’agissait pas des fillettes enlevées à Chibok le 14 avril 2014.

Ces opérations militaires se sont déroulées dans la forêt de Sambisa, au sud de Maiduguri, à une cinquantaine de kilomètres de Chibok, dans l’Etat de Borno. C’est dans cette localité que la plupart des combats sont livrés contre Boko Haram.

L’armée nigériane s’est lancée, depuis mercredi 22 avril, à l’assaut de la forêt de Sambisa, au nord-est du Nigeria, qui serait le dernier refuge de la secte islamiste Boko Haram. L’armée espère mettre définitivement un terme aux activités meurtrières de ce groupe armée, en gagnant cette bataille.

Burundi : le Président Pierre Nkurunziza déterminé

Le Président burundais est déterminé à maintenir sa candidature pour un troisième mandat à la tête du pays. Le verdict de la Cour constitutionnelle qui doit statuer sur la légalité de cette candidature est attendu. L’opposition soupçonne l’institution d’être à la solde du pouvoir.

Le Président burundais Pierre Nkurunziza est déterminé à maintenir sa candidature à l’élection présidentielle de juin prochain, pour un troisième mandat à la tête du Burundi. La Cour constitutionnelle a été saisie pour établir la légalité de cette entreprise.

Il « ne retirera jamais sa candidature »

Son verdict est attendu mais l’opposition soupçonne déjà l’institution d’être à la solde du pouvoir et de préparer une décision favorable à Pierre Nkurunziza. Les partisans du Président montent au créneau pour défendre leur chef. Il « ne retirera jamais sa candidature », a notamment déclaré un des ses conseillers, Willy Nyamitwe, ce mercredi, rapporte Anadolu Agency, avant de tempérer ses propos en indiquant qu’il respectera le verdict de la Cour constitutionnelle.

« Le Burundi n’est pas le Burkina Faso », a indiqué le Président du parti au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie), Pascal Nyabenda. Il a dénoncé un « coup d’Etat de la rue » que tente de monter « une fraction de la population à la solde de la société civile qu’elle paie comme des ouvriers ».

Cinquième jour de contestation

De son côté, l’opposition dénonce l’utilisation de la force pour mater la révolte. Un des organisateurs des manifestations contre le 3ème mandat de Nkurunziza et membre de l’Alliance des démocrates pour la démocratie (ADC), un parti d’opposition, Chauvineau Mugwengezo, a accusé le pouvoir d’utiliser des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), pour réprimer les manifestants.

Le Burundi entre dans le cinquième jour de contestation populaire. De nombreuses manifestations ont été organisées dans la capitale, Bujumbura, pour s’opposer à la candidature de l’actuel Président, depuis son investiture par le parti au pouvoir, samedi dernier.

Selon l’opposition, la candidature de Pierre Nkurunziza pour la Présidentielle de juin prochain viole la Constitution qui limite le nombre de mandats du chef de l’Etat à deux. Le Président sortant, qui a été officiellement investi candidat à la prochaine élection, samedi, par son parti le CNDD-FDD, estime qu’ayant été élu en 2005 par le Parlement, il n’en est qu’à son premier véritable mandat.

Côte d’Ivoire : La FIF plaide non-coupable dans l’affaire des primes

Après la sortie médiatique d’Augustin Sidy Diallo, la Fédération ivoirienne persiste et signe ce jeudi à travers un communiqué : elle n’était pas en charge de reverser les primes de la CAN 2015 aux Eléphants, elle n’a pas vu passer cet argent et réfute donc toutes les accusations de détournement.

Sur le banc des accusés dans l’affaire des primes impayées de la CAN 2015 et suspectée de détournement par Alain Lobognon, le ministre des Sports, la Fédération ivoirienne (FIF) rejette toute responsabilité. Après la sortie médiatique de son président, Augustin Sidy Diallo, en début de semaine, l’instance s’est fendue d’un communiqué jeudi.

Le Comité Exécutif de la FIF insiste sur le fait que la Fédération n’a pas été impliquée dans la gestion de ces fonds à quelque titre que ce soit. Cette tâche a été exécutée par la Régie des compétitions internationales, avant, pendant et après la CAN 2015, selon une procédure de règlement des dépenses bien établie par Monsieur le Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs en sa qualité d’ordonnateur des dépenses“, explique le communiqué.

La FIF va s’activer

Pour prouver sa bonne foi, la FIF avance des preuves matérielles qui permettent, selon elle, de la dédouaner de toute responsabilité. “La FIF s’est conformée à ladite procédure en présentant, aux représentants de l’Etat concernés, et en motivant, ses demandes de décaissement en conformité avec les éléments dudit budget et en leur communiquant les RIB (Relevé d’identité bancaire) des bénéficiaires respectifs des primes. Le Comité Exécutif confirme que les demandes de paiement de primes qui s’avèrent aujourd’hui impayées ont bien été présentées, en temps voulus, avec les justificatifs et selon la procédure mise en place par la tutelle“, assure le communiqué, qui entend bien couper court aux “interprétations tendancieuses générées par la situation“.

Alors qu’outre les 23 Eléphants sacrés et le staff technique, 17 joueurs ayant pris part aux éliminatoires de la compétition sont eux aussi en attente de leur dû, la FIF promet de s’activer “avec le soutien des plus hautes autorités du pays” pour que les primes soient versées avant juin 2015 et le début des éliminatoires de la CAN 2017.

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Les députés qui risquent de manquer à l’appel

Les élections législatives se sont déjà déroulées et l’heure est à l’attente des résultats officiels. Depuis dimanche, les tendances fusent de toute part et fluctuent. Mais à en croire les résultats enregistrés dans les bureaux de vote, certains anciens députés risquent de ne pas franchir le perron du siège de l’Assemblée Nationale.

Les élections législatives sont terminées depuis dimanche dernier. Le dépouillement du scrutin aussi avec à la clé les résultats bruts de ces élections législatives entachées çà et là par de nombreuses irrégularités. L’heure est à l’attente des résultats officiels. Mais en attendant ces résultats officiels, ceux recueillis sur le terrain, dans les bureaux de vote, permettent de réaliser que certains anciens locataires du Parlement n’y retourneront plus parce qu’ils sont largement battus lors de ces consultations électorales. Au nombre de ces députés qui ne siègeront pas à l’hémicycle, pour la 7ème législature, figurent des noms insoupçonnables.

Séfou Fagbohoun
Député depuis au moins deux législatures, l’honorable Séfou Fagbohoun, ne sera probablement pas à la 7ème législature. Deuxième titulaire sur la liste Union Fait la Nation, le président d’honneur du Mouvement Africain pour la démocratie et le progrès (Madep) est loin d’avoir fait le raz-de-marée qu’il pensait réaliser pour la 22ème circonscription électorale (Pobè, Kétou). La liste UN a été contrainte au partage des voix avec l’alliance Force Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) conduite par le ministre Jean Michel Abimbola. Selon les résultats bruts recueillis dans les bureaux de vote, la plus grande alliance de l’opposition et celle au pouvoir devraient se partager les deux sièges à pouvoir dans la circonscription.

Lazare Sèhouéto
Ancien ministre de l’agriculture sous le régime du Président Mathieu Kérékou et député depuis 2007, l’honorable Lazare Sèhouéto ne siègera pas à la 7ème législature. A moins d’un cataclysme. La liste UN sur laquelle il a été positionné en tête de liste dans la 24ème circonscription électorale (Covè, Ouinhi, Zagnanado, Za-Kpota, Zogbodomey) n’a pu rallier à sa cause beaucoup d’électeurs. Comparée aux autres listes notamment Fcbe, l’alliance Rb-Rp, vient largement en tête du classement après dépouillement suivie de l’alliance PEU. Le rêve d’une troisième législature est à l’eau pour l’honorable Sèhouéto qui n’a vraiment été patron que dans son Zogbodomey natale et ça ne suffit pas pour prétendre à l’un des quatre sièges en jeu dans cette circonscription.

Nicaise Fagnon
Elu en 2011 sur la liste de l’alliance au pouvoir, le député Nicaise Kochami Fagnon ne sera certainement pas à l’Assemblée pour la législature prochaine. Les quelques 16000 voix que le parti Ufedd-Bénin- nouveau de Christine Ouinsavi a récolté lors du scrutin de dimanche, à en croire les résultats de terrain, dans l’ensemble des bureaux de vote de la 9ème circonscription électorale (Dassa, Bantè, Savalou) ne pèsent pas lourds pour permettre à l’ancien Ministre des transports et des travaux publics du Président Yayi de retourner au palais des gouverneurs.

Joachim Dahissiho
Présent à l’Assemblée Nationale depuis au moins deux législatures, Joachim Dahissiho sera absent pour la prochaine législature. Inscrit sur la liste Fcbe en tant que deuxième titulaire derrière le ministre Sounton, dans la 23ème circonscription électorale, l’homme politique de Bohicon n’a pas pu réussir à engranger avec les verts cauris beaucoup de voix. Des résultats sortis des urnes, l’alliance Fcbe n’est créditée que de quelques 16000 voix loin derrière l’alliance Rb-Rp (66000) et l’UN (23000). Dans le meilleur des cas, seul le ministre Sounton pourrait se faire élire chez les Fcbe.

Grégoire Laourou
Ancien ministre de l’Economie et des finances du Président Kérékou dans les années 2000 et présent à l’Assemblée Nationale depuis 2007, Grégoire Laourou ne sera pas présent dans la 7ème législature. Il n’a pas pu tirer son épingle du jeu dans la 9ème, face à son fieul politique Komi Koutché. L’alliance éclaireur sur laquelle il s’est inscrit n’a pas fait le poids. Selon les chiffres bruts les trois sièges reviennent aux Fcbe.

Zéphirin Kindjanhoundé
Régulier à l’Assemblée nationale depuis maintenant deux législatures, le « Béton Armé » de Bohicon ne prendra pas, part aux débats qui auront lieu à l’Hémicycle. Conduisant la liste de son parti Udd Wologuèdè dans la 24ème circonscription, le désormais ancien député, n’a pas pu rivaliser avec les Fcbe et l’alliance Rb-Rp ainsi que l’alliance PEU. Il n’a fait que jouer les second rôles et de ce fait, le parti ne pourra avoir qu’un siège sur les 4 actuellement âprement disputés par l’alliance Rb-Rp qui prendra probablement deux sièges. L’alliance Fcbe, attend un siège et le dernier est en ballotage.

Epiphane Quenum
Siégeant à l’Assemblée Nationale plusieurs fois, Epiphane Quenum manquera à l’appel de la 7ème législature. Ancien Président de la commission du Plan à la 5ème législature, le député transfuge de la Rb aux cheveux grisonnants n’a pas pu tenir le pari de sa réélection avec son propre parti le Rdr, dans la 16ème circonscription électorale.

Hélène Aholou Kèkè
Présidente de la commission des lois lors de la législature précédente, Me Aholou Kèkè, ne s’occupera pendant les 4 années à venir que de son cabinet. Partie aux élections sur la liste Fdu dans la 20ème circonscription, elle s’est fait broyer par la machine Prd qui à en croire les résultats sortis des urnes, a dicté sa loi aux formations en lice.

Emile Tossou
Membre de la commission plan lors de la 6ème législature qui prend bientôt fin, Emile Tossou sera également absent à la prochaine législature. Positionné 4ème sur la liste Fcbe dans la 16ème circonscription, le député Tossou a été noyé dans le tourbillon électoral de l’UN dans cette circonscription électorale.

(24 heures au Bénin)

Nigeria-Boko Haram : 160 nouveaux otages libérés, selon l’armée

L’armée nigériane a annoncé, ce jeudi, avoir libéré 160 nouveaux otages des mains de Boko Haram, dans la forêt de Sambisa.

Près de 160 otages ont été libérés par l’armée nigériane, ce jeudi 30 avril 2015, rapporte l’institution militaire. Ils étaient détenus dans la forêt de Sambisa, au nord-est du Nigeria.

Ce sont 60 femmes de tout âge et une centaine d’enfants qui ont été libérés, selon le porte-parole de l’armée de terre, Sani Usman. Un otage et un soldat ont été tués au cours de l’opération de sauvetage, selon le responsable.

Les 300 filles ne sont pas les lycéennes de Chibok

Mardi dernier, l’armée avait annoncé la libération de près de 300 filles et femmes détenues par la secte islamiste. Après une enquête préliminaire, l’institution militaire a indiqué qu’il ne s’agissait pas des fillettes enlevées à Chibok le 14 avril 2014.

Ces opérations militaires se sont déroulées dans la forêt de Sambisa, au sud de Maiduguri, à une cinquantaine de kilomètres de Chibok, dans l’Etat de Borno. C’est dans cette localité que la plupart des combats sont livrés contre Boko Haram.

L’armée nigériane s’est lancée, depuis mercredi 22 avril, à l’assaut de la forêt de Sambisa, au nord-est du Nigeria, qui serait le dernier refuge de la secte islamiste Boko Haram. L’armée espère mettre définitivement un terme aux activités meurtrières de ce groupe armée, en gagnant cette bataille.

Burundi : le Président Pierre Nkurunziza déterminé

Le Président burundais est déterminé à maintenir sa candidature pour un troisième mandat à la tête du pays. Le verdict de la Cour constitutionnelle qui doit statuer sur la légalité de cette candidature est attendu. L’opposition soupçonne l’institution d’être à la solde du pouvoir.

Le Président burundais Pierre Nkurunziza est déterminé à maintenir sa candidature à l’élection présidentielle de juin prochain, pour un troisième mandat à la tête du Burundi. La Cour constitutionnelle a été saisie pour établir la légalité de cette entreprise.

Il « ne retirera jamais sa candidature »

Son verdict est attendu mais l’opposition soupçonne déjà l’institution d’être à la solde du pouvoir et de préparer une décision favorable à Pierre Nkurunziza. Les partisans du Président montent au créneau pour défendre leur chef. Il « ne retirera jamais sa candidature », a notamment déclaré un des ses conseillers, Willy Nyamitwe, ce mercredi, rapporte Anadolu Agency, avant de tempérer ses propos en indiquant qu’il respectera le verdict de la Cour constitutionnelle.

« Le Burundi n’est pas le Burkina Faso », a indiqué le Président du parti au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie), Pascal Nyabenda. Il a dénoncé un « coup d’Etat de la rue » que tente de monter « une fraction de la population à la solde de la société civile qu’elle paie comme des ouvriers ».

Cinquième jour de contestation

De son côté, l’opposition dénonce l’utilisation de la force pour mater la révolte. Un des organisateurs des manifestations contre le 3ème mandat de Nkurunziza et membre de l’Alliance des démocrates pour la démocratie (ADC), un parti d’opposition, Chauvineau Mugwengezo, a accusé le pouvoir d’utiliser des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), pour réprimer les manifestants.

Le Burundi entre dans le cinquième jour de contestation populaire. De nombreuses manifestations ont été organisées dans la capitale, Bujumbura, pour s’opposer à la candidature de l’actuel Président, depuis son investiture par le parti au pouvoir, samedi dernier.

Selon l’opposition, la candidature de Pierre Nkurunziza pour la Présidentielle de juin prochain viole la Constitution qui limite le nombre de mandats du chef de l’Etat à deux. Le Président sortant, qui a été officiellement investi candidat à la prochaine élection, samedi, par son parti le CNDD-FDD, estime qu’ayant été élu en 2005 par le Parlement, il n’en est qu’à son premier véritable mandat.

Côte d’Ivoire : La FIF plaide non-coupable dans l’affaire des primes

Après la sortie médiatique d’Augustin Sidy Diallo, la Fédération ivoirienne persiste et signe ce jeudi à travers un communiqué : elle n’était pas en charge de reverser les primes de la CAN 2015 aux Eléphants, elle n’a pas vu passer cet argent et réfute donc toutes les accusations de détournement.

Sur le banc des accusés dans l’affaire des primes impayées de la CAN 2015 et suspectée de détournement par Alain Lobognon, le ministre des Sports, la Fédération ivoirienne (FIF) rejette toute responsabilité. Après la sortie médiatique de son président, Augustin Sidy Diallo, en début de semaine, l’instance s’est fendue d’un communiqué jeudi.

Le Comité Exécutif de la FIF insiste sur le fait que la Fédération n’a pas été impliquée dans la gestion de ces fonds à quelque titre que ce soit. Cette tâche a été exécutée par la Régie des compétitions internationales, avant, pendant et après la CAN 2015, selon une procédure de règlement des dépenses bien établie par Monsieur le Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs en sa qualité d’ordonnateur des dépenses“, explique le communiqué.

La FIF va s’activer

Pour prouver sa bonne foi, la FIF avance des preuves matérielles qui permettent, selon elle, de la dédouaner de toute responsabilité. “La FIF s’est conformée à ladite procédure en présentant, aux représentants de l’Etat concernés, et en motivant, ses demandes de décaissement en conformité avec les éléments dudit budget et en leur communiquant les RIB (Relevé d’identité bancaire) des bénéficiaires respectifs des primes. Le Comité Exécutif confirme que les demandes de paiement de primes qui s’avèrent aujourd’hui impayées ont bien été présentées, en temps voulus, avec les justificatifs et selon la procédure mise en place par la tutelle“, assure le communiqué, qui entend bien couper court aux “interprétations tendancieuses générées par la situation“.

Alors qu’outre les 23 Eléphants sacrés et le staff technique, 17 joueurs ayant pris part aux éliminatoires de la compétition sont eux aussi en attente de leur dû, la FIF promet de s’activer “avec le soutien des plus hautes autorités du pays” pour que les primes soient versées avant juin 2015 et le début des éliminatoires de la CAN 2017.

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France : Elève suspendue pour une jupe: Najat Vallaud-Belkacem salue le “discernement” du collège

EDUCATION – Non, cette jeune fille n’a pas été privée de cours parce que sa jupe était trop longue. Revenant sur la polémique qui a embrasé le collège de Charleville-Mézières (Ardennes) où une élève s’est vue interdite de cours alors qu’elle portait une longue jupe noire assimilée à un signe religieux ostentatoire, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a pris la défense de l’équipe éducative en saluant son “discernement”.

“Aucune élève ne peut et n’a d’ailleurs été exclue en raison de la longueur ou de la couleur de sa jupe”, a déclaré Najat Vallaud-Belkacem ce jeudi sur RTL. “Ce qui s’est réellement passé (…), c’est que l’équipe pédagogique a fait preuve de discernement pour juger du caractère prosélyte, ou pas, non pas de la tenue mais de l’attitude de l’élève”.

“En l’occurence, il a été jugé qu’il y avait du prosélytisme de la part de l’élève. Ça n’a pas été une exclusion qui a été prononcée mais un dialogue qui a été ouvert avec la famille. Et je note que sa mère s’est exprimée pour demander que les choses s’apaisent”, a-t-elle ajouté.

En clair, l’adolescente de 15 ans, qui porte le voile en dehors de l’établissement, se serait concertée avec d’autres élèves pour porter cette tenue “qui en l’occurrence relève symboliquement de l’ostentatoire”, avait déjà expliqué l’inspecteur académique des Ardennes, Patrice Dutot.

Ces adolescentes “sont dans le tutoiement des règles et dans la confrontation comme beaucoup de jeunes de cet âge, et l’équipe pédagogique doit leur rappeler les principes de l’école de la République : la neutralité et le respect de l’autre”, a-t-il encore dit.

La jeune fille se défend de toute provocation. Sa mère a indiqué mercredi qu’elle demanderait à sa fille de se conformer aux directives de l’Education nationale. “On ne cherche pas de problème; l’important c’est que ma fille continue ses études mais on ne comprend pas pourquoi l’école a réagi comme ça”,…

Cristiano Ronaldo fait la tête quand on lui «vole» un but

N’allez pas lui parler de plaisir collectif et de joie d’être allé chercher un succès avec ses partenaires.

Muet pour la troisième fois -mais quel scandale- de suite, Cristiano Ronaldo a piqué sa petite crise lors de la victoire du Real Madrid contre Almeria (3-0) mercredi. Devancé par son défenseur Alvaro Arbeloa sur le troisième but de son équipe, le Ballon d’Or manifeste sa frustration en tapant de nouveau le ballon dans le but adverse.

France : Elève suspendue pour une jupe: Najat Vallaud-Belkacem salue le “discernement” du collège

EDUCATION – Non, cette jeune fille n’a pas été privée de cours parce que sa jupe était trop longue. Revenant sur la polémique qui a embrasé le collège de Charleville-Mézières (Ardennes) où une élève s’est vue interdite de cours alors qu’elle portait une longue jupe noire assimilée à un signe religieux ostentatoire, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a pris la défense de l’équipe éducative en saluant son “discernement”.

“Aucune élève ne peut et n’a d’ailleurs été exclue en raison de la longueur ou de la couleur de sa jupe”, a déclaré Najat Vallaud-Belkacem ce jeudi sur RTL. “Ce qui s’est réellement passé (…), c’est que l’équipe pédagogique a fait preuve de discernement pour juger du caractère prosélyte, ou pas, non pas de la tenue mais de l’attitude de l’élève”.

“En l’occurence, il a été jugé qu’il y avait du prosélytisme de la part de l’élève. Ça n’a pas été une exclusion qui a été prononcée mais un dialogue qui a été ouvert avec la famille. Et je note que sa mère s’est exprimée pour demander que les choses s’apaisent”, a-t-elle ajouté.

En clair, l’adolescente de 15 ans, qui porte le voile en dehors de l’établissement, se serait concertée avec d’autres élèves pour porter cette tenue “qui en l’occurrence relève symboliquement de l’ostentatoire”, avait déjà expliqué l’inspecteur académique des Ardennes, Patrice Dutot.

Ces adolescentes “sont dans le tutoiement des règles et dans la confrontation comme beaucoup de jeunes de cet âge, et l’équipe pédagogique doit leur rappeler les principes de l’école de la République : la neutralité et le respect de l’autre”, a-t-il encore dit.

La jeune fille se défend de toute provocation. Sa mère a indiqué mercredi qu’elle demanderait à sa fille de se conformer aux directives de l’Education nationale. “On ne cherche pas de problème; l’important c’est que ma fille continue ses études mais on ne comprend pas pourquoi l’école a réagi comme ça”,…

Cristiano Ronaldo fait la tête quand on lui «vole» un but

N’allez pas lui parler de plaisir collectif et de joie d’être allé chercher un succès avec ses partenaires.

Muet pour la troisième fois -mais quel scandale- de suite, Cristiano Ronaldo a piqué sa petite crise lors de la victoire du Real Madrid contre Almeria (3-0) mercredi. Devancé par son défenseur Alvaro Arbeloa sur le troisième but de son équipe, le Ballon d’Or manifeste sa frustration en tapant de nouveau le ballon dans le but adverse.

(audio) Info Décalée (29 avril 2015)

(audio) Info Décalée (29 avril 2015)

Trésor Mputu : Les raisons de son retour en RD Congo

Le milieu de terrain congolais a quitté Kabuscorp en Angola, club qu’il avait rejoint en 2014. Très attaché à son club, Mputu va rejoindre ses anciens coéquipiers après une expérience amère en termes de finance.

« On me faisait attendre et j’ai fini par comprendre que le président de Kabuscorp n’avait plus de moyens comme auparavant. J’ai continué avec l’idée qu’on allait finir par signer le contrat, mais même mes primes n’étaient pas payées régulièrement. J’étais dans l’impossibilité de faire vivre ma famille, mon foyer et scolariser mes enfants en Europe. Dans une telle situation, comment puis-je vivre dans un pays étranger ? »

C’est une bonne nouvelle pour les supporters du club emblématique congolais et aussi pour le technicien français, Patrice Carteron : « L’ombre de Trésor plane toujours, y compris dans le petit manque de confiance que peuvent avoir certains attaquants. Il portait tellement de responsabilités sur ses épaules qu’il en enlevait aux autres », explique le coach Carteron, avant d’étayer : « Il les protégeait par sa présence et son charisme. Du coup cette saison on sent qu’on a des joueurs offensifs un peu moins en confiance, qui se créent beaucoup d’occasions, mais qui ont du mal à concrétiser ».

JO Rio 2016 : Le Libéria forfait, le Cameroun qualifié

Les Lionnes Indomptables du Cameroun, sans jouer, se sont qualifiées pour le troisième et dernier tour des éliminatoires des Jeux Olympiques RIO de Janeiro 2016. C’est la conséquence du retrait de la sélection féminine du Liberia par la FIFA. Cette information vient de la FECAFOOT qui a publié un communiqué, relayé par mboafootball.

« La Fédération Camerounaise de Football informe le public national et les autorités Compétentes concernées que, par sa correspondance de ce jour 28 Avril 2015 adressée au Département des compétitions de la FECAFOOT, la FIFA a annoncé le retrait de l’équipe féminine libérienne de Qualifications pour les jeux Olympiques Rio de Janeiro 2016 Les deux matches (aller et retour) contre le Cameroun devant se jouer à Yaoundé les 2 et 8 Mai 2015 sont donc annulés. Les Lionnes Indomptables du Cameroun sont, par conséquent, automatiquement qualifiées pour le troisième tour desdites qualifications ».

Trésor Mputu : Les raisons de son retour en RD Congo

Le milieu de terrain congolais a quitté Kabuscorp en Angola, club qu’il avait rejoint en 2014. Très attaché à son club, Mputu va rejoindre ses anciens coéquipiers après une expérience amère en termes de finance.

« On me faisait attendre et j’ai fini par comprendre que le président de Kabuscorp n’avait plus de moyens comme auparavant. J’ai continué avec l’idée qu’on allait finir par signer le contrat, mais même mes primes n’étaient pas payées régulièrement. J’étais dans l’impossibilité de faire vivre ma famille, mon foyer et scolariser mes enfants en Europe. Dans une telle situation, comment puis-je vivre dans un pays étranger ? »

C’est une bonne nouvelle pour les supporters du club emblématique congolais et aussi pour le technicien français, Patrice Carteron : « L’ombre de Trésor plane toujours, y compris dans le petit manque de confiance que peuvent avoir certains attaquants. Il portait tellement de responsabilités sur ses épaules qu’il en enlevait aux autres », explique le coach Carteron, avant d’étayer : « Il les protégeait par sa présence et son charisme. Du coup cette saison on sent qu’on a des joueurs offensifs un peu moins en confiance, qui se créent beaucoup d’occasions, mais qui ont du mal à concrétiser ».

JO Rio 2016 : Le Libéria forfait, le Cameroun qualifié

Les Lionnes Indomptables du Cameroun, sans jouer, se sont qualifiées pour le troisième et dernier tour des éliminatoires des Jeux Olympiques RIO de Janeiro 2016. C’est la conséquence du retrait de la sélection féminine du Liberia par la FIFA. Cette information vient de la FECAFOOT qui a publié un communiqué, relayé par mboafootball.

« La Fédération Camerounaise de Football informe le public national et les autorités Compétentes concernées que, par sa correspondance de ce jour 28 Avril 2015 adressée au Département des compétitions de la FECAFOOT, la FIFA a annoncé le retrait de l’équipe féminine libérienne de Qualifications pour les jeux Olympiques Rio de Janeiro 2016 Les deux matches (aller et retour) contre le Cameroun devant se jouer à Yaoundé les 2 et 8 Mai 2015 sont donc annulés. Les Lionnes Indomptables du Cameroun sont, par conséquent, automatiquement qualifiées pour le troisième tour desdites qualifications ».

Sifca enregistre des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros dans le caoutchouc

SIPH, filiale du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, a annoncé pour 2014 un chiffre d’affaires en recul de 30,5% et une perte opérationnelle de 77,3 millions d’euros. En cause : la chute des cours du caoutchouc l’année dernière.

La nouvelle était attendue, mais elle n’en est pas moins sévère pour Sifca, groupe agro-industriel ivoirien leader dans le domaine du caoutchouc, de l’huile de palme et du sucre. En raison de la baisse vertigineuse des cours du caoutchouc, passés de 2,1 dollars le kilo en début d’année 2014 à 1,5 dollar en fin d’année, le géant ouest-africain de l’hévéa SIPH (détenu à 55,6% par Sifca et à 21,3% par le pneumaticien français Michelin) a annoncé le 30 avril au matin de très mauvais résultats pour 2014. Le chiffre d’affaires a reculé de 30,5%, passant de 326,2 millions d’euros à 226,7 millions d’euros. Un recul dû entièrement à l’évolution des prix puisque, en volume, les ventes ont légèrement augmenté (+1%), à 164 400 tonnes.

L’application de la norme comptable IAS41, qui impose de valoriser les actifs biologiques à leur juste valeur, a entraîné une réévaluation des actifs de SIPHà la baisse.

L’application de la norme comptable IAS41, qui impose de valoriser les actifs biologiques à leur juste valeur, a entraîné une réévaluation des actifs de SIPH à la baisse, toujours en raison de la chute des cours. Il en ressort une charge de 64,2 millions d’euros sur les plantations, faisant basculer le résultat opérationnel dans le rouge. Ce dernier passe de -36,2 millions à -77,3 millions d’euros entre 2013 et 2014. En deux ans, la baisse des cours a fait passer les revenus de SIPH de 358,5 millions d’euros à 226,7 millions et fait plonger le résultat net de +36,6 millions à -61,9 millions d’euros.

400 000 tonnes

SIPH précise que ces évolutions, liées à des impératifs comptables, n’ont eu aucun impact sur la trésorerie de la société qui compte des plantations en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Liberia. Les cash-flows générés par l’activité restent positifs à 32,2 M€Sans application de la norme IAS41, la perte opérationnelle se serait d’ailleurs limitée à -11,4 millions d’euros.

“Les efforts d’investissements déjà réalisés sur la capacité d’usinage en Côte d’Ivoire et Ghana en 2014 vont déjà permettre au Groupe de viser une production globale cible de 190 000 tonnes sur 2015, soit une augmentation de +20%”, a précisé SIPH dans un communiqué. La société vise les 400 000 tonnes en 2024, portés par les achats aux planteurs.

Le groupe Sifca n’a pas encore publié ses résultats pour 2014, mais le caoutchouc ayant été ces dernières années le principal contributeur aux bénéfices, le résultat net du groupe devrait lourdement chuter.

Sifca enregistre des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros dans le caoutchouc

SIPH, filiale du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, a annoncé pour 2014 un chiffre d’affaires en recul de 30,5% et une perte opérationnelle de 77,3 millions d’euros. En cause : la chute des cours du caoutchouc l’année dernière.

La nouvelle était attendue, mais elle n’en est pas moins sévère pour Sifca, groupe agro-industriel ivoirien leader dans le domaine du caoutchouc, de l’huile de palme et du sucre. En raison de la baisse vertigineuse des cours du caoutchouc, passés de 2,1 dollars le kilo en début d’année 2014 à 1,5 dollar en fin d’année, le géant ouest-africain de l’hévéa SIPH (détenu à 55,6% par Sifca et à 21,3% par le pneumaticien français Michelin) a annoncé le 30 avril au matin de très mauvais résultats pour 2014. Le chiffre d’affaires a reculé de 30,5%, passant de 326,2 millions d’euros à 226,7 millions d’euros. Un recul dû entièrement à l’évolution des prix puisque, en volume, les ventes ont légèrement augmenté (+1%), à 164 400 tonnes.

L’application de la norme comptable IAS41, qui impose de valoriser les actifs biologiques à leur juste valeur, a entraîné une réévaluation des actifs de SIPHà la baisse.

L’application de la norme comptable IAS41, qui impose de valoriser les actifs biologiques à leur juste valeur, a entraîné une réévaluation des actifs de SIPH à la baisse, toujours en raison de la chute des cours. Il en ressort une charge de 64,2 millions d’euros sur les plantations, faisant basculer le résultat opérationnel dans le rouge. Ce dernier passe de -36,2 millions à -77,3 millions d’euros entre 2013 et 2014. En deux ans, la baisse des cours a fait passer les revenus de SIPH de 358,5 millions d’euros à 226,7 millions et fait plonger le résultat net de +36,6 millions à -61,9 millions d’euros.

400 000 tonnes

SIPH précise que ces évolutions, liées à des impératifs comptables, n’ont eu aucun impact sur la trésorerie de la société qui compte des plantations en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Liberia. Les cash-flows générés par l’activité restent positifs à 32,2 M€Sans application de la norme IAS41, la perte opérationnelle se serait d’ailleurs limitée à -11,4 millions d’euros.

“Les efforts d’investissements déjà réalisés sur la capacité d’usinage en Côte d’Ivoire et Ghana en 2014 vont déjà permettre au Groupe de viser une production globale cible de 190 000 tonnes sur 2015, soit une augmentation de +20%”, a précisé SIPH dans un communiqué. La société vise les 400 000 tonnes en 2024, portés par les achats aux planteurs.

Le groupe Sifca n’a pas encore publié ses résultats pour 2014, mais le caoutchouc ayant été ces dernières années le principal contributeur aux bénéfices, le résultat net du groupe devrait lourdement chuter.

Togo: Jean-Pierre Fabre dénonce un coup de force électoral

Au Togo, l’opposition rejette les résultats officiels provisoires de la commission électorale donnant le président sortant Faure Gnassingbé vainqueur de la présidentielle.

Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise ne reconnaît pas sa défaite et dénonce un coup de force électoral. Il entend protester avec les moyens légaux. Il affirme, au vu des procès verbaux à sa disposition, avoir gagné, mais n’a pas encore fourni les preuves matérielles de ses affirmations. Sa coalition promet les preuves dans les prochains jours.

« Les résultats proclamés ce mardi 28 avril 2015 sont des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux compilés par le centre informatique de Cap 2015 et qui proviennent des procès verbaux des bureaux de vote en notre possession. En effet, les procès verbaux des Céli (…) nous donnent largement vainqueurs, assure Jean-Pierre Fabre. Cet énième coup de force électoral ne passera pas. Il appartient à chaque peuple d’écrire son histoire sans compter sur d’autres. Le peuple togolais se doit d’écrire la sienne en prenant courageusement son destin en main. »

Le ministre de l’Administration du territoire Gilbert Bawara demande au chef de file de l’opposition de prouver ce qu’il dit lorsqu’il affirme que l’élection lui a été volée :

« Je pense que Monsieur Jean-Pierre Fabre devrait être un peu logique pour une fois. Ou il conteste cette élection et il estime que cette élection n’est pas valable et valide et qu’il ne peut pas en être vainqueur, ou il reconnaît que cette élection est valable et qu’il y a un vainqueur. Et s’il y a un vainqueur, c’est la Céni qui proclame les résultats provisoires et la Cour constitutionnelle les confirme.

Je l’encourage à recueillir les procès verbaux que ses représentants dans les bureaux de vote et que ses délégués dans les bureaux de vote ont signés. Qu’il présente à la Cour constitutionnelle des procès verbaux qui seraient en contradiction avec les résultats qui ont été proclamés par la Commission électorale nationale indépendante. Il doit être possible pour monsieur Jean-Pierre Fabre de recueillir les procès verbaux des trois autres candidats de l’opposition, de les confronter, de les comparer et de présenter aussi bien à l’opinion nationale et internationale, mais de préférence à la Cour constitutionnelle, les éléments tangibles qu’il possède et qui démontreraient que les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle ne sont pas les vrais résultats et que lui, il les a. »

Selon les résultats officiels provisoires communiqués hier soir par la commission électorale, Faure Gnassingbé a été réélu avec 58,75 % des voix, contre 34,95 % à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre. L’abstention s’élève à 40,01 %, contre 35,32 % lors de la précédente présidentielle de 2010.

Corée du Nord: 15 dignitaires auraient été exécutés depuis janvier

Le « dirigeant suprême » nord-coréen Kim Jong-un aurait fait exécuter quinze personnes, parmi lesquelles plusieurs hauts dignitaires du régime, depuis le début de l’année. Une information fournie par les services secrets sud-coréens lors d’une audition parlementaire. Ces quinze responsables nord-coréens auraient été fusillés pour avoir remis en question l’autorité du dirigeant Kim Jong-un.

Kim Jong-un a recours aux purges pour se faire respecter. C’est du moins l’analyse de l’agence d’espionnage sud-coréenne, dont un responsable a affirmé devant les députés sud-coréens que le jeune maître de Pyongyang ne tolérait pas la moindre objection et utilisait ces exécutions pour assoir son autorité.

Parmi les victimes se trouverait le vice-ministre des Forêts, qui aurait critiqué un peu trop ouvertement les projets de reboisement du « leader suprême ». Quatre membres d’un orchestre national auraient aussi été fusillés pour « espionnage ».

Depuis qu’il a succédé à son père Kim Jong-il en 2011, Kim Jong-un a procédé à d’incessantes purges et remaniements, notamment au sein de l’armée. Des manœuvres qui selon certains analystes sont le signe de l’inexpérience d’un dictateur âgé d’une trentaine d’années seulement.

Les espions sud-coréens n’ont pas précisé d’où venaient leurs informations. S’ils sont parfois critiqués pour la qualité de leurs renseignements, ils avaient correctement annoncé l’arrestation de l’oncle de Kim Jong-un, exécuté fin 2013 parce qu’il avait pris trop de pouvoir aux yeux de son neveu.

 

Violences xénophobes en Afrique du Sud : le Président Zuma se défend

A l’occasion des 21 ans d’élections démocratiques en Afrique du Sud, le Président Jacob Zuma s’est défendu contre les critiques des pays africains sur son impuissance à empêcher les émeutes xénophobes.

Le Président sud-africain Jacob Zuma a vanté l’évolution positive de la situation en Afrique du Sud, depuis la fin de l’apartheid. Le chef de l’Etat s’est défendu contre [les attaques de nombres de pays africains le critiquant au sujet de sa gestion des émeutes xénophobes. Il s’exprimait, lundi, au siège du gouvernement, à Pretoria, à l’occasion des 21 ans d’élections démocratiques dans le pays.

Jacob Zuma a attaqué les pays africains qui avaient critiqué l’Afrique du Sud et sa gestion des violences xénophobes de ces dernières semaines. Ils leur a indiqué que ces pays devraient se demander pourquoi leurs ressortissants quittent leur propre pays. « Il est certainement vrai que nous avons un problème, mais nos pays frères y contribuent également. (…) Pourquoi leurs ressortissants ne sont-ils pas dans leur pays ? », s’est-il demandé, rapporte Xinhua.

Supprimer la colère qui l’anime

Il a invité son peuple à supprimer la colère qui l’anime. « Nous avons besoin d’un traitement psychologique au niveau du pays pour tourner le dos à cette colère », a-t-il précisé. Il a insisté sur les « grands succès » que rencontrent le pays depuis 1994 tout en reconnaissant le fort taux de chômage qui est de plus de 24% et le fait qu’un cinquième des 54 millions d’habitants du pays vivent sous le seuil de pauvreté.

Jacob Zuma a mis en place le Comité interministériel sud-africain sur les migrations (IMC), qui regroupe plusieurs ministères, pour enquêter sur les causes fondamentales des attaques xénophobes. Le ministre de la Présidence, Jeff Radebe, a indiqué, mardi, que le gouvernement poursuivra ses efforts jusqu’à ce que tous les criminels responsables des émeutes xénophobes soient derrières les barreaux.

Togo: Jean-Pierre Fabre dénonce un coup de force électoral

Au Togo, l’opposition rejette les résultats officiels provisoires de la commission électorale donnant le président sortant Faure Gnassingbé vainqueur de la présidentielle.

Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise ne reconnaît pas sa défaite et dénonce un coup de force électoral. Il entend protester avec les moyens légaux. Il affirme, au vu des procès verbaux à sa disposition, avoir gagné, mais n’a pas encore fourni les preuves matérielles de ses affirmations. Sa coalition promet les preuves dans les prochains jours.

« Les résultats proclamés ce mardi 28 avril 2015 sont des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux compilés par le centre informatique de Cap 2015 et qui proviennent des procès verbaux des bureaux de vote en notre possession. En effet, les procès verbaux des Céli (…) nous donnent largement vainqueurs, assure Jean-Pierre Fabre. Cet énième coup de force électoral ne passera pas. Il appartient à chaque peuple d’écrire son histoire sans compter sur d’autres. Le peuple togolais se doit d’écrire la sienne en prenant courageusement son destin en main. »

Le ministre de l’Administration du territoire Gilbert Bawara demande au chef de file de l’opposition de prouver ce qu’il dit lorsqu’il affirme que l’élection lui a été volée :

« Je pense que Monsieur Jean-Pierre Fabre devrait être un peu logique pour une fois. Ou il conteste cette élection et il estime que cette élection n’est pas valable et valide et qu’il ne peut pas en être vainqueur, ou il reconnaît que cette élection est valable et qu’il y a un vainqueur. Et s’il y a un vainqueur, c’est la Céni qui proclame les résultats provisoires et la Cour constitutionnelle les confirme.

Je l’encourage à recueillir les procès verbaux que ses représentants dans les bureaux de vote et que ses délégués dans les bureaux de vote ont signés. Qu’il présente à la Cour constitutionnelle des procès verbaux qui seraient en contradiction avec les résultats qui ont été proclamés par la Commission électorale nationale indépendante. Il doit être possible pour monsieur Jean-Pierre Fabre de recueillir les procès verbaux des trois autres candidats de l’opposition, de les confronter, de les comparer et de présenter aussi bien à l’opinion nationale et internationale, mais de préférence à la Cour constitutionnelle, les éléments tangibles qu’il possède et qui démontreraient que les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle ne sont pas les vrais résultats et que lui, il les a. »

Selon les résultats officiels provisoires communiqués hier soir par la commission électorale, Faure Gnassingbé a été réélu avec 58,75 % des voix, contre 34,95 % à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre. L’abstention s’élève à 40,01 %, contre 35,32 % lors de la précédente présidentielle de 2010.

Corée du Nord: 15 dignitaires auraient été exécutés depuis janvier

Le « dirigeant suprême » nord-coréen Kim Jong-un aurait fait exécuter quinze personnes, parmi lesquelles plusieurs hauts dignitaires du régime, depuis le début de l’année. Une information fournie par les services secrets sud-coréens lors d’une audition parlementaire. Ces quinze responsables nord-coréens auraient été fusillés pour avoir remis en question l’autorité du dirigeant Kim Jong-un.

Kim Jong-un a recours aux purges pour se faire respecter. C’est du moins l’analyse de l’agence d’espionnage sud-coréenne, dont un responsable a affirmé devant les députés sud-coréens que le jeune maître de Pyongyang ne tolérait pas la moindre objection et utilisait ces exécutions pour assoir son autorité.

Parmi les victimes se trouverait le vice-ministre des Forêts, qui aurait critiqué un peu trop ouvertement les projets de reboisement du « leader suprême ». Quatre membres d’un orchestre national auraient aussi été fusillés pour « espionnage ».

Depuis qu’il a succédé à son père Kim Jong-il en 2011, Kim Jong-un a procédé à d’incessantes purges et remaniements, notamment au sein de l’armée. Des manœuvres qui selon certains analystes sont le signe de l’inexpérience d’un dictateur âgé d’une trentaine d’années seulement.

Les espions sud-coréens n’ont pas précisé d’où venaient leurs informations. S’ils sont parfois critiqués pour la qualité de leurs renseignements, ils avaient correctement annoncé l’arrestation de l’oncle de Kim Jong-un, exécuté fin 2013 parce qu’il avait pris trop de pouvoir aux yeux de son neveu.

 

Violences xénophobes en Afrique du Sud : le Président Zuma se défend

A l’occasion des 21 ans d’élections démocratiques en Afrique du Sud, le Président Jacob Zuma s’est défendu contre les critiques des pays africains sur son impuissance à empêcher les émeutes xénophobes.

Le Président sud-africain Jacob Zuma a vanté l’évolution positive de la situation en Afrique du Sud, depuis la fin de l’apartheid. Le chef de l’Etat s’est défendu contre [les attaques de nombres de pays africains le critiquant au sujet de sa gestion des émeutes xénophobes. Il s’exprimait, lundi, au siège du gouvernement, à Pretoria, à l’occasion des 21 ans d’élections démocratiques dans le pays.

Jacob Zuma a attaqué les pays africains qui avaient critiqué l’Afrique du Sud et sa gestion des violences xénophobes de ces dernières semaines. Ils leur a indiqué que ces pays devraient se demander pourquoi leurs ressortissants quittent leur propre pays. « Il est certainement vrai que nous avons un problème, mais nos pays frères y contribuent également. (…) Pourquoi leurs ressortissants ne sont-ils pas dans leur pays ? », s’est-il demandé, rapporte Xinhua.

Supprimer la colère qui l’anime

Il a invité son peuple à supprimer la colère qui l’anime. « Nous avons besoin d’un traitement psychologique au niveau du pays pour tourner le dos à cette colère », a-t-il précisé. Il a insisté sur les « grands succès » que rencontrent le pays depuis 1994 tout en reconnaissant le fort taux de chômage qui est de plus de 24% et le fait qu’un cinquième des 54 millions d’habitants du pays vivent sous le seuil de pauvreté.

Jacob Zuma a mis en place le Comité interministériel sud-africain sur les migrations (IMC), qui regroupe plusieurs ministères, pour enquêter sur les causes fondamentales des attaques xénophobes. Le ministre de la Présidence, Jeff Radebe, a indiqué, mardi, que le gouvernement poursuivra ses efforts jusqu’à ce que tous les criminels responsables des émeutes xénophobes soient derrières les barreaux.

mercredi 29 avril 2015

Burkina : KUNDE 2015 des lauriers pour Sana Bob

Pour l’édition 2015 de la cérémonie de récompense des artistes-musiciens burkinabè, on retiendra le sacre du reggae man Sana Bob. Le verdict est tombé dans la soirée du vendredi 24 avril, dans la Salle des banquets de Ouaga 2000 au cours d’une cérémonie qui a été riche en couleurs, en son, en lumière et en spectacle.

Sana Bob, l’homme au mégaphone, vient de voir son nom ajouté à la short-list des artistes burkinabè qui ont remporté le Kundé d’or. Un sacre qui vient couronner 15 ans de carrière musicale ; le reggae man qui a dit être surpris mais pas étonné, l’a dédié à ses fans. « C’est grâce à eux que je suis au sommet aujourd’hui. Je ne peux que leur dédier cette récompense pour leur montrer ma reconnaissance et les inviter à continuer à me soutenir », a lâché le protégé de Costa Tégawendé, son manager. Comme récompenses, il a reçu la somme de 1 500 000 F CFA offerte par le commissariat général des Kundé, un billet d’avion classe affaires, offert par Air Burkina, de nombreux cadeaux offerts par le sponsor officiel Airtel et un trophée. Les autres prétendants au titre sont, eux, repartis avec des trophées et des téléphones portables offerts par Airtel pour avoir été, l’un, lauréat du Kundé du public et l’autre, Kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle. En plus de ces trois artistes, de nombreux autres, aussi bien étrangers que nationaux, ont vu leurs mérites récompensés.

On pense notamment à Floby qui estreparti avec deux trophées, à savoir celui de l’artiste le plus joué en discothèque et celui du meilleur clip vidéo. Avec ces sacres, il devient l’artiste le plus titré des Kundé avec 10 trophées. De même, l’étoile montante de la musique burkinabè, Sofiano, est repartie avec deux trophées, le Kundé de l’espoir et celui de la révélation. Tout ceci s’est déroulé au cours d’une soirée folle et pleine de rêves. « Cette année, je vais offrir du rêve au public », disait le commissaire général des Kundé, Salfo Soré dit Jah Press, lors des deux conférences de presse qui ont précédé la cérémonie. Du rêve, il y en a eu dans la soirée du 24 avril dernier à la Salle des banquets de Ouaga 2000. Jah Press et ses collaborateurs ont mis les bouchées doubles pour que les invités ne vivent pas un Kundé de transition, comme bon nombre le pensaient. Salle bien décorée aux couleurs des partenaires et sponsors de l’évènement, plateau artistique bien relevé avec des artistes étrangers et nationaux, présence très remarquée de nombreuses chaînes de télévision étrangères, son et lumière de qualité bien en place ; bref, tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée de rêve. Un rêve qui a débuté par un hymne des Kundé, créé par le parolier Don Sharp et Mi Amor.
Hommage a été rendu à Safoura Delta et Amadou Balaké.
Le décor ainsi planté, le public qui avait déjà fini de dîner sera tenu en haleine par des prestations d’artistes, programmées entre deux remises de trophées, par un défilé de mode, par des vidéos d’hommage à des artistes disparus et par des clins d’œil aux partenaires et sponsors de l’évènement. Pour ce qui est des prestations artistiques, toutes les stars annoncées, excepté Diblo Dibala, dont entre autres la Malienne Oumou Sangaré, la Nigérianne Yémi Alade, l’Ougandais Eddy Kenzo, la Floband, David le Kombattant, sont montées sur scène pour communier avec le public qui n’a pas manqué de reprendre en chœur leurs chansons et d’esquisser des pas de danse. Diblo Dibala était absent de la scène pour des raisons de vol, selon Jah Press. Le seul couac de la soirée a été sans doute la grande coupure d’électricité qui est survenue en pleine cérémonie, lorsque Abdouaye Cissé était sur scène. Une coupure justifiée par une panne du groupe électrogène, selon Jah Press. « Pour nous mettre à l’abri d’éventuelles coupures de courant, nous avons préféré fonctionner avec un groupe électrogène. Malheureusement, ce groupe nous a lâché en pleine cérémonie.

Nous avons vite fait appel à la SONABEL pour terminer la soirée », a expliqué Salfo Soré. Pour ce qui est des hommages, les organisateurs de la soirée ont eu une pensée pour Safoura Delta et le doyen Amadou Balaké qui ont tiré leur révérence. Des vidéos réalisées par Papus Zongo, pour décrire leur parcours, ont été projetées pour leur rendre un hommage appuyé. Jah Press n’avait d’autres mots que des remerciements à l’endroit des partenaires et des sponsors qui ont permis la réussite de la soirée. « Tous ceux qui ont permis de vivre le rêve de l’édition 2015 des Kundé, je les remercie infiniment. Cette soirée a été possible grâce à votre soutien permanent et sans faille. Nous nous engageons à toujours mieux faire pour mériter votre confiance », s’est exprimé le commissaire général des Kundé. Le ministre de la Culture et du tourisme, Jean Claude Dioma, a, avant de dévoiler le nom du gagnant du Kundé d’or, félicité Jah Press pour son initiative et lui a réaffirmé son engagement à le soutenir dans sa quête de la promotion de la musique burkinabè en particulier et africaine en général.

Burkina : KUNDE 2015 des lauriers pour Sana Bob

Pour l’édition 2015 de la cérémonie de récompense des artistes-musiciens burkinabè, on retiendra le sacre du reggae man Sana Bob. Le verdict est tombé dans la soirée du vendredi 24 avril, dans la Salle des banquets de Ouaga 2000 au cours d’une cérémonie qui a été riche en couleurs, en son, en lumière et en spectacle.

Sana Bob, l’homme au mégaphone, vient de voir son nom ajouté à la short-list des artistes burkinabè qui ont remporté le Kundé d’or. Un sacre qui vient couronner 15 ans de carrière musicale ; le reggae man qui a dit être surpris mais pas étonné, l’a dédié à ses fans. « C’est grâce à eux que je suis au sommet aujourd’hui. Je ne peux que leur dédier cette récompense pour leur montrer ma reconnaissance et les inviter à continuer à me soutenir », a lâché le protégé de Costa Tégawendé, son manager. Comme récompenses, il a reçu la somme de 1 500 000 F CFA offerte par le commissariat général des Kundé, un billet d’avion classe affaires, offert par Air Burkina, de nombreux cadeaux offerts par le sponsor officiel Airtel et un trophée. Les autres prétendants au titre sont, eux, repartis avec des trophées et des téléphones portables offerts par Airtel pour avoir été, l’un, lauréat du Kundé du public et l’autre, Kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle. En plus de ces trois artistes, de nombreux autres, aussi bien étrangers que nationaux, ont vu leurs mérites récompensés.

On pense notamment à Floby qui estreparti avec deux trophées, à savoir celui de l’artiste le plus joué en discothèque et celui du meilleur clip vidéo. Avec ces sacres, il devient l’artiste le plus titré des Kundé avec 10 trophées. De même, l’étoile montante de la musique burkinabè, Sofiano, est repartie avec deux trophées, le Kundé de l’espoir et celui de la révélation. Tout ceci s’est déroulé au cours d’une soirée folle et pleine de rêves. « Cette année, je vais offrir du rêve au public », disait le commissaire général des Kundé, Salfo Soré dit Jah Press, lors des deux conférences de presse qui ont précédé la cérémonie. Du rêve, il y en a eu dans la soirée du 24 avril dernier à la Salle des banquets de Ouaga 2000. Jah Press et ses collaborateurs ont mis les bouchées doubles pour que les invités ne vivent pas un Kundé de transition, comme bon nombre le pensaient. Salle bien décorée aux couleurs des partenaires et sponsors de l’évènement, plateau artistique bien relevé avec des artistes étrangers et nationaux, présence très remarquée de nombreuses chaînes de télévision étrangères, son et lumière de qualité bien en place ; bref, tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée de rêve. Un rêve qui a débuté par un hymne des Kundé, créé par le parolier Don Sharp et Mi Amor.
Hommage a été rendu à Safoura Delta et Amadou Balaké.
Le décor ainsi planté, le public qui avait déjà fini de dîner sera tenu en haleine par des prestations d’artistes, programmées entre deux remises de trophées, par un défilé de mode, par des vidéos d’hommage à des artistes disparus et par des clins d’œil aux partenaires et sponsors de l’évènement. Pour ce qui est des prestations artistiques, toutes les stars annoncées, excepté Diblo Dibala, dont entre autres la Malienne Oumou Sangaré, la Nigérianne Yémi Alade, l’Ougandais Eddy Kenzo, la Floband, David le Kombattant, sont montées sur scène pour communier avec le public qui n’a pas manqué de reprendre en chœur leurs chansons et d’esquisser des pas de danse. Diblo Dibala était absent de la scène pour des raisons de vol, selon Jah Press. Le seul couac de la soirée a été sans doute la grande coupure d’électricité qui est survenue en pleine cérémonie, lorsque Abdouaye Cissé était sur scène. Une coupure justifiée par une panne du groupe électrogène, selon Jah Press. « Pour nous mettre à l’abri d’éventuelles coupures de courant, nous avons préféré fonctionner avec un groupe électrogène. Malheureusement, ce groupe nous a lâché en pleine cérémonie.

Nous avons vite fait appel à la SONABEL pour terminer la soirée », a expliqué Salfo Soré. Pour ce qui est des hommages, les organisateurs de la soirée ont eu une pensée pour Safoura Delta et le doyen Amadou Balaké qui ont tiré leur révérence. Des vidéos réalisées par Papus Zongo, pour décrire leur parcours, ont été projetées pour leur rendre un hommage appuyé. Jah Press n’avait d’autres mots que des remerciements à l’endroit des partenaires et des sponsors qui ont permis la réussite de la soirée. « Tous ceux qui ont permis de vivre le rêve de l’édition 2015 des Kundé, je les remercie infiniment. Cette soirée a été possible grâce à votre soutien permanent et sans faille. Nous nous engageons à toujours mieux faire pour mériter votre confiance », s’est exprimé le commissaire général des Kundé. Le ministre de la Culture et du tourisme, Jean Claude Dioma, a, avant de dévoiler le nom du gagnant du Kundé d’or, félicité Jah Press pour son initiative et lui a réaffirmé son engagement à le soutenir dans sa quête de la promotion de la musique burkinabè en particulier et africaine en général.

Burundi : l’Etat suspend l’utilisation des réseaux sociaux sur les portables

Le pouvoir burundais a suspendu, ce mercredi, l’utilisation des réseaux sociaux sur les téléphones portables, face à la mobilisation qui ne faiblit pas contre la candidature à un troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza.

L’utilisation des réseaux sociaux sur les téléphones portables a été coupée, ce mercredi 29 avril 2015, au Burundi, notamment Facebook, Twitter et Whatsapp.

L’accès a ces réseaux sociaux sur les téléphones portables via l’internet sans fil est bloqué. L’Agence de régulation et de contrôle des télécoms (ARCT) du pays a envoyé un courrier aux opérateurs pour les appeler à suspendre de façon momentanée plusieurs réseaux sociaux, selon Romandie.com. L’ARCT leur a aussi transmis une liste de sites à suspendre.

Aucun motif de ce blocage n’a été donné. Le Président burundais Pierre Nkurunziza fait face à une grande mobilisation contre sa candidature pour un troisième mandat à l’élection présidentielle de juin prochain.

Cinq morts

La tension monte dans le pays. Le gouvernement a suspendu lundi la diffusion de la Radio Publique Africaine (RPA), accusant le média de soutenir les manifestants qui sortent dans les rues de la capitale, Bujumbura, par milliers, depuis dimanche dernier. Perçue comme étant proche de l’opposition, la radio se défend de ne faire que couvrir les dernières manifestations. Près de cinq morts sont à déplorer et des dizaines d’arrestation ont été effectuées par les forces de l’ordre.

Selon l’opposition, la candidature de Pierre Nkurunziza pour la Présidentielle de juin prochain viole la Constitution qui limite le nombre de mandats du chef de l’Etat à deux. Le Président sortant, qui a été officiellement investi candidat à la prochaine élection, samedi, par son parti le CNDD-FDD, estime qu’ayant été élu en 2005 par le Parlement, il n’en est qu’à son premier véritable mandat.

Burundi: accalmie après trois jours de contestation

Au Burundi, relative accalmie dans la capitale Bujumbura ce mercredi 29 avril, même si la matinée a été émaillée de quelques incidents à Cibitoke, Nyakabiga et surtout Musaga.

Un important dispositif policier et militaire demeure non seulement dans ces quartiers où se déroulaient les manifestations ces derniers jours, mais aussi dans d’autres quartiers de la capitale. La vie dans le centre-ville commence à reprendre son cours alors que le Sénat vient d’annoncer avoir saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la légalité d’un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza, cible de la contestation des ces derniers jours.

Les balayeuses nettoient trois jours de poussières sur le bord des routes, les banques et les commerces sont ouverts pour la plupart et la circulation a repris dans le centre de Bujumbura. C’est l’heure du réapprovisionnement et de la reprise du travail.

Une reprise timide de l’activité également dans les quartiers où se sont déroulées les manifestations de mardi avec, comme changement de décor, des policiers et des militaires tous les cinq mètres. « Tout le monde est fatigué après les durs affrontements d’hier », expliquait un jeune de Musaga, quartier sud où la confrontation a été particulièrement violente mardi en fin d’après-midi. « Il y a des réunions pour établir une nouvelle stratégie », poursuit-il.

Forte présence armée

Policiers et manifestants se croisent dans les rues. Les forces de l’ordre le savent-elles ? Elles cherchent surtout à traquer les leaders de la contestation, explique un autre jeune qui demande à la presse de partir pour éviter d’avoir à rendre des comptes. Le procureur de la République a d’ailleurs annoncé aujourd’hui qu’une commission d’enquête serait mise sur pied pour identifier et juger les responsables de ce qu’il qualifie d’« insurrection ».

A l’Université du Burundi, autre centre de la contestation, les étudiants ont eu la surprise de devoir sauter le petit déjeuner. Le restaurant universitaire était également fermé ce midi. « C’est lié aux manifestations, c’est pour nous chasser », commente un étudiant. Beaucoup d’élèves sont originaires de provinces et sans nourriture, ils n’auront d’autres choix que de rentrer chez eux, ce qui risque d’affaiblir le mouvement de contestation.

Burundi : l’Etat suspend l’utilisation des réseaux sociaux sur les portables

Le pouvoir burundais a suspendu, ce mercredi, l’utilisation des réseaux sociaux sur les téléphones portables, face à la mobilisation qui ne faiblit pas contre la candidature à un troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza.

L’utilisation des réseaux sociaux sur les téléphones portables a été coupée, ce mercredi 29 avril 2015, au Burundi, notamment Facebook, Twitter et Whatsapp.

L’accès a ces réseaux sociaux sur les téléphones portables via l’internet sans fil est bloqué. L’Agence de régulation et de contrôle des télécoms (ARCT) du pays a envoyé un courrier aux opérateurs pour les appeler à suspendre de façon momentanée plusieurs réseaux sociaux, selon Romandie.com. L’ARCT leur a aussi transmis une liste de sites à suspendre.

Aucun motif de ce blocage n’a été donné. Le Président burundais Pierre Nkurunziza fait face à une grande mobilisation contre sa candidature pour un troisième mandat à l’élection présidentielle de juin prochain.

Cinq morts

La tension monte dans le pays. Le gouvernement a suspendu lundi la diffusion de la Radio Publique Africaine (RPA), accusant le média de soutenir les manifestants qui sortent dans les rues de la capitale, Bujumbura, par milliers, depuis dimanche dernier. Perçue comme étant proche de l’opposition, la radio se défend de ne faire que couvrir les dernières manifestations. Près de cinq morts sont à déplorer et des dizaines d’arrestation ont été effectuées par les forces de l’ordre.

Selon l’opposition, la candidature de Pierre Nkurunziza pour la Présidentielle de juin prochain viole la Constitution qui limite le nombre de mandats du chef de l’Etat à deux. Le Président sortant, qui a été officiellement investi candidat à la prochaine élection, samedi, par son parti le CNDD-FDD, estime qu’ayant été élu en 2005 par le Parlement, il n’en est qu’à son premier véritable mandat.

Burundi: accalmie après trois jours de contestation

Au Burundi, relative accalmie dans la capitale Bujumbura ce mercredi 29 avril, même si la matinée a été émaillée de quelques incidents à Cibitoke, Nyakabiga et surtout Musaga.

Un important dispositif policier et militaire demeure non seulement dans ces quartiers où se déroulaient les manifestations ces derniers jours, mais aussi dans d’autres quartiers de la capitale. La vie dans le centre-ville commence à reprendre son cours alors que le Sénat vient d’annoncer avoir saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la légalité d’un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza, cible de la contestation des ces derniers jours.

Les balayeuses nettoient trois jours de poussières sur le bord des routes, les banques et les commerces sont ouverts pour la plupart et la circulation a repris dans le centre de Bujumbura. C’est l’heure du réapprovisionnement et de la reprise du travail.

Une reprise timide de l’activité également dans les quartiers où se sont déroulées les manifestations de mardi avec, comme changement de décor, des policiers et des militaires tous les cinq mètres. « Tout le monde est fatigué après les durs affrontements d’hier », expliquait un jeune de Musaga, quartier sud où la confrontation a été particulièrement violente mardi en fin d’après-midi. « Il y a des réunions pour établir une nouvelle stratégie », poursuit-il.

Forte présence armée

Policiers et manifestants se croisent dans les rues. Les forces de l’ordre le savent-elles ? Elles cherchent surtout à traquer les leaders de la contestation, explique un autre jeune qui demande à la presse de partir pour éviter d’avoir à rendre des comptes. Le procureur de la République a d’ailleurs annoncé aujourd’hui qu’une commission d’enquête serait mise sur pied pour identifier et juger les responsables de ce qu’il qualifie d’« insurrection ».

A l’Université du Burundi, autre centre de la contestation, les étudiants ont eu la surprise de devoir sauter le petit déjeuner. Le restaurant universitaire était également fermé ce midi. « C’est lié aux manifestations, c’est pour nous chasser », commente un étudiant. Beaucoup d’élèves sont originaires de provinces et sans nourriture, ils n’auront d’autres choix que de rentrer chez eux, ce qui risque d’affaiblir le mouvement de contestation.

L’action de Twitter dégringole après une singulière fuite

L’oiseau Twitter chute du nid financier après la divulgation en tweets de scoops sur de médiocres résultats. C’est une agence fournisseuse d’informations financières, Selerity, qui a divulgué grâce à une « fuite » avant la sortie officielle, les mauvais chiffres.

Pas de hack, mais une fuite, c’est ainsi qu’a été formulé le communiqué du fournisseur d’informations financières Selerity. C’est sur leur fil Twitter d’ailleurs que les mauvaises nouvelles financières du groupe à l’oiseau bleu ont été diffusées. La fuite telle qu’elle a été expliquée sur Mashable semble « simple ». Ce que fait l’agence Selerity, explique le site spécialisé Mashable, « c’est de surveiller les pages internet publiques des grandes entreprises qui ne sont pas encore indexées. Ils l’ont déjà fait pour Microsoft et ADP. »

Pas de hack, pas vraiment une fuite non plus

Ainsi Twitter publie ses résultats sur Internet avec une adresse URL qui contient des lettres fixes et des chiffres qui varient selon les trimestres et années. Les derniers résultats furent publiés sur une page à l’URL de la sorte : http://ift.tt/1bfhcek avec comme ID 905554 à l’époque. Selerity a alors lancé des recherches dans ce sens, en effectuant des itérations et à un moment, bingo ! La page de mauvais résulats est apparue. Gros malaise sans aucun doute dans les bureaux de Twitter et effervescence à la vente à la Bourse. Pas de hack, pas vraiment une fuite non plus, selon Mashable, juste une mauvaise protection des données chez Twitter.

L’action Twitter a clôturé sur une baisse de 18,18 %

La publication des résultats était initialement prévue après la clôture de la Bourse, mais elle a été avancée d’environ une demi-heure après ce communiqué en forme de scoop. Les premiers tweets de Selerity avaient déjà fait décrocher l’action de plus de 5 % avant une suspension provisoire le temps que les chiffres soient confirmés. L’action Twitter a clôturé en fin de journée sur une baisse de 18,18 % à 42,27 dollars. Les revenus du groupe ont certes grimpé de 74 % sur un an, mais ont atteint seulement 436 millions de dollars sur les trois premiers mois de l’année. Or, les analystes espéraient en moyenne 456,8 millions et le groupe lui-même avait promis il y a trois mois entre 440 et 450 millions.

Il y a quarante ans s’achevait la guerre du Vietnam

Quarante ans après la chute de Saïgon, la guerre du Vietnam laisse le souvenir d’un conflit dévastateur pour les deux camps. Humiliés, les Etats-Unis ont perdu à la fois militairement et moralement. Quant au Vietnam, l’arrêt des combats n’a pas débouché sur la réconciliation escomptée. Bilan d’une « sale guerre ».

Quarante ans après, le sujet demeure brûlant. La meilleure preuve ? Selon que vous vous situiez dans un camp, dans l’autre, ou dans aucun des deux, ce 30 avril 1975 dont on célèbre aujourd’hui le 40e anniversaire, ne porte pas le même qualificatif. Pour les gens neutres, ce 30 avril représente tout simplement la date anniversaire de « la fin de la guerre du Vietnam ».

Pour ceux du Nord en revanche, le camp des vainqueurs, le 30 avril célèbre en réalité « la libération et la réunification du pays » alors que pour ceux du Sud, le camp des vaincus, cette date marque plutôt « la perte de la patrie ». « On sait tout de suite de quel côté vous êtes, suivant la manière dont vous qualifiez cet événement », précisent des Vietnamiens de France à qui l’on pose la question.

Chacun sa vérité évidemment pour cette guerre ultra-médiatisée, la première vraiment couverte extensivement par la télévision, et en couleur, un conflit qui a laissé des séquelles durables au Vietnam, théâtre des opérations dévasté sur ses terres et dans sa chair, mais qui a aussi traumatisé les Etats-Unis, des States ébranlés pour la première fois dans leur statut de superpuissance par une défaite humiliante, un conflit à la fin duquel ils endossèrent le rôle du bad guy, celui du méchant.

Le 30 avril 1975 quand les troupes Viêt-Cong pénètrent dans Saïgon après la capitulation du Sud-Vietnam, c’est un chapitre entamé dix ans plus tôt qui se ferme pour les Américains alors que décolle, ce matin-là, le dernier hélicoptère du toit de l’ambassade US. À l’inverse, c’est une nouvelle ère qui semble s’ouvrir pour un pays réunifié. Réunifié dans la gloire pour les uns ; dans la contrainte pour les autres. Les dégâts provoqués par cette « sale guerre », comme beaucoup l’ont qualifiée (même si l’on ne connaît pas de guerres propres, évidemment), sont en tous cas immenses.

Sur le plan humain tout d’abord. Côté vietnamien, le nombre exact de victimes reste encore assez difficile à déterminer aujourd’hui avec précision. Les armes et les méthodes de combat utilisées ont rendu le décompte difficile. Le CACCF américain (Combined Action Combat Casualty File) avance le chiffre de 1,1 million de soldats nord-vietnamiens tués au combat, des morts auxquels il faut ajouter 600 000 blessés. Cette même source fait état de 223 000 tués dans le camp sud-vietnamien ajoutés à 1,1 million de blessés. Le CACCF américain évalue également le nombre des victimes civiles vietnamiennes dans une fourchette – extrêmement large – qui va de 500 000 à 1,2 million de morts.

Les pertes américains, elles, sont connues avec précision : 58 272 morts et 304 704 blessés, selon ces mêmes sources US du CACCF qui précise sur son site internet que, grosso modo, un soldat américain sur dix ayant servi au Vietnam n’en n’est pas revenu indemne physiquement ou pas revenu du tout. Et encore ces calculs ne prennent-ils pas en compte les dommages collatéraux des familles brisées, des vies ravagées, des troubles psychologiques inexpurgés de part et d’autre de l’océan Pacifique.

Pour beaucoup de Vietnamiens, la fin de la guerre n’a pas coïncidé avec la fin du cauchemar. On pense évidemment aux exécutions sommaires perpétrées après la fin du conflit (le chiffre de 65 000 exécutions est avancé par de nombreuses sources), aux déportations dans des camps de rééducation (au moins 1 million de personnes, parmi lesquelles 165 000 auraient trouvé la mort) et à ceux qui devinrent pour le monde entier les « boat people ». Fuyant le régime en place, ils ont été environ 1,5 million à quitter le pays entre 1975 et 1979. Entre 50 000 et 200 000 d’entre eux (effrayante approximation des chiffres) auraient péri en mer.

Des dégâts durables et considérables

A ces pertes et à ces blessures humaines, il faut ajouter les dégâts matériels considérables dans un pays grand comme les deux tiers de la France (331 000 km2) et peuplé de 50 millions d’habitants à la fin de la guerre (90 millions aujourd’hui). Entre 1965 et 1973, l’armée américaine a largué 7 millions de tonnes de bombes dans la région, trois fois plus que durant la Seconde Guerre mondiale. Des bombes beaucoup plus destructrices, principalement les bombes incendiaires au napalm aux conséquences dévastatrices pour les populations et catastrophiques pour les écosystèmes.

Outre ces armes de destruction massive, l’arme chimique a également causé des dégâts très importants. En particulier l’utilisation de l’agent Orange, un puissant défoliant qui fait que, aujourd’hui encore, des forêts entières semblent sans vie, comme en témoigne l’écrivaine Trang Ha dans l’interview qu’elle nous a accordée (v. interview ici). Conséquence indirecte et plus tragique encore, ce poison a provoqué des malformations à la naissance, des maladies génétiques et des cancers bien après la fin des hostilités.

Durant la seule année 1969, plus de 1 million d’hectares de forêt ont été anéantis et d’autres herbicides ont rendu durablement infertiles des centaines de milliers d’hectares de rizières. Même si le pays a désormais retrouvé une certraine prospérité économique – les Etats-Unis sont d’ailleurs devenus les premiers clients du Vietnam dans les échanges  commerciaux – les blessures du passé ne sont pas encore refermées. Après un tel carnage, il est encore trop tôt.

Mobiles, objets connectés… Google a-t-il lâché les clefs du royaume ?

Google a conquis le monde du mobile grâce à Android, et grâce au pari d’un système d’exploitation développé en open source.

Maintenant que le marché se structure, d’autres sociétés, en Chine ou ailleurs, estiment pouvoir le concurrencer tout en tirant profit d’Android et de l’écosystème Google. L’arroseur arrosé.

Centrafrique : des enfants de 9 ans violés par des soldats français ?

En Centrafrique, un rapport interne de l’ONU fait état d’abus sexuels supposés commis par des soldats de la force française Sangaris sur des mineurs, dont certains âgés de 9 ans, s’il vous plaît !

Si l’information est avérée, cette histoire fera partie des plus gros scandales qui éclaboussent l’armée française. En effet, selon des informations publiées par le Guardian, un rapport interne de l’ONU mentionne des abus sexuels supposés commis par des soldats français sur des mineurs, en République centrafricaine.

Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que selon la même source, certains de ces enfants, déjà traumatisés par les violences qu’ils vivent avec notamment les conflits entre séléka et anti-balaka, ont …9 ans ! Les abus dont il s’agit auraient eu lieu entre décembre 2013 et juin 2014, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA).

Le Guardian va plus loin en évoquant des actes pédophiles noués autour d’un chantage odieux : sexe contre nourriture. Le journal parle en effet d’actes sexuels forcés sur de jeunes garçons en échange de nourriture. Une situation des enfants vivant en état de guerre, donc dans des conditions humaines et alimentaires extrêmement difficiles qu’auraient exploitées des soldats français.

Selon Le Figaro qu précise que l’armée française n’a pas officiellement réagi aux accusations, Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme, basé à Genève, a été mis à pied par l’ONU après avoir fait fuiter ce rapport confidentiel.

L’action de Twitter dégringole après une singulière fuite

L’oiseau Twitter chute du nid financier après la divulgation en tweets de scoops sur de médiocres résultats. C’est une agence fournisseuse d’informations financières, Selerity, qui a divulgué grâce à une « fuite » avant la sortie officielle, les mauvais chiffres.

Pas de hack, mais une fuite, c’est ainsi qu’a été formulé le communiqué du fournisseur d’informations financières Selerity. C’est sur leur fil Twitter d’ailleurs que les mauvaises nouvelles financières du groupe à l’oiseau bleu ont été diffusées. La fuite telle qu’elle a été expliquée sur Mashable semble « simple ». Ce que fait l’agence Selerity, explique le site spécialisé Mashable, « c’est de surveiller les pages internet publiques des grandes entreprises qui ne sont pas encore indexées. Ils l’ont déjà fait pour Microsoft et ADP. »

Pas de hack, pas vraiment une fuite non plus

Ainsi Twitter publie ses résultats sur Internet avec une adresse URL qui contient des lettres fixes et des chiffres qui varient selon les trimestres et années. Les derniers résultats furent publiés sur une page à l’URL de la sorte : http://ift.tt/1bfhcek avec comme ID 905554 à l’époque. Selerity a alors lancé des recherches dans ce sens, en effectuant des itérations et à un moment, bingo ! La page de mauvais résulats est apparue. Gros malaise sans aucun doute dans les bureaux de Twitter et effervescence à la vente à la Bourse. Pas de hack, pas vraiment une fuite non plus, selon Mashable, juste une mauvaise protection des données chez Twitter.

L’action Twitter a clôturé sur une baisse de 18,18 %

La publication des résultats était initialement prévue après la clôture de la Bourse, mais elle a été avancée d’environ une demi-heure après ce communiqué en forme de scoop. Les premiers tweets de Selerity avaient déjà fait décrocher l’action de plus de 5 % avant une suspension provisoire le temps que les chiffres soient confirmés. L’action Twitter a clôturé en fin de journée sur une baisse de 18,18 % à 42,27 dollars. Les revenus du groupe ont certes grimpé de 74 % sur un an, mais ont atteint seulement 436 millions de dollars sur les trois premiers mois de l’année. Or, les analystes espéraient en moyenne 456,8 millions et le groupe lui-même avait promis il y a trois mois entre 440 et 450 millions.

Il y a quarante ans s’achevait la guerre du Vietnam

Quarante ans après la chute de Saïgon, la guerre du Vietnam laisse le souvenir d’un conflit dévastateur pour les deux camps. Humiliés, les Etats-Unis ont perdu à la fois militairement et moralement. Quant au Vietnam, l’arrêt des combats n’a pas débouché sur la réconciliation escomptée. Bilan d’une « sale guerre ».

Quarante ans après, le sujet demeure brûlant. La meilleure preuve ? Selon que vous vous situiez dans un camp, dans l’autre, ou dans aucun des deux, ce 30 avril 1975 dont on célèbre aujourd’hui le 40e anniversaire, ne porte pas le même qualificatif. Pour les gens neutres, ce 30 avril représente tout simplement la date anniversaire de « la fin de la guerre du Vietnam ».

Pour ceux du Nord en revanche, le camp des vainqueurs, le 30 avril célèbre en réalité « la libération et la réunification du pays » alors que pour ceux du Sud, le camp des vaincus, cette date marque plutôt « la perte de la patrie ». « On sait tout de suite de quel côté vous êtes, suivant la manière dont vous qualifiez cet événement », précisent des Vietnamiens de France à qui l’on pose la question.

Chacun sa vérité évidemment pour cette guerre ultra-médiatisée, la première vraiment couverte extensivement par la télévision, et en couleur, un conflit qui a laissé des séquelles durables au Vietnam, théâtre des opérations dévasté sur ses terres et dans sa chair, mais qui a aussi traumatisé les Etats-Unis, des States ébranlés pour la première fois dans leur statut de superpuissance par une défaite humiliante, un conflit à la fin duquel ils endossèrent le rôle du bad guy, celui du méchant.

Le 30 avril 1975 quand les troupes Viêt-Cong pénètrent dans Saïgon après la capitulation du Sud-Vietnam, c’est un chapitre entamé dix ans plus tôt qui se ferme pour les Américains alors que décolle, ce matin-là, le dernier hélicoptère du toit de l’ambassade US. À l’inverse, c’est une nouvelle ère qui semble s’ouvrir pour un pays réunifié. Réunifié dans la gloire pour les uns ; dans la contrainte pour les autres. Les dégâts provoqués par cette « sale guerre », comme beaucoup l’ont qualifiée (même si l’on ne connaît pas de guerres propres, évidemment), sont en tous cas immenses.

Sur le plan humain tout d’abord. Côté vietnamien, le nombre exact de victimes reste encore assez difficile à déterminer aujourd’hui avec précision. Les armes et les méthodes de combat utilisées ont rendu le décompte difficile. Le CACCF américain (Combined Action Combat Casualty File) avance le chiffre de 1,1 million de soldats nord-vietnamiens tués au combat, des morts auxquels il faut ajouter 600 000 blessés. Cette même source fait état de 223 000 tués dans le camp sud-vietnamien ajoutés à 1,1 million de blessés. Le CACCF américain évalue également le nombre des victimes civiles vietnamiennes dans une fourchette – extrêmement large – qui va de 500 000 à 1,2 million de morts.

Les pertes américains, elles, sont connues avec précision : 58 272 morts et 304 704 blessés, selon ces mêmes sources US du CACCF qui précise sur son site internet que, grosso modo, un soldat américain sur dix ayant servi au Vietnam n’en n’est pas revenu indemne physiquement ou pas revenu du tout. Et encore ces calculs ne prennent-ils pas en compte les dommages collatéraux des familles brisées, des vies ravagées, des troubles psychologiques inexpurgés de part et d’autre de l’océan Pacifique.

Pour beaucoup de Vietnamiens, la fin de la guerre n’a pas coïncidé avec la fin du cauchemar. On pense évidemment aux exécutions sommaires perpétrées après la fin du conflit (le chiffre de 65 000 exécutions est avancé par de nombreuses sources), aux déportations dans des camps de rééducation (au moins 1 million de personnes, parmi lesquelles 165 000 auraient trouvé la mort) et à ceux qui devinrent pour le monde entier les « boat people ». Fuyant le régime en place, ils ont été environ 1,5 million à quitter le pays entre 1975 et 1979. Entre 50 000 et 200 000 d’entre eux (effrayante approximation des chiffres) auraient péri en mer.

Des dégâts durables et considérables

A ces pertes et à ces blessures humaines, il faut ajouter les dégâts matériels considérables dans un pays grand comme les deux tiers de la France (331 000 km2) et peuplé de 50 millions d’habitants à la fin de la guerre (90 millions aujourd’hui). Entre 1965 et 1973, l’armée américaine a largué 7 millions de tonnes de bombes dans la région, trois fois plus que durant la Seconde Guerre mondiale. Des bombes beaucoup plus destructrices, principalement les bombes incendiaires au napalm aux conséquences dévastatrices pour les populations et catastrophiques pour les écosystèmes.

Outre ces armes de destruction massive, l’arme chimique a également causé des dégâts très importants. En particulier l’utilisation de l’agent Orange, un puissant défoliant qui fait que, aujourd’hui encore, des forêts entières semblent sans vie, comme en témoigne l’écrivaine Trang Ha dans l’interview qu’elle nous a accordée (v. interview ici). Conséquence indirecte et plus tragique encore, ce poison a provoqué des malformations à la naissance, des maladies génétiques et des cancers bien après la fin des hostilités.

Durant la seule année 1969, plus de 1 million d’hectares de forêt ont été anéantis et d’autres herbicides ont rendu durablement infertiles des centaines de milliers d’hectares de rizières. Même si le pays a désormais retrouvé une certraine prospérité économique – les Etats-Unis sont d’ailleurs devenus les premiers clients du Vietnam dans les échanges  commerciaux – les blessures du passé ne sont pas encore refermées. Après un tel carnage, il est encore trop tôt.

Mobiles, objets connectés… Google a-t-il lâché les clefs du royaume ?

Google a conquis le monde du mobile grâce à Android, et grâce au pari d’un système d’exploitation développé en open source.

Maintenant que le marché se structure, d’autres sociétés, en Chine ou ailleurs, estiment pouvoir le concurrencer tout en tirant profit d’Android et de l’écosystème Google. L’arroseur arrosé.

Centrafrique : des enfants de 9 ans violés par des soldats français ?

En Centrafrique, un rapport interne de l’ONU fait état d’abus sexuels supposés commis par des soldats de la force française Sangaris sur des mineurs, dont certains âgés de 9 ans, s’il vous plaît !

Si l’information est avérée, cette histoire fera partie des plus gros scandales qui éclaboussent l’armée française. En effet, selon des informations publiées par le Guardian, un rapport interne de l’ONU mentionne des abus sexuels supposés commis par des soldats français sur des mineurs, en République centrafricaine.

Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que selon la même source, certains de ces enfants, déjà traumatisés par les violences qu’ils vivent avec notamment les conflits entre séléka et anti-balaka, ont …9 ans ! Les abus dont il s’agit auraient eu lieu entre décembre 2013 et juin 2014, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA).

Le Guardian va plus loin en évoquant des actes pédophiles noués autour d’un chantage odieux : sexe contre nourriture. Le journal parle en effet d’actes sexuels forcés sur de jeunes garçons en échange de nourriture. Une situation des enfants vivant en état de guerre, donc dans des conditions humaines et alimentaires extrêmement difficiles qu’auraient exploitées des soldats français.

Selon Le Figaro qu précise que l’armée française n’a pas officiellement réagi aux accusations, Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme, basé à Genève, a été mis à pied par l’ONU après avoir fait fuiter ce rapport confidentiel.